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Saint Antoine l’ErmiteImmaculée ConceptionSaint PonsSaint JulienNotre Dame de Nazareth dessins de Gérard Roques J o u r n a ld el ’ u n i t ép a s t o r a l e A u r é l i e n s– sa i n t eVi c t o i r e n° 169 : dimanche 21 février 2010Éditorial :Vous trouverez dans ce numéro un article de l’hebdomadaire «»Le Point signé Bernard-Henry Lévy. On apprécie ou non le personnage. Là n’est pas la question. Le contenu est cependant surprenant: on ne l’attendait pas là. Sur le site internet de la paroisse (www.saintevictoire.paroisse.fr), vous trouverez aussi un lien avec une chronique d’Eric Zemmour toujours sur le même thème. C’est étonnant que ce soit des hommes qui ne partagent pas vraiment notre Foi qui prennent ainsi la défense du Pape. Cela leur donne une certaine force dans leur témoignage. La liberté de leur ton, l’habitude de les voir aller à contre courant dans leur propos peut sans aucun doute les aider. Mais je crois que cela peut nous aider à retrouver un certain bon sens et une certaine audace : celle de ne pas se « tirer un balle dans le pied » et de garder une vraie liberté de jugement. On peut être d’accord ou non avec l’Eglise, mais nous sommes invités à la considérer autrement. Ceux et celles qui viennent en ce moment frapper à sa porte malgré tout ce que l’on entend sur elle, nous rappelle cette place de l’Eglise que nous avions sans doute bien oublié : elle est notre Mère. Elle est celle qui nous a enfantés à la vie de Dieu, celle au sein de laquelle nous avons été plongés dans les eaux du salut. Avec certains d’entre vous, nous avions fait cette expérience à Rome: l’Eglise est cette mère qui aime rassembler en ses bras, comparables à ces colonnades du Bernin, ses enfants dispersés. Dimanche 21 février Virginie à Aix et Harmonie en Charente Maritime, où elle vient de déménager, feront cette expérience de l’Eglise : elles vivront l’Appel Décisif vers le baptême. Où serons-nous dimanche ? Prendrons-nous le temps de les accompagner, d’être cette Eglise qui sait répondre à son appel ? Il ne sert à rien d’avoir de grands discours sur la bienveillance de l’Eglise, voire même sa tolérance, pour reprendre un mot qui me semble bien trompeur et pourtant à la mode, si nous ne sommes pas nous-mêmes l’Eglise qui accueille, accompagne, entoure ceux et celles qui nous interrogent et dont la présence nous bouscule ne serait-ce que parce qu’il faut leur faire une place. Nous les retrouverons avec quelques autres jeunes tout au long des dimanches de Carême pour des étapes qui rythmeront notre marche vers Pâques. Durant cette marche vers Pâques, nous aurons bien besoin de nos deux pieds, mais nous aurons aussi à cœur de faire des haltes. Pour souffler. Pour nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu. Pour retrouver un élan missionnaire : un élan qui nous fait regarder de l’avant et qui nous engage à nous tourner vers les autres. Nous reprendrons pour cela les thèmes du premier chapitre de la lettre pastorale de nos évêques pour les partager, pour leur donner du corps, pour les inscrire dans l’histoire de notre communauté chrétienne et dans notre histoire personnelle. Il nous reste encore un peu moins de 40 jours pour emprunter ensemble ce chemin sur lequel nous reconnaissons l’Eglise qui accompagne et qui enfante à la Vie Eternelle. Cette Vie qui nous donne de ne pas juger trop vite et de garder ce bon sens d’une humanité que Dieu aime jusqu’au bout. Père Brice de Roux
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