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Trente-deuxième Rapport annuel du Centre parlementaire pour ...

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TRENTE DEUXIÈME RAPPORT ANNUEL du CENTRE PARLEMENTAIRE
 Pour l’année se terminant le 30 septembre 2000
Tables des matières
PARTIEI: MESSAGES..................................................................................................... 3 Message du président ..................................................................................................... 3 Message du directeur exécutif ........................................................................................ 3 Message du sénateur Aquilino Q. Pimentel, Sénat des Philippines ............................... 4
PARTIEII: LESPROGRAMMESPENDANT.......................................................................... 6 a) PROGRAMMESNATIONAUX.......................................................................................... 6 Parlement du Canada ................................................................................................. 6 Assemblée parlementaire de l’Organisation pour lasécurité ...................................... 7 et la coopération en Europe Commission trilatérale ................................................................................................ 7 Afrique ........................................................................................................................ 7 Asie ............................................................................................................................. 8 Europe centrale et Europe de l’Est ............................................................................. 8 Stages à l’étranger ..................................................................................................... 9
b) PROGRAMMESRÉGIONAUXETMONDIAUX.................................................................... 9 Des parlementaires et des politiques contre la corruption .......................................... 9 Des parlementaires et des politiques à l’appui de la réduction ................................. 10 de la pauvreté ........................................................................................................... 10
PARTIEIII: RAPPORTFINANCIER.................................................................................. 11 Membres du Conseil d’administration ........................................................................... 12 Personnel du Centre parlementaire .............................................................................. 12 Associés-conseil ........................................................................................................... 12
ARTIEI: MESSAGES P
MESSAGEDUPRÉSIDENT L’exercice écoulé a été ponctué par certaines difficultés imprévues au Canada, mais aussi à l’étranger dans plusieurs régions dans lesquelles le Centre conduit ses programmes. Dans ces circonstances, les résultats financiers enregistrés par le Centre, pour insatisfaisants qu’ils soient, demeurent acceptables. Dans cette conjoncture, les membres de notre petit personnel ont su faire montre de leur polyvalence et de leur souplesse d’adatation, deux caractéristiques qui sont, de nos jours, essentielles à la faculté de survie des petits organismes sans but lucratif.
Le nouvel exercice annonce déjà ses propres défis qui appelleront, de la part de tous et toutes, de nouveaux efforts. MESSAGEDUDIRECTEUREXÉCUTIF Même s’il ne nous a pas permis de le boucler sur un budget en équilibre, l’exercice 19992000 a néanmoins été fructueux pour le Centre parlementaire. Certes, notre organisme n’a pas pour mission de réaliser des bénéfices, un constat qui ne surprendra nullement notre personnel, mais l’adéquation des recettes et des dépenses est un préalable obligé si nous voulons pouvoir continuer à faire ce qui nous tient à
coeur, c’estàdire travailler avec nos partenaires au Canada et dans le monde entier afin de solidifier les institutions parlementaires.
En novembre 1999, le Centre a conduit la mission de lancement de son projet de renforcement du parlement éthiopien financé par l’ACDI et qui se déroulera sur cinq ans. Puis, l’été dernier, nous avons également été choisis par l’ACDI pour être le maître d’oeuvre d’un autre contrat pluriannuel ayant pour but de renforcer l’Assemblée nationale du Cambodge. Ces projets sont importants car, ajoutés au programme que nous conduisons en Russie, ils nous permettent de quitter le mode réactif avec ses projets ponctuels qui constituaient jadis l’essentiel de nos programmes à l’étranger. En l’occurrence, ces projets de plus grande envergure exigent que nous ayons sur le terrain une antenne permanente administrée par un directeur canadien en détachment. Dans le cas du projet Éthiopie, c’est M. John Bosley, un ancien président de la Chambre des communes, qui assume cette fonction. Le fait de pouvoir ainsi compter sur place et pendant toute la durée du projet sur une personnalité d’une telle stature nous permet de nouer des rapports étroits avec nos partenaires et de tabler sur une information extrêmement fiable. Les projets à long terme facilitent également l’apprentissage institu tionnel indispensable pour obtenir des résultats.
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Il est évident que, lorsqu’une organisation concentre ainsi ses ressources sur un petit nombre de projets de grande envergure plutôt que sur une multiplicité d’activités plus restreintes, c’est tout le processus de développement qui en bénéficie.
