Développement durable - Accueil - Espace Economique Francophone
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Extrait

Développement durable, et solidarité
missionD. |
Objectif stratégique n°1 :Contribuer par la coopération aux efforts de réducation de la pauvreté dans une stratégie de développement durable
> Améliorer les conditions d’élaboration et de mise en oeuvr e de stratégies nationales de développement durable
> Développer les pratiques de gestion durable des r essources naturelles et de l’énergie
> Améliorer l’accès aux financements pour le développement
> Accroître les capacités des collectivités à participer au processus de développement durable
Objectif stratégique n°2 :Contribuer à l’intégration des pays en voie de développement et des pays les moins avancés à l’économie mondiale
> Améliorer la participation des pays francophones en développement aux processus de régulation multilatérale
> Réduire la fracture numérique dans les pays francophones en développement
44 Programmation 2006-2009
Le développement durable dans une Francophonie solidairePrincipe fondateur de la communauté francophone, qui réunit des pays allant des plus riches aux plus pauvres de la planète, la solidarité détermine autant la stratégie politique que la coopération de la Francophonie. Le premier des Objectifs du millénaire pour le développement adoptés en 2000, est de “réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à 1 dollar par jour”. Tous les acteurs de la coopération affichent pour priorité absolue la réduction de la pauvreté.
La contribution de la Francophonie à cet effort s’inscrit dans une stratégie de développement durable qui favorise l'accès à l'énergie dans une démarche de maîtrise des ressources et des coûts, et de promotion des énergies renouvelables respectueuses de la nature et accessibles aux populations démunies. Elle intervient également pour améliorer l’accès aux financements publics et renforcer les capacités des communautés locales à participer au processus de développement
La Francophonie soutient par ailleurs l’intégration des pays francophones en voie de développement dans l’économie mondiale en les aidant à participer pleinement, pour préserver leurs intérêts, aux négociations internationales - aussi bien en matière de commerce que dans le domaine de l’environnement et du déve-loppement durable - et agit pour réduire la fracture numérique qui handicape ces pays dans leurs efforts d’intégration.
Maîtriserl’énergie et protéger l’environnement
L’accès à l’énergie et la gestion durable des ressources naturelles comptent parmi les conditions essentielles du développement. La prise de conscience suscitée voici quinze ans par la Conférence de Rio sur l’environnement et le développement n’a pas encore permis d’enrayer les menaces pesant sur les écosystèmes et les ressources naturelles. Les modes de production et de consommation continuent de dégrader la biodiversité, d’augmenter les gaz à effet de serre et d’accélérer la désertification. Parallèlement, le secteur énergétique est en pleine mutation : nouvelles régulations mondiales et change-ments technologiques.
L’INSTITUT DE L’ÉNERGIE ET LE L’ENVIRONNEMENT DE LA FRANCOPHONIE,centre d’excel-lence créé il y a vingt ans et situé à Québec, est chargé de la mise en oeuvre des actions de la Francophonie en faveur du dévelop-pement durable.
POUR UNE GESTION DURABLE DES RESSOURCES Les populations les plus démunies, qui sont aussi les plus dépendantes de leur milieu, sont les plus exposées à la dégradation de l’environnement. Elles ont besoin, pour améliorer leurs conditions de vie, de disposer de sources d’énergie peu coûteuses, facilement accessibles et respec-tueuses de l’environnement. De nombreux pays membres de la Francophonie sont dans cette situa-tion. La gestion durable des r essour-ces, la promotion de l'utilisation
rationnelle de l'énergie et des sources d'énergie renouvelables ainsi que l'accès à l'eau potable, sont essentiels. Dans cette optique, l’IEPF accompa-gne les pays en développement dans la conception et la mise en oeuvre de leurs politiques nationales pour une meilleure gestion et utilisa -tion des ressources naturelles, éner-gétiques notamment, en intégrant la prise en compte de l’envir onnement dans une perspective durable et équitable. L’IEPF joue le rôle de conseil et d’expertise auprès des Etats ; réalise des projets pilotes sur le terrain pour l’identification d’éner-gies renouvelables issues du milieu local telles que la micro hydroélectri-cité ou ou les bioénergies. L’initiative francophone pour un développement propre favorise notamment la lutte contre les chan-gements climatiques.
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Programmation 2006-2009
FORMER ET INFORMER Les actions de formation et de renforcement institutionnel visent à développer les compétences par exemple en économie de l’environnement et en évaluation environnementale et à promouvoir la gestion durable des ressources natu-relles avec la maîtrise des conditions sociales et financières qui en assu-rent la pérennité. La production en français et la diffusion de l’informa-tion professionnelle et stratégique sur les technologies, les procédés, les idées novatrices ou les négocia-tions favorisent l’échange entre les acteurs dans les pays francophones.
Médiaterre, le système mondial d’in-formation francophone sur le déve -loppement durable sur Internet www.mediaterre.org, met en commun les savoirs et les compétences et donne accès à toute l’actualité en français, présentée par thèmes (eau, biodiversité, déchets, désertification, énergie, forêts, santé…), par zones géogra-
www. iepf.org
phiques et par acteurs (femmes, jeunes, scientifiques). Plus de 60 dépêches sont publiées par semaine et 2 millions de pages consultées chaque mois. Des publications périodiques -la revueLiaison Énergie Francophonie (trimestriel tiré à 3 200 exemplair es) et le bulletinObjectif Terre(1 200 ex) - ainsi que des guides, manuels et ouvrages spécialisés sont édités, tel-L’Atlas des expertises et compé tences en biomasse-énergie en Francophoniequi recense 227 intervenants et organismes répartis dans 31 pays.
UNE PRÉSENCE ACTIVE DANS LES CONCERTATIONS INTERNATIONALES L’OIF appuie ses Etats membr es pour qu’ils participent pleinement aux grandes conférences et négocia-tions internationales sur l’environne-ment et le développement durable : des textes de référence, des guides de négociation et des argumentair es sont élaborés en langue françaiss et sont mis à disposition des déléga -tions. Des concertations entre les délégués des pays francophones ainsi que des ateliers de réflexion sur les principaux enjeux sont organisés en marge de ses rencontres.
En outre, l’OIF accompagne les pays francophones dans l’application des conventions internationales sur la bio-diversité, les changements climati-ques et la désertification et dans le suivi des travaux de la Commission du développement durable : forma-tion des cadres nationaux à la for -mulation des projets, à la maîtrise des mécanismes de financement et aux techniques de négociation.
>
D’ici à 2009, l’OIF entend obtenir les résultats suivants : > Adoption et mise en œuvre d’une stratégie nationale de déve -loppement durable dans 3 pays francophones en voie de dévelop-pement
> Mise en place de systèmes d’informations énergétiques dans 5 pays (Cameroun, Gabon, Niger, Sénégal, Togo)
> Formation de 500 cadres insti-tutionnels, experts et acteurs de la société civile en économie de l’environnement et/ou en évaluation environnementale ;
> Mise en place de 2 nouvelles agences de maîtrise de l’énergie dans les pays les moins avancés
entreprises, chambres de commerce,
chambres consulaires, administrations
publques… sont développées. Ainsi, en Afrique de l’Ouest, le démarrage d’activités industrielles liées à l’artisanat est soutenu par des conseils techni -ques sur le contrôle de la qualité et par l’appui à la création d’un centre de for-mation des artisans fondeurs.
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de filières est l’une des voies explorées
proximité. Les relations et la concerta-
Réduire Pour améliorer les conditions de vie des populations, la Francophonie aide les communautés de base à développer la pauvretédes stratégies locales. elle appuie lesDans le même temps, pays dans leurs efforts d’amélioration de la gestion de la dette publique, tout en facilitant l’accès de leurs entreprises aux marchés de l’aide publique au développement.
dans la gestion des ressources publi-
>
au développement. Une meilleure
connaissance des règles et procédu-
marchés financés par l’aide publique
privés locaux à se positionner sur les
L’OIF renforce la capacité des secteurs
tion entre les acteurs économiques -
plans locaux dans 4 pays).
jets (23 micro-projets issus de 15
nat pour dynamiser la production par
Mieux exploiter le potentiel de l’artisa-
par l’OIF pour favoriser l’économie de
une culture d’entreprise et la création
ACCÉDER AUX MARCHÉS DE
DÉVELOPPEMENT
L’AIDE PUBLIQUE AU
permet d’améliorer la transparence
res de passation de ces marchés
ques, mais aussi l’efficacité de l’aide.
