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R´eseaux et applicationsChristophe Ritzenthaler26 novembre 2007n1 Sous-groupes discrets de RCeci est tir´e de [Sam].n nD´efinition 1.1. Un sous-groupe additif Γ de R est discret ssi pour tout compact K de R ,Γ∩K est fini.nTh´eor`eme 1.1. Soit Γ un sous-groupe discret deR . Alors Γ est engendr´e commeZ-modulepar r vecteurs lin´eairement ind´ependants sur R (r≤n). L’entier r s’appelle le rang de Γ.Fig. 1 – Example de r´eseaun nD´efinition 1.2. Un sous-groupe discret de R est appel´e un r´eseau de R . Un sous-groupendiscret de R de rang n est appel´e un r´eseau maximal.rRemarque 1. Il peut ˆetre utile de consid´erer un r´eseau (abstrait) de rang r et R l’espacevectoriel engendr´e par les g´en´erateurs du r´eseau. On peut ainsi toujours se ramener au casd’un r´eseau maximal.n nExemple 1. Soit M une matrice de taille (s,n) et Γ =, le r´eseau de R engendr´epar les vecteurs colonnes de M. On a rg(M) = rg(Γ). Si les coefficients de M sont entiers,nc’est un r´eseau inclus dans le r´eseau Z .nApplication 1.1 ([Sam, p.66]). Soit t = (ϑ ,...,ϑ )∈R tel que l’un au moins des ϑ soit1 n i∗irrationnel. Pour tout > 0, il existe p ∈Z et q∈N tels que|qϑ −p|≤.i i iRemarque 2. Remarquons que l’intercalation de ϑ entre deux multiples cons´ecutifs de 1/qidonne seulement|ϑ −p /q|≤ 1/2q. De plus il n’est pas utile de prendre un ϑ irrationnel.i i iS’ils sont tous rationnels, on cr´ee un vecteur de longueur n + 1 en rajoutant un ´el´ementirrationnel et le r´esultat est ...

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1
R´eseauxetapplications
Christophe Ritzenthaler
26novembre2007
n Sous-groupes discrets deR
Ceciesttire´de[Sam]. n n De´nition1.1.Un sous-groupe additifΓdeRest discret ssi pour tout compactKdeR, ΓKest fini.
n The´or`eme1.1.SoitΓun sous-groupe discret deR. AlorsΓtsemeomecr´ndgeenZ-module parrilsrae´nmeriitneveeuctnd´ependantssurR(rn). L’entierrs’appelle lerangdeΓ.
Fig.1delpmaxEseauer´e
n n D´enition1.2.Un sous-groupe discret deRunseppta´eelr´eaesudeR. Un sous-groupe n discret deRde rangnue´leppatsenlmaximaause´er. r Remarque 1.rceornuslied´deeseeuatuinˆre´terretpitaua(slbIargn)tedretRl’espace vectorielengendre´parlesg´en´erateursdur´eseau.Onpeutainsitoujoursserameneraucas dunre´seaumaximal. n n Exemple 1.SoitMune matrice de taille(s, n)etΓ =< MZ>e,dlree´esuaRneegndr´e par les vecteurs colonnes deM. On a rg(M) =rg(Γ). Si les coefficients deMsont entiers, n cestunr´eseauinclusdansler´eseauZ. n Application 1.1([Sam, p.66]).Soitt= (ϑ1, . . . , ϑn)Rtel que l’un au moins desϑisoit irrationnel. Pour tout >0, il existepiZetqNtels que|ipi| ≤.
Remarque 2.Remarquons que l’intercalation deϑiumtuilftsidpelenstcroendse´uecxe1/q donne seulement|ϑipi/q| ≤1/2q. De plus il n’est pas utile de prendre unϑiirrationnel. Silssonttousrationnels,oncre´eunvecteurdelongueurn+ 1e´letnemenrajoutantun´ irrationneletler´esultatestencorevalable.
1
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Proprie´t´es
alg´ebriques
2.1 Rappel SoitAun anneau principal. SoitMunA-module de type fini. Th´eore`me2.1.r´esultatssuivants.nOlase tors 1. SiMest le sous-module de torsion deMmesndelbe´seme´lents.e(ie.lmMtels torsn qu’il existeaA\ {0}etam= 0), alors il existe unn0tel queM'M×A. 2. SiMest libre alors tout sous-module deMt.enselegt´emal n 3. SiMest de torsion, il existe unn >0et un sous-module (libre)LdeAtel que n M'A /L. Lepoint(3)montrequele´tudedesmodulesdetorsionserame`nea`le´tudedessous-modules libres d’un module libre.