En revanche, la réalisation de projets aussi vastes ne va pas sans poser certains risques pour une petite organisation comme la nôtre. L’élaboration d’une proposition de projet et la négociation d’un contrat avec un bailleur de fonds sont des tâches complexes et qui exigent beaucoup de temps, ce qui signifie une mise de fonds préalable de la part de l’organisation. Cela peut alors faire toute la différence entre un modeste excédent budgétaire ou, comme ce fut le cas pour l’exercice écoulé, un léger déficit. Il peut y avoir une autre conséquence encore, en l’occurrence une attention excessive accordée à l’administration des projets par opposition au développement parlementaire. Au bout du compte, il peut alors arriver que l’organisation connaisse de mieux en mieux le volet administratif et de moins en moins l’aspect développement, l’exemple classique du cavalier mené par sa monture. Il s’agit là d’un dilemme qui ne se prête à aucune solution satisfaisante, si ce n’est de tenter d’établir un juste milieu entre d’une part, assurer une bonne gestion et de l’autre, encourager un intérêt passionné pour le développement.
Pour conclure ce message, je tiens à exprimer m e s s i n c è r e s r e m e r c i e m e n t s à t o u s m e s collègues travaillant au Centre parlementaire p o u r l e s o u t i e n q u ’ i l s m ’ o n t p r o d i g u é pendant la maladie et lors du décès de mon épouse Delores. C’est grâce à eux que j’ai pu me consacrer aux soins et aux traitements qu’elle réclamait mais qui, et je le dis non sans amertume, allaient se révéler inutiles. Je v o u d r a i s é g a l e m e n t r e m e r c i e r i c i l e s nombreux amis et amies, au Canada et à l’étranger, qui m’ont envoyé des messages de sympathie. Tous leurs encouragements m’ont rappelé pourquoi Delores était tellement fière de ce que je faisais pour gagner ma vie et pourquoi elle aimait tant les gens avec lesquels je travaillais.
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MESSAGEDUSÉNATEURAQUILINO Q.PIMENTEL,SÉNATDESPHILIPPINES Chaque année, le Centre parlementaire invite l’un de ses collaborateurs étrangers à rédiger, pour son rapport annuel, un message au sujet d’un quelconque aspect du développement parlementaire. Le sénateur Pimentel est le président de la commission spéciale du Sénat des Philippines sur la responsabilité et les enquêtes publiques, et il a joué un rôle prédominant dans les événements qui ont conduit à la destitution du président Estrada. Il a participé à un atelier organisé conjointement par le Centre parlementaire et l’Institut thaïlandais du roi Prajahipok sur le thème “Le parlement et l’amélioration de l’imputabilité en Asie du SudEst”. Il a également pris part à l’édition 1999 du Colloque laurentien “L’imputabilité devant le parlement et la lutte contre la corruption: Les défis de la mondialisation”. La récente destitution du président philippin Joseph Estrada amenée par les manifestations organisées par le mouvement Pouvoir du peuple II appelle à un réexamen de l’efficacité avec laquelle les institutions traditionnelles de l’État sont capables de répondre aux revendications du peuple réclamant une bonne gouvernance. En novembre 2000, la Chambre des représentants a destitué M. Estrada pour prévarication, corruption et autres crimes graves. Le Sénat était encore en train de le juger lorsque, le 20 janvier de cette année, des manifestations massives dans la région métropolitaine de Manille ont entraîné son remplacement par la viceprésidente Gloria Macapagal Arroyo qui devait lui succéder selon la Constitution.
Le mouvement Pouvoir du peuple II a empêché le Sénat constitué en tribunal constitutionnel d’arriver à un verdict final sur les accusations portées contre le président. À toutes fins pratiques, il a également bloqué toute contestation future, devant les tribunaux, de l’accession à la présidence de la viceprésidente
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en appelant le juge en chef de la Cour suprême à lui faire prêter le serment d’office sur le lieu même des manifestations.
Ces événements montrent l’incapacité, pour les mécanismes de gouvernement, d’offrir au peuple une solution rapide, souple et adéquate à ses griefs
à l’encontre d’un président qu’il estime corrompu et inapte à gouverner. Ils ont également révélé à quel point les autres institutions de l’État comme la magistrature et l’armée pouvaient interpréter de façon extrêmement élastique les rôles que leur confie la Constitution, selon la “réalité politique” du moment.
