Quelques documents sur le service pharmaceutique aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon depuis 1816 - article ; n°268 ; vol.74, pg 50-62
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Quelques documents sur le service pharmaceutique aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon depuis 1816 - article ; n°268 ; vol.74, pg 50-62

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Revue d'histoire de la pharmacie - Année 1986 - Volume 74 - Numéro 268 - Pages 50-62
Some documents on the pharmacy service on the islands of Saint-Pierre-et-Miquelon. Following their research on what constituted pharmacy services on the islands of Saint-Pierre-et-Miquelon in the years after 1816, at the time these islands were reconveyed to France, the authors have found some documents concerning the civilian pharmacy and the delivery of medications initially assured by the pharmacy of the maritime hospital. At the beginning of the 20th century, the arrival of an « analytical pharmacist » was requested in vain
Einige Dokumente zum pharmazutischen Dienst auf den Inseln Saint-Pierre-et-Miquelon.
Thre Nachforchungen über die Gestaltung des pharmazeutischen Dienstes auf den Inseln Saint-Pierre-et-Miquelon nach 1816, der Zeit der Rückgabe dieser Inseln an Frankreich, fortsetzend, haben die Verfasser Dokumente wiedergefunden welche die Zivilpharmazie und die ursprünglich von der Apotheke des Marinehospitals gesicherte Arzneimittelabgabe betreffen. Am Anfang des 20. Jts wurde die Ankunft eines « Analytiker-Pharmazeuten » erfolglos gefordert
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1986
Nombre de lectures 9
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Charles Guyotjeannin
Quelques documents sur le service pharmaceutique aux îles
Saint-Pierre-et-Miquelon depuis 1816
In: Revue d'histoire de la pharmacie, 74e année, N. 268, 1986. pp. 50-62.
Abstract
Some documents on the pharmacy service on the islands of Saint-Pierre-et-Miquelon. Following their research on what
constituted pharmacy services on the islands of Saint-Pierre-et-Miquelon in the years after 1816, at the time these islands were
reconveyed to France, the authors have found some documents concerning the civilian pharmacy and the delivery of medications
initially assured by the pharmacy of the maritime hospital. At the beginning of the 20th century, the arrival of an « analytical
pharmacist » was requested in vain
Zusammenfassung
Einige Dokumente zum pharmazutischen Dienst auf den Inseln Saint-Pierre-et-Miquelon.
Thre Nachforchungen über die Gestaltung des pharmazeutischen Dienstes auf den Inseln Saint-Pierre-et-Miquelon nach 1816,
der Zeit der Rückgabe dieser Inseln an Frankreich, fortsetzend, haben die Verfasser Dokumente wiedergefunden welche die
Zivilpharmazie und die ursprünglich von der Apotheke des Marinehospitals gesicherte Arzneimittelabgabe betreffen. Am Anfang
des 20. Jts wurde die Ankunft eines « Analytiker-Pharmazeuten » erfolglos gefordert
Citer ce document / Cite this document :
Guyotjeannin Charles. Quelques documents sur le service pharmaceutique aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon depuis 1816. In:
Revue d'histoire de la pharmacie, 74e année, N. 268, 1986. pp. 50-62.
doi : 10.3406/pharm.1986.2805
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1986_num_74_268_2805Quelques documents sur le service
pharmaceutique aux
îles Saint-Pierre-et-Miquelon
depuis 1816
LE par classement Olivier Guyotjeannin, de ce qui reste qui retrouva d'archives les locales premiers effectué documents en 1981-1982 médico-
pharmaceutiques, fut pour nous le point de départ de l'intérêt porté à des
recherches plus étendues dans les archives manuscrites et imprimées se trou
vant à Paris. A la suite de quelques publications antérieures, dont certaines
en collaboration avec Joseph Lehuenen, nous pouvons ainsi apporter dans
cette note des précisions nouvelles sur le service pharmaceutique peu de
temps après la réimplantation française dans ces îles au début du XIXe siècle.
L'organisation générale du service pharmaceutique
à l'hôpital de Saint-Pierre
Peu de temps après la restitution des îles Saint-Pierre et Miquelon à la
France (1), un hôpital maritime fonctionna à Saint-Pierre. L'organisation du
service pharmaceutique dans le temps peut être résumée ainsi :
1818-1846 (2) : l'officier de santé en chef a la responsabilité de la pharmac
ie, de la délivrance et de la conservation des médicaments ; à partir de
1834, arrivent des surs hospitalières qui resteront jusqu'à la laïcisation de
l'hôpital (1905).
Communication présentée à la Société d'Histoire de la Pharmacie le 16 décembre 1984.
REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE, XXXIII, N°268, MARS 1986. SERVICE PHARMACEUTIQUE AUX ILES ST-PIERRE-ET-MIQUELON 5 1
1846-1905 (3) : durant cette période de cinquante-huit ans, des pharmac
iens de la marine (puis à partir de 1890, des pharmaciens des colonies)
assurent le service pharmaceutique de l'hôpital.