The´or`eme2.2adaee´tpledesabae)t(`rme´hoe.SoitMunA-module libre de rangnetN un sous-module deM. Alors il existe une basee1, . . . , endeM, un unique entierrnet uneuniquefamilledid´eaux(a1), . . . ,(ar)s`itdu´eonrna0ocala`sinoitidnumsoet(a1). . .(ar)tels quea1e1, . . . , arerest une baseN. Remarque 3.Dans le cas,A=Zi.nepytedsneile´basoupeesgruredructaltseitnontbo En voici la version matricielle.
Th´eor`eme2.3.SoitM= (mij)Ms,n(A). Il existe un unique entierr=rg(M)et une suitea1|. . .|ar´el´dtsdeemenAunslnnouqaeu,ininuxrsveleibr`spetseeuqlM=P N Qavec PGLs(A),QGLn(A)et   a10. . .0 . . . . 0. .. N=.   .a. . . r0 0. . .0 0
On noteMN. Remarque 4.Il y a deux matrices de changements de base. En effetQopdna`nuocrrse n changementdebasedur´eseauAetPemtnedabnuhcnaeg`arapiudean´eduseesr´M.
Donnons dans le casAeuclidien de stathmevrpcoaleuqsnouqrame.Rvetieceredu´e le´quivalenceautorisetouteslesop´erationssurleslignesetlescolonnes.Soitv(M) = inf{v(mij), mij6= 0}. On suppose quev(M) est atteint pourm11. 1. Si il existejtel quem11-m1j. On fait la division euclidiennem1j=qm11+ravec v(r)< v(m11). On remplace alorsm11par le resterimerere`Onfa.lcpaaeevˆmmetied colonne.Etonit`ere. 2. Sim11|m1jetm11|mi1talorsonrempla¸canCjCjm1j/m11C1puisLiLimi1/m11L1, on obtient   m110. . .0 0. . .M . . .   . ... 0. . .
2
3. Sim11-mij,L1L1+Liet on fait donc baisser la valeur dev(M) en utilisant le point (1). 4. Quandm11|mijno,lppannea.ettuaimrepner´u´ecrdtesoc´edureiquelapr Remarque 5.On aa1= gcd(mij),
m i1j1 a1a2= gcd mi2j1
m i1j2 m i2j2
etplusg´ene´ralementenremplac¸antparlepgcddesmineursdetaillei.
Application 2.1. de similitude sont 1 (i.e.M=PP N
Calcul des invariants de similitude : siMest une matrice, ses lesinvariantsde´quivalencedeMXI. Deux matrices sont )sietseulementsiellesontmeˆmesinvariantsdesimilitude.
invariants semblables
2.2Applicationauxre´seaux Th´eor`eme2.4.SoitΓ,Λrxueese´txuaqsleuedΓΛ. Il existe uneZ-base deΛ,e1, . . . , en eta1, . . . , arevce`asuesauniqneprusigreitneseslunnonsdrneta1|. . .|artels que a1e1, . . . , aperest une base deΓ.
3
Re´seauxavecunemesure
n SoitΓunr´eseaumaximaledeRete1, . . . , enune base de Γ. Soitµla mesure de Lebesgue n dansR. P D´enition3.1.Le volume deΓestµ(Γ) =µ({αiei, αi[0,1]}). Cettenotionestbiend´eniepuisqueleschangementsdebasesontdes´ele´mentsdeMGLn(Z) et que sif1, . . . , fnerapenn´eaudo´eseedurbesaevllneuotsnufi=M eialors X X µ({αifi, αi[0,1]}) =|det(M)| ∙µ({αiei, αi[0,1]}).
D’autre part, siHest la matrice des vecteursei, on aµ(Γ) =|det(H)|. n Remarque 6.Soit1, . . . , nla base canonique deR. SoitS= (< ei, ej>)ijetT= (< i, ej>)ij). Alors p t S=TµT , det((Γ) = S).
Proposition 3.1.SiΛΓntsouxdeesr´laroaexusΓ/Λest fini et
µ(Λ) = #(Γ/Λ)µ(Λ).
n Th´eore`me3.1(Minkowski).SoitΓRxamilater´eseaumunSune partie mesurable, n syme´triqueparrapport`a0et convexe deR. On suppose que n – soitµ(S)>2µ(Γ), n – ouµ(S)2µ(Γ)etSest compacte alorsSΓcontient un autre point que0.
Application 3.1.1. Toutpeimerpa`urgnocr1modulo4uecxdedese.ra´rmmsoste 2.Tout´el´ementdeN29].eqedtruastemmsouaT[3.p,racese´r 3.Plusloin:nitudedugroupedesclassesdid´eauxetthe´ore`medesunit´es.
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