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ARTIEII: LESPROGRAMMESPENDANT P LEXERCICEÉCOULÉ
Pendant les dix dernières années, le Centre parlementaire a développé ses programmes à l’appui du Parlement du Canada en même temps qu’il multipliait et intensifiait ceux qu’ils conduisait à l’étranger. À l’origine, ce dernier volet était pour l’essentiel constitué par des projets destinés à épauler des assemblées législatives nationales ou provinciales dans certains pays. Bon nombre de ces programmes ont bénéficié du concours de l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Depuis quelques années, le Centre élabore également, dans le cadre surtout du Colloque laurentien, des programmes à vocation régionale et mondiale en réponse à des dossiers de politique publique communs à de nombreux pays. Ces programmes ont bénéficié du concours de l’Institut de la Banque mondiale et de l’ACDI. Le rapport sur les programmes conduits par le Centre pendant l’exercice écoulé est pareillement scindé en deux volets, les programmes nationaux et les programmes régionaux et mondiaux. A)PROGRAMMESNATIONAUX Parlement du Canada Le 10 mai 2000, le Centre parlementaire a organisé une rencontre sur la Colline pour
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demander aux députés ce qu’ils pensaient d’une série de propositions destinées à leur donner un plus grand rôle. Un texte, qui avait été diffusé au préalable, préconisait entre autres un mandat plus long pour les présidents des comités et les secrétaires parlementaires (afin de leur permettre d’améliorer leur compétence), ainsi qu’un relèvement des émoluments payés aux présidents des comités.
Outre les opinions qu’il a ainsi pu recueillir à cette occasion auprès de la trentaine de députés qui avaient assisté à la rencontre, le Centre a également demandé aux parlementaires de répondre à un questionnaire, ce qu’un tiers d’entre eux ont fait.
À partir de ces témoignages, Peter Dobell a effectué l’analyse des opinions exprimées par les députés qui s’étaient prononcés. Cette analyse fut publiée sous forme d’article par l’Institut de recherche en politiques publiques sitôt après les dernières élections générales, et elle fut reçue avec beaucoup d’intérêt.
Lepour le Parlement, le monde du Fonds travail et des affaires entame sa quinzième année et s’emploie toujours à améliorer la connaissance qu’ont les parlementaires du monde des affaires et des milieux syndicaux.
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Pendant l’année écoulée, la faible majorité du parti au pouvoir ainsi que de profonds bouleversements dans le monde des affaires ont entraîné un ralentissement des activités, accentué encore par le congrès à la direction de l’Alliance canadienne et les élections générales du mois de novembre. Le programme a néanmoins continué à susciter beaucoup d’intérêt, et nous avons pu offrir quinze visites pendant l’exercice.
Led’échanges interparlementaires Centre (CÉI) a continué à multiplier les possibilités d’échanges entre parlementaires et fonctionnaires parlementaires du Canada et des ÉtatsUnis. Grâce au concours financier de la Fondation Donner du Canada et de la Fondation Starr, le CÉI a pu poursuivre son projetpilote de visites aux ÉtatsUnis. Pendant l’exercice écoulé, il a ainsi offert plusieurs visites à Washington sur les thèmes suivants:Le rôle des gouvernements fédéraux en matière de garde d’enfants;femmes dans la vie politique: Les comment se faire financer, comment se faire élire; etLa sécurité internationale: les enjeux à long terme. Il a été assisté dans ses activités par deux membres influents du Congrès américain, le Démocrate Jim Oberstar et le Républicain Amo Houghton, ainsi que par les parlementaires canadiens qui ont pris part aux visites.
Le Centre parlementaire fait fonction de secrétariat pour leparlementaire Groupe CanadaHongrie. Pendant l’exercice écoulé, il a organisé une visite de dix jours en Hongrie à l’intention des membres canadiens du groupe qui ont ainsi pu rencontrer leurs collègues du parlement national de Hongrie et s’entretenir avec eux de plusieurs questions d’intérêt commun. Par ailleurs, le Centre a organisé le détachement d’un stagiaire canadien au service du groupe homologue du parlement hongrois afin d’y effectuer des travaux de recherche sur les relations entre le Canada et la Hongrie et de participer à la planification des activités du groupe. Ce détachement a été rendu possible grâce à un concours du ministère des Affaires étrangères.
