CORDIS focus
28 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
28 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

ISSN 1026 8316Sur base des informations de CORDIS disponibles sur le site Web: http://www.cordis.lu/news/frDANS CETTE EDITION La Commission publie unplan d’action pour atteindreAlternatives à l’expérimentationanimale issues d’un projet européenAlors que les groupes de protection animales’interrogent sur la proposition de nouvelle l’objectif des 3 %législation relative aux produits chimiques, quiaugmenterait la nécessité d’expériencesPhilippe Busquin, Commissaire européen en charge de la Recherche, a présenté le 29 avril un nou animales, la Commission européenne tient àdémontrer qu’elle recherche activement des veau plan d’action, qui contient une série de mesures destinées à aider l’UE à atteindre l’objectif desalternatives à ces techniques 3 % d’ici à 2010.d’expérimentation page 2Lors du Conseil de Barcelone de mars 2002, les les afin de définir et d’appliquer une stratégieLa Commission propose une chefs d’Etat et de gouvernement ont approuvé commune et d’éviter les répétitions.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 19
Langue Français

Extrait

ISSN 1026-8316
S u r b a s e d e s i n f o r m a t i o n s d e C O R D I S d i s p o n i b l e s s u r l e s i thet tWp :e/b/:w w w . c o r d i s . l u / n e w s / f r DANS CETTE EDITIONLa Commission publie un Alternatives à l’expérimentationplan d’action pour atteindre animale issues d’un projet européen Alors que les groupes de protection animale %l’objectif des 3 s’interrogent sur la proposition de nouvelle législation relative aux produits chimiques, qui augmenterait la nécessité d’expériences animales, la Commission européenne tiePnth iàlippe Busquin, Commissaire européen en charge de la Recherche, a présenté le 29 avril un n démontrer qu’elle recherche activementvdeesau plan d’action, qui contient une série de mesures destinées à aider l’UE à atteindre l’objecti alternatives à ces techniques d’expérimentation page 2 à 2010.3 % d’ici Lors du Conseil de Barcelone de mars 2002, lelses afin de définir et d’appliquer une stratégie La Commission propose une chefs dEtat et de gouvernement ont approuvcéommune et déviter les répétitions. Les autori-réglementation autorisant les aides enl’objectif proposé par la tés publiques sont égale-R&D aux PME La Commission européenne a proposé deCommission de porter de invitées dans le plan ment nouvelles réglementations permettant au1x,9 % à 3 % du PIB le niveau d’action à éliminer d’ici 2005 Etats membres d’octroyer des aides à la recherche et au développement (R&D) ecnasrcsnoemtnsieserchrech la és àstveins den yemoeselèg rs le pettirales tuel ac-quessep armmrpgoed su-faveur des petites et moyennes entreprisdeasanin fdes icbliuq tnemecd EUicinl seu Dx 2 à0.01 (PME), sans devoir demander l’autorisation préalable de la Commission pageti e4rs de ces investissements empêchent la coopération devraient en outre être fi- transfrontalière. Un rapport de l’ESF donne un nouvel élan au débat sur la création d’unnancés par le secteur privé. Busquin a qualifié ces M. conseil européen de la recherche politiques d’obsolètes, évo-Le plan d’action expose dif-Le développement d’une base de recherche paneuropéenne solide exige la création dféurnentes initiatives qui doi- quant une époque où, en conseil européen de la recherche (CER),rmettre de renforcer concluent les auteurs d’un récent rapportvdeent peLe Commissaire attentif à l'exposé d'Erkki Ormaltaant que ministre de la Re-la Fondation européenne de la science (ElSaF )base de recherche publi-© CORDIS Nouvellescherche de la Région wal-page 5 en Belgique, il avait lonne,que en Europe et d’accroî-tre l’attrait de la région pour les investissementpsour mission de veiller au respect de ces règles. Appel de l’UNICE à des décisions le gouvernement octroyait des fonds à un pro-privés dans la recherche et l’innovation. Si fortes du Conseil Compétitivitéenà u L« n nogér .nois luredipee  puttiê rt eti éedav dans laexécutéfinevul ,toS«inqiéutersg lnaeensa  psoolsi tnpp rsoajse tf udjpe êtr,e tlten L’Union des confédérations de l’industrie etsam-des employeurs d’Europe (UNICE) a écritmàent attention à la recherche et à l’innovation», Apostolos Tsohatzopoulos, Président en exercice du Conseil Compétitivité de l’UE,uu cde vtai graetriléoppo oecn o nd sfeureiieqptrn- en-eiresrtpenepeut ne elle qu .M qsuB.niueJ« e  nretias pne us non-teetd aalrme [...]