Problems of Greek Colonisation on the Northern and Eastern Black Sea Littoral : 1st All-Union Symposium af the Ancient History of the Black Sea Littoral, Tskhaltubo, 1977.  ; n°1 ; vol.6, pg 6-20
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Problems of Greek Colonisation on the Northern and Eastern Black Sea Littoral : 1st All-Union Symposium af the Ancient History of the Black Sea Littoral, Tskhaltubo, 1977. ; n°1 ; vol.6, pg 6-20

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Dialogues d'histoire ancienne - Année 1980 - Volume 6 - Numéro 1 - Pages 6-20
15 pages

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Publié le 01 janvier 1980
Nombre de lectures 19
Langue English
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A. Wasowicz
Problems of Greek Colonisation on the Northern and Eastern
Black Sea Littoral : 1st All-Union Symposium af the Ancient
History of the Black Sea Littoral, Tskhaltubo, 1977.
In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 6, 1980. pp. 6-20.
Citer ce document / Cite this document :
Wasowicz A. Problems of Greek Colonisation on the Northern and Eastern Black Sea Littoral : 1st All-Union Symposium af the
Ancient History of the Black Sea Littoral, Tskhaltubo, 1977. In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 6, 1980. pp. 6-20.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/dha_0755-7256_1980_num_6_1_1396PROBLEMS OF GREEK COLONISATION ON THE NORTHERN
AND EASTERN BLACK SEA LITTORAL
Problémy grečeskoj kolonizacii Severnogo i Vostocnogo Pricernomor'ja.
Materiály I Vsesojuznogo simposiuma po drevnej istorii Pricernomor'ja, Chal-
tubo 1977 (Problems of Greek Colonization on the Northern and Eastern
Black Sea Littoral. Materials of the 1st All-Union Symposium of the Ancient
History of the Black Sea Littoral, Tskhaltubo 1977), Tbilissi 1979, 415 pages,
résumé anglais p. 409-410 (ed. by Othar Lordkipanidze).
Du 4 mai au 11 mai 1977 s'est tenu à Cchaltubo (près de Kutaisi, en
République socialiste soviétique de Géorgie) un symposium consacré à la
colonisation grecque du littoral de la mer Noire. Ce colloque avait été orga
nisé par l'Institut d'archéologie de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S. et
l'Institut d'histoire, et d'ethnographie de l'Académie des
sciences de la R.S.S. de Géorgie. La responsabilité en incombait surtout à nos
collègues géorgiens, dont en premier lieu M. 0. Lordkipanidze, directeur du
deuxième des instituts mentionnés plus haut.
L'objectif visé était de discuter l'état actuel des recherches sur la coloni
sation grecque des rivages de la mer Noire et de comparer son évolution sur
le littoral septentrional et sur le littoral oriental. Les actes du symposium
réunissent les textes de 49 rapports et — ce dont la rédaction mérite d'être
chaleureusement remerciée — une ample présentation de la discussion (p.
346-407).
Chapitre I
PROBLÈMES GÉNÉRAUX DE LA COLONISATION GRECQUE
(p. 7-73, discussion, p. 346-359)
Dans ce groupe, les plus importants ont été deux rapports généraux, par
lesquels nous commençons notre examen.
V. Blavatskij, G. Kosalenko et I. Kruglikova ont entrepris de scruter la
« Polis et les migrations des Grecs » (p. 7-29), en considérant comme telles :
1er) — la grande colonisation grecque des VIIIe-VIe s. av. n. è., 2e) — Les
migrations des mercenaires grecs vers l'Est aux Ve-IVe s. av. n. è., 3e) — la
colonisation de l'époque des Séleucides et des Ptolémées, et 4e) — les départs
vers l'occident de la population grecque (tant libre que servile) à l'époque
romaine. Les interventions dans la discussion ont fait remarquer que la deu
xième et la quatrième des formes de migration distinguées sont des phéno
mènes spécifiques, sans rapport avec les processus de colonisation. A. WASOWICZ 8
Le rapport de I. Brasinskij et A. Sceglov intitulé « Certains problèmes
de la colonisation grecque » (p. 29-46) contient plutôt des remarques théo
riques et des postulats méthodologiques que des constatations scientifiques
nouvelles. Partant de conceptions répandues dans l'historiographie soviétique
et ouest-européenne (il s'agit ici essentiellement des formulations que l'on
trouve dans les Actes du VIIe Congrès de Tarente, tenu en 1967), les auteurs
ont surtout voulu présenter certaines propositions relatives à la terminologie
et aux principaux problèmes de la colonisation. Ils ont pertinemment remar
qué qu'il conviendrait de mieux préciser le sens de termes et notions tels que :
colonisation, colonie, comptoir, relations précoloniales, zone de contacts,