Le Centre parlementaire publie des études sur le fonctionnement du parlement et les activités des députés dans sa revuePublications hors
série sur le guver nement parlementaire. Pendant l’exercice écoulé, deux numéros ont paru, le premier sous le titreLe député face au stress et le second consacré àLa gestion du personnel. Ces deux textes étaient expressément destinés à faciliter l’entrée en fonctions des députés nouvellement élus. Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe Depuis la création en 1991 de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, le Centre parlementaire offre aux délégations parlemen taires canadiennes qui participent aux assemblées annuelles ses servicesconseil et de recherche. Pendant l’exercice 19992000, l’assemblée annuelle a eu lieu à Bucarest au début juillet. Commission trilatérale Le Centre parlementaire fait fonction de secrétariat pour le groupe canadien de la Commission trilatérale, qui est un groupe de discussion non gouvernemental composé d’éminents citoyens de pays de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie issus des milieux les plus divers et qui s’intéressent aux grands dossiers de politique. La Commission a pour but d’encourager la compréhension mutuelle et une meilleure coopération entre les trois régions. Sa réunion annuelle a eu lieu à Tokyo en avril 2000. Afrique EnAfrique du Sud, le Centre parlementaire a progressé dans ses activités avec l’appui de la Direction générale du partenariat canadien de l’ACDI. Fort des liens qu’il avait déjà noués avec neuf assemblées législatives provinciales, le Centre a concentré ses projets sur le renforcement des services de recherche et d’information de cellesci. Il a également continué à travailler avec le Regroupement des bibliothèques et des services de recherche (RIC) qui met en réseau les services de recherche et d’information parlementaires pour leur permettre d’améliorer les services d’appui aux différents parlements nationaux et provinciaux.
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EnAfrique orientale et australe, toujours avec le concours de la Direction générale du partenariat canadien de l’ACDI, le Centre a i n t e n s i f i é s o n a p p u i à l ’ A s s o c i a t i o n d e s bibliothèques parlementaires de l’Afrique orientale et australe (APLESA); il travaille auprès de cette association de manière à d o t e r c e l l e  c i d e m e i l l e u r s m o y e n s p o u r faciliter les échanges d’informations entre les parlements membres. Les activités conduites à ce titre ont notamment aidé l’association à créer et à ouvrir un site Web et à produire un annuaire.
AuKenya, le Centre a été engagé par la Banque mondiale pour faciliter le renforcement des fonctions d’imputabilité et de contrôle des comités des comptes publics, des investissements publics et des finances de l’Assemblée nationale. Cette initiative est étroitement reliée aux activités menées par le Centre dans le cadre du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (voir à la rubrique des programmes mondiaux).
L’ACDI a choisi le Centre parlementaire pour faire fonction d’agence canadienne d’exécution dans la mise en oeuvre, avec la Chambre des représentants du peuple del’Éthiopie, d’un projet de 4 millions $ destiné à assurer le renforcement des capacités. Ce projet d’une durée de cinq ans est axé sur le renforcement des moyens d’action des comités pour leur permettre d’assumer leurs fonctions de contrôle, sur l’expansion du service de la recherche et de la consultation de la Chambre des représentants du peuple, et sur la création d’une commission des droits de la personne et d’une charge de protecteur du citoyen. Le projet vise également à développer les relations entre le parlement et la société civile et à renforcer les politiques en matière d’équité entre les sexes. Un ancien président de la Chambre des communes du Canada, M. John Bosley, C.P., est le directeur du projet en résidence à Addis Abeba. Pendant l’exercice écoulé, le Centre a conduit une mission préliminaire pour lancer le projet, mais les activités ont été retardées en raison des hostilités entre l’Éthiopie et l’Érythrée et des élections législatives.
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De concert avec les comités des comptes publics et des finances, le Centre a entamé la mise en oeuvre du Projet d’appui au Parlement du Ghana. Placé sous la commandite de l’ACDI, ce projet comporte quatre grands volets: des ateliers en comité, un poste de coordonnateur des ressources documentaires au service des comités, une initiative de communication sociale dans le nord du Ghana et des liens avec les comités homologues ailleurs en Afrique ainsi qu’avec le Colloque laurentien. M. Steve Langdon, un ancien député au Parlement canadien, est le directeur de ce projet. Asie EnAsie, le Centre a poursuivi ses activités auprès de l’Assemblée nationale duViêtnam dans le cadre du Projet d’aide à la mise en oeuvre des politiques financé par l’ACDI. Agissant en partenariat avec le cabinet ExpercoStikeman Elliott, le Centre a organisé la visite au Viêtnam de plusieurs parlementaires et experts canadiens, en matière de procédure notamment, qui ont participé à deux ateliers. Il a également piloté deux missions d’étude effectuées au Canada par des députés influents de l’Assemblée nationale. Les activités conduites par le Centre auprès des commissions des affaires sociales et des affaires juridiques ont été axées sur les mécanismes parlementaires, les pouvoirs de contrôle des assemblées législatives, ainsi que sur l’élaboration des politiques dans les domaines de la sécurité sociale, de l’égalité entre les sexes, du droit familial et du droit matrimonial. Le Centre a également poursuivi ses travaux auprès de l’Assemblée populaire nationale de la République populaire deChine(ANPC). De concert avec la commission des affaires parlementaires et le service de la recherche du comité permanent, il a coordonné 4 missions d’étude effectuées au Canada par des fonctionnaires parlementaires de l’Assemblée pour venir étudier le processus d’élaboration des politiques et les mécanismes parlementaires, la participation du public, le droit foncier et le droit fiscal. Le Centre a également commencé à travailler avec l’Assemblée provinciale populaire du Jiangsu, et il a accueilli un fonctionnaire de l’ANPC en détachement officiel.
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Pendant l’exercice écoulé, le Centre parlementaire a été choisi par l’ACDI pour mettre en oeuvre au Parlement duCambodgeun projet de 5 millions $ pour le renforcement des capacités. Ce projet d’une durée de 5 ans a pour but de doter le parlement cambodgien de meilleurs moyens d’action pour lui permettre de fonctionner plus efficacement en tant qu’assemblée législative démocratique. Ce projet sera axé sur le renforcement de 3 éléments constitutifs de l’activité parlementaire: les secrétariats, l’examen des lois et la députation au service des électeurs. Il débutera au printemps 2001. Europe centrale et Europe de l’Est Financé par l’ACDI, leProgramme parlementaire CanadaRussiedepuis existe sept ans. En collaboration avec le parlement fédéral russe (la Douma d’État et le Conseil de la Fédération), il a permis d’organiser une mission d’étude au Canada à l’intention du comité des affaires du Grand Nord de la Douma, et une autre offerte aux membres du comité des affaires fédérales, de la politique régionale et des arrangements fédératifs du Conseil de la Fédération. Le volet du projet intéressant les assemblées législatives régionales du Nord a permis d’offrir à des représentants des districts (okroug)autonomes des Iamalo Nenets et des KhantysMansis de venir étudier au Canada le dossier de la mise en valeur des ressources naturelles, et à des représentants du territoire (kraï) de Krasnoyarsk et de la république de Komi l’organisation des administrations locales. Un projet conduit enBulgariepermis au a Centre parlementaire de travailler avec l’Assemblée nationale bulgare afin de sensibiliser les parlementaires au rôle et aux fonctions d’un protecteur du citoyen. Pendant l’exercice écoulé, le projet a donné lieu à une série d’activités dont des colloques offerts dans le pays même à des fonctionnaires, des parlementaires et des représentants d’ONG, ainsi qu’à une comparution à titre de témoin devant l’Assemblée nationale. Par ailleurs, une délégation de parlementaires bulgares (accompagnée par un membre d’une ONG) est venue au Canada pour étudier le
fonctionnement des bureaux des protecteurs du citoyen de différentes provinces, ce qui a débouché ultérieurement sur le dépôt d’une proposition de loi portant création d’une charge de protecteur du citoyen, un texte qui est actuellement à l’étude à l’Assemblée nationale bulgare.
Stages à l’étranger
Pendant l’exercice écoulé, quinze jeunes diplômés universitaires du Canada ont été détachés dans plusieurs assemblées législatives nationales et provinciales auprès desquelles le Centre travaille, en l’occurrence les neuf assemblées législatives provinciales de l’Afrique du Sud et les parlements de l’Éthiopie, du Ghana, de l’Ouganda et de la Hongrie. Un autre stagiaire a été affecté au Contact Trust, un organisme de surveillance des institutions parlementaires basé en Afrique du Sud, et un dernier a été envoyé en mission pour aider à la mise en place d’un réseau mondial des parlementaires contre la corruption (GOPAC). Tous ces stagiaires offrent des services d’appui sur le terrain aux assemblées législatives auprès desquelles ils sont détachés et resserrent les liens entre le Centre parlementaire et les parlements dont il est le partenaire. B)PROGRAMMESRÉGIONAUXETMONDIAUX Des parlementaires et des politiques contre la corruption LeRéseau des parlementaires africains contre la corruption (RPACC) Le Centre parlementaire a continué à appuyer les activités menées par le réseau afin de sensibiliser les politiciens au rôle que les parlements peuvent jouer pour assurer l’imputabilité et la transparence dans les mécanismes de gouvernance. Le réseau aide les parlementaires à entreprendre des initiatives concrètes pour combattre la corruption. Il a ainsi organisé un atelier sur le thème “Le rôle des parlementaires dans la lutte contre la corruption” dans le cadre de la 9ième conférence internationale contre la corruption qui s’est tenue à Durban (Afrique du Sud) en octobre 1999. Cet atelier a donné au réseau une plus grande visibilité et lui a permis de nouer des contacts dans le monde
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parlementaire africain. Pendant l’exercicé écoulé, le RPACC s’est doté d’une charte et a ouvert un secrétariat permanent à Kampala dans les locaux du parlement de l’Ouganda. Il a par ailleurs constitué des chapitres locaux au Kenya, en Ouganda, au Bénin, en Tanzanie, au Ghana, en Afrique du Sud et au Zimbabwe, et a créé sa propre page Web (http://www.apnac.org). Son secrétariat a publié en juillet 2000 son deuxième bulletin dans lequel il expose les objectifs du réseau et fait part des réactions des médias après sa création, des rapports d’activité des membres et des initiatives internationales en projet dans la lutte contre la corruption. Le RPACC a tenu sa deuxième assemblée générale annuelle dont l’ordre du jour comportait l’élaboration d’un plan de travail pour 20002001.
Avec le concours de l’Institut de la Banque mondiale, la création d’uneOrganisation mondiale des parlementaires contre la corruptiona commencé à être mise en chantier sous la direction de John Williams, député et président du comité des Comptes publics de la Chambre des communes du Canada.
Le Centre parlementaire servira de secrétariat provisoire à l’organisation jusqu’à son assemblée constitutive qui aura lieu en septembre 2002.
En Asie, le Centre a organisé des ateliers sur la lutte contre la corruption à l’intention des parlementaires du Cambodge, de la Thaïlande et de l’Indonésie, un projet cofinancé par l’ACDI et le Fonds pour le développement des institutions et de l’appareil judiciaire en Asie du SudEst (SEAFILD). Pour l’exécution de ce projet, il s’est associé à l’Institut thaïlandais du roi Prajadhipok, à l’Indonesia Corruption Watch et au Centre pour le développement social
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au Cambodge. Dans le cadre de cette initiative, plus de 400 exemplaires deCombattre la corruption: Manuel du parlementaired’un autre article et pertinent traduits en thaï et en khmère ont été distribués aux députés et aux représentants de la société civile des trois pays.
Des parlementaires et des politiques à l’appui de la réduction de la pauvreté LeColloque laurentien, une semaine de réunions entre parlementaires de tous pays organisée au Canada, est le vecteur de recherche à partir duquel le Centre parlementaire lance ses programmes mondiaux. Conduit en partenariat avec l’Institut de la Banque mondiale et l’ACDI, le colloque sert à renforcer les capacités des parlementaires dans les dossiers de politique publique essentiels. Le thème de cette année, Des parlementaires et des politiques à l’appui de la réduction de la pauvreté, a été inauguré en avril 2000 par un forum de discussion en ligne entre parlementaires. Par la suite, 15 participants venant du monde entier se sont réunis en colloque pendant une semaine à Cornwall (Ontario) afin de discuter des moyens pratiques que les parlementaires pourraient utiliser pour contribuer à l’élaboration et à la mise à exécution productive de politiques destinées à lutter contre la pauvreté. Le colloque proprement dit avait à son programme des séances d’information sur les politiques, des discussions en petits groupes, des sessions d’information sur les technologies habilitantes et des vidéoconférences avec des parlementaires à Washington, AddisAbeba et Accra. Au printemps 2001, le Centre publiera un manuel qu’il utilisera pour mettre au point et organiser des cours de perfectionnement professionnel à l’intention des parlementaires.
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ARTIEIII:RAPPORTFINANCIER P
RAPPORT FINANCIER DISPONIBLE SUR DEMANDE
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