. Il scom», aé lementa-lérCd  mcoéa nnsésou naueaivud unif ecnatnemun autre pays e narsinod sel ei pour appeler à la mise en oeuvre rapide de politiques permettant d’atteindre l’objectidfademsentale et elle ne peut être sacrifiée.» missaire. 3 % dici à 2010,v àe illal e de la réunion du Conseil le 13 mai page 15Erkki Ormala, de Nokia, a décrit la perspective de lindustrie. «Lon observe actuellement que lesdCiancqt igorno uppeensd adnte xupne ratsn . oIlnst  tornatv adirlleés sséu ru ncee lpilsaten Un partenariat international pourt dévelo ent] développer de nouveaux médicamentss muiété soc desRD&séd catic paes lerirtt a àntasiv serusem 23  des oredheu-E lmedipar d ne tneressprogplusent ppmecrehe eh D&Rcer[esnse  dpedégua tnemreinltioatlena às, contre les maladies négligéesrope, aux Etats-Unis et en Asie», a-t-il affirmé. Il investissements actuels dans la R&D, à fonde leas L’organisation non gouvernementale (ONG) française «Médecins sans Frontières» (MSmFi)s  vaen exergue un concurrent relativement nou-collaborer avec des instituts de recherche publics dans le monde entier en vue deà f es)snietroetnes oyeneprientritep( EMm te set PesdeL sxeepiguqse .enrts ont e  tR D& éedsntila Rler stilà inetcessed snad D&lonochteu pes ur00 ingénée 500 0nef ro-eiru sibysparo pe.ine  Ceuqanna iud-hc tlUEour au pve ahCril asov , à développer des médicaments contre lesoutrem miltropidni éuqaqch mueceane  deti sedsnuorrseùol q ec ,séer es iudae ètfl ees lns maladies qu’elle estime négligées par l’industrie pharmaceutique page 17pays européens décident d’investir. parvenir à chaque objectif. Ainsi, des règles pour Les mesures proposées dans le plan d’action sonftavorables aux aides d’Etat sont jugées extrême réparties entre quatre axes: progresser ensem-ment importantes pour intensifier les investisse-Flash . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .b.l e.;2élam rreuiooletra acs ntmteeist npetsa nutomiplo rcDp,  biu  ar&eRcsàn ll a hsea deuhtelrec Innovation: politiques et pratiquesà. l7’innovation; réorienter les dépenses publiquestirer des multinationales, et moins importantes Exécution du programme . . . . . . .v.er9s la recherche et l’innovation; et améliorer lepsour créer des PME à forte intensité de R&D et Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .c.o1n1-onteecs uru pechtevéri pntmeseisstsnad  oDnasd  dai&tRises snl neinecvo elesre dl uarcargd Publications . . . . . . . . . . . . . . . . .l.a1 r2echerche. logiques. Appels d’offres . . . . . . . . . . . . . . . . 14envisa é Politique générale . . . . . . . . . . . . .Pp.rl1esu5nnent la créatgsec mo-, nts lesumes rep icéreméstes meor-noch« ed noif-setalplae om Cs-mi isInoc siancnasd »etd néuctoin oém iàea ldde  rliacSeairtangoo«s soiS,i ccthéefeé Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .l.o1gi7réunissent les prin-sion européenne et coordinateur des groupes deques européennes», qui Manifestations . . . . . . . . . . . . . . . .ci2p3aux acteurs autour de technologies essentiel-CORDIS sur le Web . . . . . . . . . . . . 28suite à la page 5
PUBLIE PAR LCA OMMISSION EUROPEENNE  INNOVATION
2
Alternatives à l’expérimentation animale issues d’un projet européen
Alors que les groupes de protection animale s’interrogent sur la proposition de nouvelle législation relative aux produits chimique augmenterait la nécessité d’expériences animales, la Commission européenne tient à démontrer qu’elle recherche activement des tives à ces techniques d’expérimentation. L’une de ces alternatives, qui a été présentée le 12 mai à Bruxelles, pourrait épargner 200 000 lapins chaque année.
