•>^ ^ .'^ A\M' r / \ j jrx m .1V JÉSUS ^à&^&f^ QÂicardJean JÉSUS î«^«î.- û' 39 /ri^7 1a PARIS ERNEST FLAMMARION, ÉDITE(:R RUi^ RACINE l'odéon):6, (près 1896 T'a lî^y MON GRAND-PÈRE JACQUES AICARD MORT LE 29 SEPTEMBRE 1872 GRAND-PEREA MON Avant d'aller dormir près la terre.de toi dans J'ai voulu, pour ta Mystère^joie, écrire ce Tel un pâtre ignorant, sur un morceau de bois, De son couteau grossier sculpte un Jésus en croix. El j'ai fait ce travail, où se complut mon âme. Grand-père, en souvenir de cette belle flamme Que mon regard surprit vivante au fond du tien, ^uand, tourné vers l'Espoir, tu mourus en chrétien. 27 juillet 1895. LES PELERINS PRIÈRE DANS LE SOIR PÈLERINSLES DANS LE SOIRPRIÈRE Vers Emmaûs, à l'heure où la clarté finit, -—Lentement, ilsdevaientmarcher soixante stades, Deux hommes cheminaient, causant en camarades. Une Ombre, qui venait derrière eux, les joignit. Disciples de Jésus, ils parlaient de leur maître Que Magdeleine et Jean croyaient ressuscité. UneOmbre maintenant marchait à leur côté. C'étaitJésus, mais rien ne le faisait connaître. JESUS.8 « donc parliez-vousIl leur dit : De quoi en marchant? «Etpourquoi semblez-vous sitristes, pauvreshommes? oui, »« Tristes, lui dirent-ils, tristes, nous lesommes ! leur voix était grave et touchant.Et le sonde étranger à la Ville,« Es-tu donc tellement notre malheur récent?Que tu ne saches pas Jésus de Nazareth, un prophète puissant, peine est mortDepuis troisjours à d'une mort vile.