Vincent Monteil. L Islam noir  ; n°2 ; vol.168, pg 225-226
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Revue de l'histoire des religions - Année 1965 - Volume 168 - Numéro 2 - Pages 225-226
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Publié le 01 janvier 1965
Nombre de lectures 68
Langue Français

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Montserrat Palau-Marti
Vincent Monteil. L'Islam noir
In: Revue de l'histoire des religions, tome 168 n°2, 1965. pp. 225-226.
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Palau-Marti Montserrat. Vincent Monteil. L'Islam noir. In: Revue de l'histoire des religions, tome 168 n°2, 1965. pp. 225-226.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1965_num_168_2_8287NOTICES : BIBLIOGRAPHIQUES 225
dhisme, non pas seulement sur celui que l'on pratique aujourd'hui en
Birmanie, maissur l'ensemble du bouddhisme de langue pâli, et il
aide beaucoup à le comprendre.
André Bareau.
Montserrat . Palau Marti. — Le Roi-Dieu au Bénin. Préface
d'Hubert Deschamps. Ouvrage publié avec le concours du C.N.R.S.,
Berger Levrault, Paris, 1964, 259 p., 2 cartes, 6 croquis,. 20 photo
graphies. — C'est en étranger que j'ai abordé ce livre. Engagé dans
l'étude de la royauté sacrée (qui fut naguère le thème central d'un
congrès d'histoire des religions), il m'importait de quitter provisoir
ement mon domaine asiatique pour examiner la situation -dans une
région très éloignée de la mienne, en l'occurrence en Afrique occident
ale, ou plus exactement au Bénin (pays yoruba et aja). Ma compét
ence en la matière est donc très limitée.
Le livre de Mlle Palau, Marti me paraît être une très complète
et très bonne description, un peu sèche, mais faite avec le plus grand
soin ; sans préoccupations littéraires, mais avec un souci de la précision
et du détail. S'il est une heureuse leçon de méthodologie qui peut
servir à chacun, il doit surtout éveiller l'intérêt des africanistes :
il y a peu de vues d'ensemble, peu de commentaires, de comparatisme,
d'explications de mythes ou . de croyances. Les théories que nous
rencontrons, discrètement introduites dans le corps du sujet, peuvent
être acceptées ou rejetées. Ainsi, dès la p. 14, il semble vrai que
« toutes les indications d'ordre numérique doivent être reconsidérées
du point de vue des mythes » (cf. aussi pp. 176 ss.). Il est moins sûr
qu'il faille rejeter l'historicité des décès des souverains, quand ceux-ci
sont morts sans effusion de sang, sous prétexte que les rites exigent
un trépas non sanglant. Le respect d'une prescription (ne pas faire
couler le sang du roi) peut avoir, comme nous en trouvons de nomb
reuses preuves en Asie centrale, incité à exécuter le prince par stran
gulation ou étouffement. Dire qu'une décollation a été déguisée en
mort non sanglante pour « que les faits soient présentés en accord
avec les nécessités du mythe » est peut-être imprudent. La conclusion
(pp. 217-227) donne enfin une image subtile et fine de la personnalité
du roi, à la fois double et unique parce que « sa dualité n'est qu'une
façon d'exprimer l'unité ».
J.-P. Roux.
Vincent Monteil. — L'Islam noir, Paris, Éd. du Seuil, 1964,
367 p. ill., pi., .cartes (coll. Esprit « Frontière ouverte »). — Pour
l'Afrique, « les statistiques sont rares, peu accessibles, souvent absentes.
On ne peut que se faire une idée et donner des appréciations vra
isemblables ». Ainsi, l'auteur estime qu'un peu plus du quart d'hommes
noirs qui peuplent l'Afrique au sud du Sahara sont Musulmans (soit
quelque 40 ou 50 millions de personnes). Leur répartition sur le
: 226 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
continent est très inégale : une vingtaine de millions se trouvent
réunis, dans la région nord de la Nigeria principalement ; en Afrique
orientale, on en trouve une quinzaine de millions et un chiffre compar
able dans l'Afrique occidentale (dénomination qui correspond à un
vaste territoire s'étendant du Sénégal au Tchad). Toutefois, dans le
présent ouvrage, « les exemples concerneront surtout l'Afrique de
l'Ouest, Nigeria compris, qui rassemble d'ailleurs près des trois quarts
des Musulmans d'Afrique ».
L'auteur envisage un grand nombre de problèmes, d'ordre histo
rique et actuel, comme l'indiquent les en-têtes de chapitre : Les
hommes et les sources, La pensée sauvage, Les fétiches ont tremblé,
Les cinq piliers de la foi, Marabouts en noir et blanc, La marche des
femmes, Recherche d'une église, Le don des langues, La voie africaine
du socialisme, Courants et tendances, L'Islam noir en marche.
Ainsi, dans la partie historique, depuis le Ghana, cité « pour la
première fois à la fin du vine siècle », jusqu'aux exploits et entreprises
de Samory à la fin du xixe siècle, l'auteur envisage les anciennes
formations politiques du Tekrour, Mali, Songhay, Bornou, les Fouta
et les États haoussa-peul.
Sont envisagés ensuite les problèmes que pose l'introduction et la
diffusion de l'Islam dans le monde négro-africain. « L'Islam noir ne
peut se définir que par rapport à l'animisme », nous dit-on, très juste
ment. Ainsi, « la famille musulmane reste cernée par trois problèmes
principaux : la dot des filles, la polygamie des femmes et le matri-
lignage des mères ». Nous pensons que ce dernier point, au moins,
demanderait une définition précise des termes employés à la p. 326
(citation supra), d'autant plus que l'auteur se limite à évoquer rapide
ment cette question juste au début de l'ouvrage : « la femme et le
matrilignage sont longtemps restés le pivot de la société » (p. 35).
Les Africains au sud du Sahara islamisés ont gardé, par ailleurs,
les traits caractéristiques, de sorte que l'Islam noir doit être étudié en
évoquant constamment les cultures proprement africaines. Aujourd
'hui, « religion en pleine expansion, vivante et dynamique », il est
difficile d'affirmer si cette expansion se poursuivra dans l'avenir. La
réponse à cette question dépendrait, « dans une large mesure, de
facteurs politiques, économiques et sociaux dont la clé ne se trouve
probablement pas en Afrique ».
Montserrat Palai; Marti.
Marcelle Urbain-Faublée. — L'art malgache. -— Préface de
Ch.-A. Julien, Paris, Presses Universitaires de France, IÍH53. VII,
141 p. illus., carte. — Dans sa Préface, M. Julien fait bien ressortir
le but de l'ouvrage que nous présentons aujourd'hui à nos lecteurs :
« Le souri de Marcelle Urbain-Faublée est plus ethnographique qu'es
thétique », dit-il. En effet, l'auteur présente des objets et des monu
ments qu'elle décrit avec minutie et précision, et se préoccupe moins

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