Soulignant le dilemme auquel sont confron-
monde. «Il s’agit de la plus importante étude
tés la communauté scientifique et les légis- de validation fructueuse jamais menée», a lateurs, Philippe Busquin, Commissaire euro- affirmé Thomas Hartung, directeur du péen en charge de la Recherche, a mis en CEVMA. exergue le souhait de la Commission d’évi- Le docteur Hartung a remarqué que des ter les souffrances et la mort des animaux, tout en assurant néanmoins la sécurité hu-smeéutlheomdeens t dêetrses aci oanlçteurensa tpivoeus ne dolivceenrt  lpeass maine. Dès lors que le Parlement européenanimaux. «Les alternatives pre urevemnpt aêtre plus a adopté une interdiction de l’expérimenta- efficaces que les essaiins  vivo et elles sont tion animale des cosmétiques et que la Com-mission a formulé ses propositions pouramjooiuntsa nct o«ûqtueuàs lesh»e,u rae  iancdtiuqeullée , Ml.é tHaatr tluanvga,n-l’instauration de règles plus rigoureuses sur cement des technologies ne se reflète pas l’expérimentation des produits chimiques, la nécessité d’alternatives s’est encore aigui- dans l’expérimentation animale». sée. La Commission a investi à ce jour quel- La recherche d’alternatives bénéficie en con-que d’un soutien croissant dans la séquence dans ces recherches.65 millions Une nouvelle série d’essais, mis au point communauté scientifique. «Nous avons as-dans le cadre dun projet financé par lUE,lsaiisrteé.  Iàl  yu na  cdhiax nagnes,m ecnétt adita tutnit ucrdée nsepaeu ctéatrcoui-t dans lequel s’engageaient quelques scienti-fiques originaux, qui pensaient que les ani-maux étaient plus importants que les hu-constitue une alternative viable. Les six es-mains. Mais les alternatives ont fait leurs publié par: ,sibalésérorap sa a ,mmocuerp»sevv-leel sL sen uoHartung.enté M. lppa sertuad tndesèos pesodthmétssanéunimur roitocsniu-  n des laboratoires de contrôle nationaux, des COMMISSION EUROPEENNEmeriatntn ios deeuqssellel ép-xbés, leslaminestp uo rébsesi,tne rpers et des dessaiolppuesrédev ielapmrse ,eilltents potionca permettent de détecter la présence d’agents DirectiDoinr eGctéinoénIr nalneo vEanttiroenprisesvorpauqoèvre (pytnhté rlaa pfiied na sedorègen)spois des mfstissilullec sl ,seriale core ôle ontracxudé-ie cn ,uollutionde la po médicaments, à laide de cellules sanguinessur le lieu de travail. Unité de Communication et sensibilisation (Ch.u4)au lieu de lapins. Ces nouvellesmaines méthodes contrôlent la réaction des leuco-Lorsqu’on lui demande si cette avancée L-2920 Luxembourgcytes humains, qui produisent des média-marque d’après lui le début de la fin de l’ex-Fax: +352-4301-32084teurs de l’inflammation en réponse à unepérimentation animale, M. Hartung répond E-mail: Innovation@cec.eu.intcontamination par des pyrogènes. Les es-que la question dépend des convictions CORDIS focusest également disponible siac edsuo rsep naoselnbpespsner idned ilolnets upne,  sceh atcyuq siamrp en lié--enlsur:des médicaments administrés parvoit pas une évolution aussi fulgurante desemble http://www.cordis.lu/focus/fr/ vivant. «Dans le futur, nous dispose-injection, et ils ne sont pas réalisés une seuleson La base de données CORDIS Nouvellesfois, mais pour chaque lot du médicamentrons de technologies que nous ne pouvons est disponible sur le Web sur: pas imaginer aujourd’hui, mais lesen question. même http://www.cordis.lu/news/frrandus gnsces daislbs ne tlpmenenf idiéoatntmnetrriopséeesx sec ,elaminarautgn.a , cldéé ar HM.iatrd sniamo»senpprar Palà t or« essais sont moins chers et procurent des résultats quantifiables et plus efficaces, aIdl ems ecnhtiaonngnee mà ecnet sp raopu ocs oluerxs edmep llea  ddeu lrééte uddee déclaré M. Busquin. Les études ont montrévie dune cellule, qui est «très difficile à réa-quils satisfont aux conditions requises pourliser dans une éprouvette». les méthodes de substitution à l’expérimen-tation animale.» Des progrès considérables sont toutefois Les essais sont actuellement validés par laenticipés dans ce domaine. «La volonté po-CORDIS focusest une publicationl ed neéporue erntCeixe  etsl ter seuléststaon slàt a ,»noc u lrca-l .M ssiqoBnu np.ouuial iCtoimqmiuse validation des méthodes alternatives Ibninmoevnastiuoenll ed aéndsi tléee  cpaadrr el ad uD irSiexcitèiomne(CEVMA), implanté au Centre commun deina bus:tVECel rusnoc ,AMler teulWee it s tersniengmene tcomplémentaire surPoou t programme-cadre de recherche de larecherche (CCR) d’Ispra (Italie). Dès l’ap-htt ://ecvam.jrc.it/index.htm v probation des autorités de réglementationp Communauté européenne, qui présente lesdes Etats membres, au cas par cas, ils deD-tiondearticipapraleèsdudnpalepmoceret edte rlneisè rpes informations sur les programmesvraient remplacer les essais sur les lapinsl.onmaornfiedncéaesissimmoCaednoitCOleelàsnuDRSIoNvu olitiques de l’Union européenne enCette technique est d’ores et déjà appliquée matière de recherche et d’innovation.dans plus de 200 laboratoires à travers le35N202RC
CORDIS FOCUS - NUMERO 221
19 MAI 2003
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents