Paléontologie française; description zoologique et géologique de tous les animaux mollusques et rayonnés fossiles de France

Alcide Dessalines D' Orbigny

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• Paleontology

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Extrait

PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE
01'
DESCRIPTION
DES FOSSILES DE LA FRANCE
continuée
PAR UNE RÉUNION DE PALÉONTOLOGISTES
sous
LA DIRECTION D'UN COMITÉ SPÉCIAL
2« Série. — VÉGÉTAUX
PLANTES JURASSIQUES
PAR
LE COMTE DE SAPORTA
TOME II
Cycadées
r
PARIS
G. MASSON, ÉDITEUR
LIBRAIRE DE L'aCADÉMIE DE MÉDECINE
Place de l'ÉcoIe-de-Médecine, 17.
187bf . i.
Tî
O7
Sectî>
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À 2:^è
1^'PALEONTOLOGIE
FRANÇAISE
—DEUXIÈME SÉRIE. VÉGÉTAUX.
TERRAIN JURASSIQUE
CYCADEES
Les Cycadées, qu'on les considère simplement comme
ordre, qu'on les élève au rang de classeun ou qu'on les
regarde, qui nous paraît plus voisin de la vérité,ce comme
constituant un groupe d'une valeur toute spéciale, se lient
incontestablement aux Conifères lapar nature de leurs
fibres ligneuses, la nervation de leurs frondes et la struc-
ture de leurs organes reproducteurs» Elles rappellent en
même temps les Palmiers par le port et à certains égards
les Fougères. Plus que les autres Phanérogames, elles sem-
blent opérer une transition vers les Cryptogames peut-;
êtremême cette s'opérait-elle autrefois par l'in-
termédiaire des Sigillariées dont la tige, selon M. Bron-
gniart présentepar sa disposition intérieureune grande(1),
analogie avec celle des Cycadées.
Tab. des(1) genres de vég. foss., p. 55.
Végétaox.— J. 1PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE.2
premières Cycadées probables, quoique encore bienLes
éloignées de celles quenous connaissons, sont les Nœgge-
ralhiées qui se montrent dans le Carbonifère moyen et
Permien. Lescontinuent dans le Nœggerathia proprement
Sternb.,dits, dont le N. foUosa est le type, présentent(1),
g^irnies de foliolesdes feuilles pinnées, en coin à la base,
nervures divergent vers undont les sommet générale-
denté ou fimbrié. On avait jusqu'ici rangé dans lament
môme tribu, sous le nom de Pychnophyllum ou Cordaites,
d'autres folioles éparses, plus ou moins longuement atté-
nuées inférieurement, parcourues par des nervures longi-
aboutissant unetudinales à terminaison supérieure arron-
tronquée. Ces organes paraissaientdie ou avoir appartenu
une fronde dont elles se seraient détachées, età effective-
ment cette provenance ne saurait être contestable pour
certaines d'entre elles, dont nos figures 4-7, pi. repré-78,
beaux spécimens mais lessentent de ; observations ré-
centes de M. Grand'Eury, appuyées de l'assentiment de
démontré qu'uneM. Brongniart, ont grande portiondesem-
désignéespreintes souslenomdeCorc?aïVesdevaientôtrecon-
représentant des feuilles simplessidérées comme et avaient
à un type de Gonifère paléozoïque, dont laappartenu vraie
serait intermédiaire auxDammaréesplace et aux Taxinées,
dont les Dadoxylon représenteraient le bois. Laet ressem-
blance qui a porté à confondre jusqu'ici, sous le nom com-
mun de Cordaites, des feuilles de Conifères et des folioles
de Nœggeratbiées, s'expliquerait pourtant par cette par-
que les Cordaites de Grand'Eury,ticularité M. à tiges plu-
sieurs fois ramifiées-dichotomes, à rameaux terminés
chacun par un bouquet de longues feuilles rappelant par
FI. d.(l)Sternberg, Vorw., 1, lab.