dont l'emploi souvent inconséquent et nullement univoque conduit à des
malentendus, apparents ou réels, entre les chercheurs. Ils ont aussi attiré
l'attention sur la nécessité d'étudier des problèmes tels que la situation géné
rale (démographique, paléogéographique, etc.) dans la région de colonisation,
les relations précoloniales, la zone de contacts directs entre les Grecs et les
indigènes. Comme les rapporteurs précédents, caractérisant brièvement la
colonisation grecque des rivages pontiques, ils ont mis en évidence que la
distinction entre colonisation agraire et colonisation commerciale ne trouve
pas de justification.
Les rapports entre la colonie et la métropole ont été examinés sur
l'exemple d'Olbia pontique et de Milet. Ju.G. Vinogradov (p. 47-52) a démont
ré que l'ampleur de ces rapports est attestée dans le domaine des relations
commerciales, des croyances (continuation à Olbia des cultes d'Apollon
Delphinios, d'Artémis, de Zeus, d'Athéna, etc.), de la vie culturelle (calendrier
d'Olbia fondé sur le milésien, généralisation du dialecte ionien).
Dans le rapport « La pratique de la colonisation grecque », V. Jajlenko
(p. 67-73) a présenté les trois étapes générales de la colonisation : départ des
colons de la ville-mère sous la conduite d'un œciste, fondation de la colonie
sur le terrain choisi, établissement et évolution des rapports avec la métrop
ole, telles que nous les ont fait connaître les sources littéraires et épigra-
phiques (dans ce dernier cas, il s'agit des propres recherches de l'auteur).
A. Hazanov (p. 61-67) a procédé à des comparaisons entre la coloni
sation grecque et la colonisation indienne dans le Sud-Est asiatique aux
premiers siècles de notre ère. Au cours de la discussion, de nombreux doutes
ont été soulevés quant à l'utilité de ce genre de comparaisons.
Le premier chapitre des Actes contient encore les rapports suivants :
S. Beljaev — « La colonisation grecque du point de vue du droit grec» (thèses,
p. 47) ; A. Eine — « Alexandrie - début de la politique programmée de fon
dation de vîl\es-poleis dans l'Orient hellénistique » (p. 53-55) ;et V. Kozlovs-
kaja - «La colonisation phocéenne de l'Espagne» (p. 55-61).
Chapitre II
LES PROBLÈMES DE LA COLONISATION GRECQUE
DU LITTORAL SEPTENTRIONAL DE LA MER NOIRE
(p. 74-186, discussion p. 359-369)
Le plus grand nombre d'articles, vingt-six au total, concernent les rivages
septentrionaux de la mer Noire. Pour plus de clarté, nous les examinerons D'HISTOIRE ANCIENNE 9 DIALOGUES
(de même que les rapports suivants) par groupes thématiques et non dans
l'ordre de leur publication.
Rapports généraux
G. Cvetaeva (p. 178-185) analyse l'histoire des recherches sur la coloni
sation du littoral septentrional de la mer Noire dans la littérature russe et
soviétique depuis le XIXe siècle, pour mettre en relief les principales orien
tations. V. Pruglo (p. 165-166 - thèses) présente les informations générales,
déjà connues, sur la colonisation, et plus particulièrement sur celle de
l'embouchure du Dniepr et du Boug. B. Peters (thèses, p. 165) examine les
types de navires antiques que les sources iconographiques, archéologiques
et écrites attestent pour les régions en cause. E. Cernenko (p. 185-186 -
thèses) analyse l'influence des techniques militaires scythes (armes, tactique,
mode de combat) sur les grecques. Il fait remarquer que, dans certaines
colonies, on ne trouve pratiquement pas d'armes de type grec, et qu'il semble
que les ateliers des villes grecques fabriquaient surtout des armes de type
scythe.
Tyras et ses environs
Quatre rapports concernent la colonisation de l'estuaire du Dniestr
(l'antique Tyras). A. Meljukova (thèses, p. 141-142) caractérise les relations
entre les Grecs et la population aborigène (Scythes et Thraces) dans la région
comprise entre les embouchures du Danube et du Dniestr. On n'y constate
pas de peuplement ni d'habitats permanents avant la colonisation. Dans la
deuxième moitié du VIe siècle naissent, sur la rive gauche de liman du Dniestr
Nikonion (aujourd'hui Roksolany), ainsi que deux villages grecs, Nadli-
manskoe III et Beljaevka I. Par suite de l'installation des Grecs, la population
indigène commence à se sédentariser et participe à la colonisation et à la mise
en valeur de ces régions, processus qui prennent de l'intensité à partir des
IVe-IIie s. av. n. è.
S. Ohotnikov (p. 158-165) examine l'ensemble des recherches sur la
colonisation le long du co

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