1905-1910 (4) : en 1905, l'hôpital devient « hôpital civil ressortissant au
service local » et le service de la pharmacie est assuré, soit par le « médecin
résident », soit par un des « médecins traitants » ; après 1910, le poste de
pharmacien est rétabli, encore qu'en certaines périodes, le médecin-chef de
l'hôpital soit chargé des fonctions de pharmacien (5).
1942-1945 : après l'occupation des îles par la France Libre, l'hôpital
redevient momentanément « militaire », avec un pharmacien des Forces
Navales Françaises Libres.
Actuellement : une pharmacie est rattachée à l'hôpital-hospice, avec un
pharmacien « hors cadres » et un pharmacien « volontaire à l'aide
technique ».
Les pharmaciens civils
En 1875 fut créée à Saint-Pierre la première pharmacie civile (6). Un
document, conservé aux Archives départementales de Saint-Pierre, écrit par
un pharmacien de la marine, non daté (mais postérieur à 1871 et antérieur à
1875) nous montre les raisons qui ont conduit à la création d'une pharmacie
d'officine.
« Le public se plaint, avec justice, d'un système qui l'oblige :
1° A prendre un abonnement à la pharmacie maritime, bien que minime.
2° Également au médecin de la marine exclusivement.
3° A payer une visite au médecin (s'il ne veut pas s'abonner) chaque fois
qu'il a besoin même d'un de ces médicaments anodins que partout on se
procure sans ordonnance tels que : feuilles, fleurs, etc., etc.
4° A se conformer à des heures réglementaires : de 8 à 10 h, le matin, de
3 à 5 h le soir...
5° A se passer, une partie de l'année, de certains médicaments épuisés.
Le pharmacien est obligé de prévoir la quantité de nécessaires
pour une année et de baser sa demande sur les dépenses de la précédente. On
comprend aisément que malgré tout le soin donné à cette demande, mille
circonstances peuvent rendre insuffisant l'approvisionnement ainsi réuni. Il
arrive souvent que les quantités sont diminuées par le ministère. Certains
médicaments de luxe, fort recherchés par les familles aisées, sont quelquefois
absolument refusés par le département ». REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE 52
Voici la liste des pharmaciens civils à Saint-Pierre de 1875 à 1941 (le
dernier pharmacien décédé n'ayant pas eu de successeur) :
Première officine créée en 1875 Deuxième officine créée en 1888
Jean-Baptiste Gadot
(septembre 1875-fin 1880/début
1881)
Pierre-Louis Minier (7)
(septembre 1880-1887)
Charles- Vincent Liorat (9) Paul de Beaudéan (8)
(courant 1888-avril 1898) (1887-juillet 1899)
Ernest Hutton Pierre-Louis Minier (10)
(août 1899-novembre 1911) (1899-1941)
Réglementation de la pharmacie civile
Tant qu'il n'y eut pas de pharmacie d'officine à Saint-Pierre, certains
commerçants vendaient des médicaments. Il a été retrouvé dans l'inventaire
des biens du pharmacien de la marine Gustave Aubert, décédé le 20 avril
1858, une facture impayée mentionnant que celui-ci avait acheté le 6
dans la boutique de M. Duhamel, 10 g de camphre et 10 g de magnésie calcinée
pour la somme de 0,35 fr. Exemple qui illustre bien les propos de M. de La
Roncière, commandant les îles, qui dans une lettre du 18 juin 1859(11),
écrivait au ministre des Colonies : « Il n'y a pas de pharmacie dans la ville.
Quelques marchands vendent bien des produits pharmaceutiques qui par
cela seul qu'ils échappent à la surveillance à laquelle une pharmacie est
assujettie, peuvent être plus ou moins invisibles et ils sont presque toujours
de mauvaise qualité... »
Plus tard, un autre document, anonyme, non daté (mais se situant vers
1872), intitulé Aperçu des recettes que pourrait faire un pharmacien à Saint-
Pierre, basé sur la population sédentaire, maritime et le total des affaires commerc
iales, nous apprend qu'« il se vendait en ville, des médicaments tels que :
Perles d ether, Elixir antiglaireux, Huile de ricin, Tablettes de Santonine,
etc. » Hutton, pharmacien à Saint-Pierre de 1899 à 1941 Ernest
L'ancienne pharmacie Hutton,
actuellement rue Georges-Lefèvrê, à Saint-Pierre
(photo prise en 1983)
(Clichés aimablement fournis par M. Lehuenen) REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE 54
Mais après l'ouverture de la première pharmacie d'officine (1875), le
commandant des îles, par lettre du 4 février 1879 (12), demandait au ministre
de la Marine et des colonies qu'il fasse promulguer un décret réglementant à
Saint-Pierre-et-Miquelon la police médicale. Effectivement, un décret minist
ériel du 3 mai 1879 réglementa en particulier l'exercice de la pharmacie
civile, en reproduisant dans leur ensemble, les prescriptions de la loi du 19
ventôse an XI : justification d'avoir été gradué dans une faculté ou école de
la métropole ; interdiction de faire des ristournes aux médecins ; défense aux
pharmaciens de s'associer entre eux pour l'expl

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