Qu est-ce qui fait avancer la gestion des déchets?
44 pages
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Qu'est-ce qui fait avancer la gestion des déchets?

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

E
NROUTEVERSUNNOUV
fQaiuteasvta-cneceqrui la gestion des déchets?
Stockage (p 18) De la décharge sauvage au centre de stockage écologique
Reportage (p 35) Singapour : drastique pour l’environnement
EAUMONDE
Histoire (p 40) 1853, année racine de Veolia
INDUS
3
TRIEL
beomerliEDCT tesC21ELLOollecte s à la cffnoinre stec ihreuatindro rap eétsissa
De la destruction par le feu à la production d’énergie
Toxique à ras de terre, bouclier dans la stratosphère
02
De la décharge sauvage au centre de stockage écologique
22INCINÉRATITON
18STOCKAGE
30DÉVELOPPEMENT DURABLE: jusqu’où ne pas aller trop loin ?Multinationales
26OZONE
35REPORTAGE
40HISTOIRE
Singapour : drastique pour l’environnement
1853, année racine de Veolia
SOMMAIRE
04DOSSIER
Qu’est-ce qui fait avancer la gestion des déchets ?
ÉDITO Lpret pros devitéeeds  é ement, oEnvironnccsaoidnfferl on  erspemee rett selitcatcep evi ans 150oicion vaditf noa Veolia u groupeirigend xuà,l odee Eas én Galérapmoeing ed C al retourner sur leur passé et de se projeter dans leur futur. Condenser en quelques pages les innovations techniques qui ont rythmé l’évolution de la collecte et du traitement des déchets sur plus d’un siècle donne à réfléchir pour l’avenir. Derrière ces avancées se dessinent les mutations des sociétés et des mentalités, celles des particuliers, des industriels comme des collectivités, se révèle la façon d’organiser la ville, d’agir sur la nature, de considérer la pollution, de prendre en compte la santé – autant de sujets sur lesquels s’interroge le monde contemporain quand il pense au lendemain. Revenir sur les années où les sociétés occidentales entraient dans l’ère industrielle éclaire les problèmes actuels que rencontrent les mégalopoles des pays émergents. Cela met aussi en évidence que les progrès accomplis au Nord sur plusieurs décennies ne peuvent être assimilés et réalisés séance tenante au Sud. Regarder en arrière fait également saisir la formidable évolution de nos métiers et leur progres-sive reconnaissance sociale. Aux chiffonniers, biffins et autres boueux ont succédé des ripeurs – qui trouvent dans leur travail la voie de l’insertion sociale – et des emplois hautement quali-fiés d’ingénieurs, chimistes, logisticiens, biologistes, électriciens, agronomes, informaticiens… Dans les pays où ils sont encore relégués au rang de marginaux, il nous incombe de former et de rendre dignité à ceux qui participent tous les jours à la propreté de la planète. À la lumière du passé enfin, l’accumulation nuisible des déchets, liée à l’urbanisation et à l’élévation du niveau de vie, amplifiée par la transformation des modes de production et de consommation et par la création de matériaux imputrescibles – plastiques en particulier –, apparaît relativement récente. Naguère dans nos campagnes, point de déchets. Le cycle “ récu-pération - recyclage ou retour à la terre ” renvoyait au principe “ rien ne se perd, tout se trans-forme ”. Bannir le gaspillage, tel est bien le comportement qu’impose le développement dura-ble. Les politiques environnementales exemplaires renouent avec les gestes ancestraux de l’économie rurale – séparer finement les résidus pour s’en resservir ou les restituer à la nature de la façon la moins dommageable. Des industriels reviennent sur leurs pas en arrêtant la pro-duction de matériaux nocifs pour l’environnement, tel le PVC. La conception de produits ou de process de fabrication économes en ressources naturelles va dans le même sens, celui d’une rupture avec les réflexes dispendieux propres à la société de consommation. En deçà des programmes de recherche et des innovations technologiques, le progrès pour l’environnement passe par des comportements, sinon régressifs, tout au moins récessifs !
Denis Gasquet Directeur général d’Onyx
03
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