Dans les pays francophones du Sud
lement les efforts de l’UEMOA pour
à leurs procédures. L’OIF appuie éga-
et d'Europe centrale et orientale, 36 points d’accueil nationaux mis en oeuvre par des partenaires locaux assistent les entreprises dans l’identifi-cation des opportunités de marchés et dans la préparation des offres. Plus de 300 cadres du secteur public et privé
financement des bailleurs de fonds et
ont été formés aux mécanismes de
tion de la dette publique. En partena-
GÉRER LA DETTE La réduction du surendettement public peut permettre de dégager des fonds pour financer des stratgies nationales de développement. L’OIF appuie la
passation de marchés dans l’espace
améliorer et harmoniser les règles de
communautaire.
participe au financement de micropro-
riat avec le Commonwealth, elle met à
participation des 22 pays pauvres très
endettés (PPTE) à des réunions de
concertation ministérielle sur la ques-
> Mise place d’un service aux entreprises concernant l’accès aux marchés de l’aide publique au développement dans 20 pays
D’ici à 2009, l’OIF entend obtenir les résultats suivants :> Financement de 90 initiatives des communautés de base axées sur l’eau, la valorisation des res-sources et produits locaux
> Élaboration et mise en œuvre de 36 plans locaux de développe-ment dans 12 pays
la disposition de gestionnaires natio-naux de 8 pays la version française du logiciel de gestion de la dette CS-DRMS 2000+.
au financement de microprojets. l’OIF
formations, ainsi qu’une participation
avec des outils méthodologiques, des
(cadres, responsables et animateurs)
les acteurs institutionnels et associatifs
développement locaux et d’appuyer
tenus dans 30 pays.
Pour impliquer activement les commu-
nautés concernées, des accords-
cadres ont été signés avec 7 pays afri-
cais afin de les doter de plans de
tale. Créé en 1975, le PSD est un fonds multilatéral de solidarité alimenté par les contributions volontaires des États et gouvernements membres de la Francophonie. Il fonctionne par appels publics à propositions. Depuis 2004, 180 projets ont été sou-
jeunes des pays en développement et
des pays d’Europe centrale et orien-
et produits locaux. Une attention parti-
culière est portée aux femmes et aux
besoins essentiels tels que l’accès à
l’eau ou la valorisation des ressources
tives communautaires originales
concourant à la satisfaction des
Le Programme spécial de
développement (PSD) appuie les initia-
SATISFAIRE LES BESOINS ESSEN-
TIELS DES COMMUNAUTÉS
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Programmation 2006-2009
S’intégrerdans l’économie mondiale
Dans le contexte de la mondialisation, la Francophonie aide ses pays membres en déve-loppement à définir leurs politiques commerciales et d’investissement, à mieux défendre leurs intérêts commerciaux et à mener à terme les négocaitions multilatérales.
FORMATION AUX NÉGOCIA-TIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES Dans les pays francophones en développement, particulièrement ceux d’Afrique subsaharienne, l’offre commerciale reste peu diversifiée et dominée par des produits primaires à faible valeur ajoutée.
Des infrastructures physiques et administratives insuffisantes, un climat politique souvent incertain, un secteur privé peu performant limi-tent leur participation au commerce mondial. L’agenda des négociations commerciales internationales est particulièrement chargé pour la période 2007-2009, surtout pour ces pays. Certains négocient leur accession à l’OMC tandis que d’autres doivent faire face aux négociations du cycle de Doha ou mener de front les négociations d’accords de partenariat économiques avec l’Union européenne. Alors que la pression sur les person -nes ressources disponibles va cres-cendo, la multiplicité des fr onts de négociations et l’obligation d’exécu -
ter les engagements déjà souscrits risquent d’éroder les capacités exis-tantes.
Pour permettre à ces pays de s’adapter plus rapidement aux exigences du marché mondial et d’en tirer profit, la Francophonie suscite, en amont des négociations internationales, des concertations permettant l’échange d’informations, l’identification des intérêts économiques et commerciaux et l’élaboration de positions de négociation cohérentes. Elle met à disposition expertise et équipements et diffuse l’information pertinente en français. Des forma-tions et des ateliers thématiques animés par des experts sont destinés aux diplomates et délégués franco-phones en poste à Genève ou accrédités auprès de l’OMC. Des pôles régionaux de formation des cadres ont été mis en place pour accroître l’expertise franco-phone en négociations commercia-les dans les pays en développe-ment. Les formateurs sont des experts des organisations internatio-
nales, des universitaires, des cadres des organisations régionales et des ministères en charge du Commerce.
Avec 18,9 % des exportations et 19 % des importations mondiales, les pays francopho-nes représentent 19 % du commerce mondial de marchandises, en progression de près de 4 points par rapport à 2002.
