Régime pluviométrique de la France - article ; n°142 ; vol.26, pg 255-272
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Régime pluviométrique de la France - article ; n°142 ; vol.26, pg 255-272

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Description

Annales de Géographie - Année 1917 - Volume 26 - Numéro 142 - Pages 255-272
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1917
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Alfred Angot
Régime pluviométrique de la France
In: Annales de Géographie. 1917, t. 26, n°142. pp. 255-272.
Citer ce document / Cite this document :
Angot Alfred. Régime pluviométrique de la France. In: Annales de Géographie. 1917, t. 26, n°142. pp. 255-272.
doi : 10.3406/geo.1917.8579
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1917_num_26_142_8579REGIME PLUVIOM TRIQ DE LA FRANGE
PREMI RE PARTIE
CONSID RATIONS GEP RALES GION NORD-OLEST
CARTES PI VIII-XII
II pas été publié ce jour étude ensemble sur le
régime pluviométrique de la France Dans un mémoire sur le Régime
des pluies de Europe occidentale1 ai donné pour les trente années
1861-1890 les moyennes pluviométriques mensuelles et annuelles de
7ï stations et les cartes qui représentent la distribution de la pluie
surla surface comprise entre les parallèles 40 et 08 et les méridiens
18 et 14 Mais la France était représentée que par as stations
etles cartes étaient seulement échelle de 10000000 ce travail
ne pouvait donc être considéré que comme une esquisse provisoire
représentant seulement les traits généraux de la répartition des pluies
avais projeté depuis plus de trente ans de faire cette étude dé
taillée pour la France en comprenant toutes les stations au nombre
de plus de 3000 qui ont fourni depuis l.Sol des observations utili
sables Le travail énorme que nécessitaient la réunion la véritication
et le calcul de tous ces documents pu <itre mené que très lente
ment par suite de insuffisance numérique des collaborateurs que je
pouvais adjoindre pour celte tache Il est actuellement terminé et
paraîtra année par année en quatre parties si les ressources budgé
taires dont je puis disposer le permettent
Dans cet intervalle quelques éludes partielles ont été publiées
par divers auteurs sur certaines régions de la France Ces études
faites pour des périodes ditïerenles et plus courtes que celle que ai
adoptée ne sauraient faire double emploi avec les parties correspon
dantes du présent travail dans lequel on trouvera des données homo
gènes et strictement comparables pour toute la France
11 est inutile de développer ici la méthode employée pour ramener
toutes les séries une meine période je ai exposée autrefois en
détail2 elle est maintenant bien connue et été adoptée pour des
Annales liureau Central Mel- année 189ü Meni .uis 1S I 1:>;>-
192 cartes pi Hü-ltS Un résumé le travail dans 1rs lunules tle
Géographie 189 -18 15-24 Curie col lüOOCUU] pl
Régime des pluies de lu péninsule ibérique Ann Bureau Central Vêt
aunou Paris IS il- 194 Iti arles en pl.) 256 GIME PL VIOM TRIQüE
recherches analogues par un certain nombre auteurs en France et
étranger Le principe de cette méthode consiste prendre le rapport
des quantités de pluie moyennes fournies pour chaque mois par la
station considérée pendant la période comprennent les obser-
sations et par plusieurs stations de comparaison pendant la même
période En multipliant ensuite par ces rapports les hauteurs normales
de pluie des stations de comparaison on obtient la valeur normale
probable de la pluie dans la station étudiée ai indiqué depuis une
modification de cette méthode qui rend les calculs plus simples et
beaucoup plus rapides dans le cas assez fréquent où il dans une
région limitée un département par exemple un certain nombre de
stations réduire dont les observations comprennent les mêmes
années pourvu que le nombre de ces années soit assez grand vingt
ou vingt-cinq au moins On trouvera du reste exposé détaillé de
ces méthodes de calcul dans le mémoire complet2 dont cet article
est que le résumé et qui paraît en même temps que lui
Cette méthode de calcul repose sur hypothèse que les quantités
mensuelles de pluie dans deux stalions voisines sont dans un rapport
constant La discussion des observations montre que cette hypothèse