DES STRATÉGIES COHÉRENTES POUR LES ACP Parallèlement aux négociations intra régionales destinées à la construction de marchés régionaux et celles qui s’inscrivent dans le cadre de l’OMC, les pays ACP (Afrique-Caraïbe-Pacifique) sont engagés depuis 2004 dans les négociations d’accords de partenariat économique avec l’Union européenne.
Un projet de renforcement des capa-cités de ces pays en formulation, négociation et mise en œuvr e de politiques commerciales cohérentes est mis en oeuvre par l’OIF avec le Secrétariat du Commonwealth et avec l’appui de l’Union européenne. Il a permis de placer 18 conseillers en négociations commerciales interna-tionales auprès de16pays africains et3organisations régionales africai-nes et de former, en 2006, 1 685 opérateurs et agents lors de 42 séminaires.
FAVORISER L’INTÉGRATION RÉGIONALE Même en mettant de côté le différentiel de développement économique, la grande majorité des pays francopho-nes du Sud ne pèse pas suffisam-ment en termes de marchés et de populations pour pouvoir négocier,
sur un pied d’égalité, avec des par-tenaires du Nord regroupés pour leur part dans des instances régionales plus ou moins intégrées. Au-delà de l’appui à la conception de politiques commerciales, un appui à l’intégra-tion régionale au Sud s’impose. La Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, la Commaunauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, et l’Union économique et monétaire ouest-africaine sont les trois organisations d’intégration régionale en Afrique, chefs de file de la plupart de ces négociations. Elles sont appelées à jouer un rôle moteur dans la réflexion, la coordination des positions et la mise en œuvr e des négociations. L’OIF coopère étroite-ment avec ces organisations en mettant à leur disposition des experts et en organisant des ateliers régionaux de groupements profes-sionnels francophones.
Le volume des échanges entre les pays francophones repré-sente 19% du total de leurs échanges commerciaux mon-diaux évalué à 3 500 millions de dollars.
>
D’ici à 2009, l’OIF entend obtenir les résultats suivants : > Mise en place de 3 plates-formes opérationnelles d’experts en formulation,négociation et mise en peuvre de politiques commer-ciales dans les zones Cedeao, Cemac et UEMOA, associant 23 pays ACP francophones et les 4 pays francophones membres de la CEEAC > Formation de 400 hauts cadres, dont au moins 30% de femmes, d’Afrique et d’Asie à la négocia -tion et à la gestion de politiques commerciales > engagement par 6 pays franco -phones les moins avancés dans la redéfinition de leur politique commerciale en rapport avec leurs objectifs de croissance et de réduction de la pauvreté
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Programmation 2006-2009 :
SOUTENIR LES INDUSTRIES CULTURELLES Au-delà de l'appui à la création, à la production et à la diffusion des pro-duits et contenus culturels où le recours au numérique occupe une place de plus en plus importante, l'OIF entend contribuer à la construction de véritables industries culturelles dans les pays du Sud qui regorgent de talents créatifs, particu -lièrement dans le domaine de la musique mais aussi du cinéma et de l'édition. Tout en aidant ces pays à intégrer l'économie de la culture dans leur stratégie de développement, l'OIF aide à la structuration du secteur par la formation des entrepreneurs en gestion des entreprises et en formu-lation de projets. Face aux difficultés que connaissent les entreprises productrices de biens et services culturels pour accéder aux financements pour , 3 Fonds de garantie des industries culturelles dans 9 pays octroient des garanties à hauteur de 70% aux établisse -ments de crédit locaux qui financent des projets d'entreprises culturelles. Les banquiers opérant dans les pays du Sud sont formés au financement de projets culturels.
La réglementation et la législation en matière de culture étant décisives dans la réussite de ces entreprises, l'OIF organise des concertations et des formations, en partenariat avec des organisations internationales, régionales ou professionnelles, sur des sujets tels que les droits d'au-teur, la lutte contre la piraterie et le statut des créateurs. Les entr epre-neurs culturels africains des filières musique et image, sont formés en formulation de projets et gestion d’entreprises culturelles.
>D’ici à 2009, l’OIF entend obtenir les résultats suivants : > Organisation d’une dizaine de sessions de formation à l’inten-tion des entrepreneurs culturels dans les domaines du cinéma, de la musique et de l’édition
> Accès au financement d’un nombre conséquent d’entreprises culturelles grâce aux fonds de garantie.
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