est légitime dès que le nombre années sur lesquelles porte la com
paraison est assez grand quinze ou vingt au moins Dans la publi
cation complète des résultats on négligé toutes les stations qui ne
fournissaient pas au moins cinq années complètes observations et
on désigné par un astérisque celles où la durée des
atteignait pas 25 ans Pour ces stations le total pluviométrique
annuel seul doit être considéré comme bien connu les valeurs
mensuelles restant plus douteuses
Une fois que on connaît les rapports des quantités de pluie de
deux stations il devient possible de les réduire la même période
ou période normale quelle que soit celle-ci Le choix de la
normale doit donc satisfaire seulement la condition que on possède
un nombre suffisant de stations de comparaison fournissant pour
cette période des observations complètes et homogènes ai pu réunir
ainsi pour la France et les contrées immédiatement limitrophes un
nombre convenable de stations de comparaison pour les 50 années
1851-1900 Ce nombre aurait été plus grand pour la période de 50 ans
1861-1910 mais avantage rai pas té bien appréciable et il paru
préférable de prendre comme période normale la seconde moitié du
xixe siècle est donc cette de 1851 1900 que toutes les
séries ont été uniformément réduites
Sur le calcul des observations triques Annuaire Soc Met de Fr.
1908 125-128)
Kludes sur le climat de la France égime des pluies Première partie Ann
Bureau Central Met. année 1911 Paris 1916 109-236 cartes pi 9-21) DE LA FRANCE 257
Avant étudier la distribution de la pluie sur une région donnée
il est utile de préciser la valeur des moyennes de déterminer la pré
cision elles comportent et les changements que on pourrait
craindre si on prenait les moyennes pour une période différente
plus longue ou plus courte
On doit se demander tout abord si les moyennes que on consi
dère et qui sont le résultat une simple opération arithmétique
ont une véritable signification physique ce qui est nullement
certain priori et est même évidemment pas vrai pour tous les
pays On peut aisément concevoir en effet une région où sous
influence de deux régimes opposés continental et maritime un
même mois serait une année autre tantôt très sec tantôt très
pluvieux sans jamais présenter un caractère intermédiaire Dans ce
cas la moyenne arithmétique serait dénuée de sens elle paraîtrait
indiquer une condition qui en réalité ne se rencontrerait jamais
dans cette région
Le calcul des probabilités permet de répondre cette première
question La moyenne arithmétique est la valeur la plus probable du
résultat cherché si cette moyenne est une quantité autour de laquelle
oscillent les valeurs observées réellement par laquelle elles passent
souvent et telle que les écarts individuels satisfassent sensiblement
dans leur grandeur et dans leur fréquence la loi des erreurs fortuites
On détermine alors au moyen de règles connues ce on appelle
Verreur probable une observation et on compare ce nombre les
écarts que présentent chacune des valeurs mensuelles de la pluie
avec leur moyenne arithmétique La théorie indique que sur 50 écarts
25 au plus doivent être supérieurs erreur probable et respective
ment 89 22 et 035 au double au triple et au quadruple de cette
erreur
Appliqué seize stations réparties sur toute la France et sur les
contrées limitrophes ce critérium donné les résultats suivants la
loi de fréquence des écarts de valeur donnée est la même sensiblement
pour toutes les stations et dans tous les mois En moyenne 250 sont
supérieurs erreur probable et respectivement 70 21 et 07 au
double au triple et au quadruple de cette erreur La concordance
avec les valeurs théoriques données ci-dessus est tout fait remar
quable et beaucoup plus grande on aurait pu espérer car 50
est un nombre relativement faible pour application des règles du
calcul des probabilités
Ce critérium ainsi que autres encore que nous avons appliqués
permettent de conclure que dans toute étendue de la France les
moyennes pluviométriques ont réellement une signification physique
elles représentent après élimination des variations accidentelles la
valeur la plus probable de la quantité de pluie q

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