n1 Comment mesurer la longueur d’une courbe dans R ?1Une manière très intuitive est d’approximer cette courbe par une succession de lignes.Prenons quelques exemples :Dans De ~u à ~v Longueurp2 2 2R (u ,u )→ (v ,v ) uv¯ = (v −u ) +(v −u )1 2 1 2 1 1 2 2p3 2 2 2R (u ,u ,u )→ (v ,v ,v ) uv¯ = (v −u ) +(v −u ) +(v −u )1 2 3 1 2 3 1 1 2 2 3 3pPnn 2R (u ,u ,...,u )→ (v ,v ,...,v ) uv¯ = (v −u )1 2 n 1 2 n i ii=1Néanmoins, un problème se pose : Comment trouver les coordonnées de ~u et ~v?n2 Représentation paramétrique d’un arc de courbe dans R2.1 Définitionsnγ : [a,b] → RCAD un arc de courbe est défini par un paramètre sur un intervalleExemple : γ(t) = (cost,sint)D : a = a < a < a < ... < a = b0 1 2 nD est le découpage et le Pas de D est le max|a −a |i i−1PnLa longueur est calculée avec la formule : k γ(a )−γ(a )ki i−1 2i=12.2 Définition de la longueurLa longueur de γ est une quantité I ∈ R telle que∀ > 0, ∃δ > 0 tq pas de D≤ δ ⇒ |I−D|≤ 3 La MasseSoit une fonction f qui décrit la densité de l’arc de courbe en un pointnf : R → RnXM = k γ(a )−γ(a )k f(γ(t ))D i i−1 2 ii=13.1 DéfinitionL’intégrale de f le long de γ est une quantité I ∈ R tq∀ > 0, ∃δ > 0 tq pas de D≤ δ ⇒ |I−M |≤ DAttention : t ∈]a ,a [i i−1 iRI sera noté fγ1la dénomination exacte n’est pas courbe mais arc de courbe13.2 Comment calculervu nXut 2k γ(a )−γ(a )k = (γ(a )−γ(a )) (1)i i−1 2 i i−1i=1vu nXu2t 2= γ (t )(a −a ) (2)ij i i−1ji=1vu nuXt 2= (a −a ) γ (t ) (3)i i−1 ...
n 1 Commentmesurer la longueur d’une courbe dansR? 1 Une maniÈre trÈs intuitive est d’approximer cette courbepar une succession de lignes.
Prenons quelques exemples : Dans De~uÀ~vLongueur p 2 22 R(u1, u2)→(v1, v2)u¯v= (v1−u1) +(v2−u2) p 3 22 2 R(u1, u2, u3)→(v1, v2, v3)u¯v= (v1−u1() +v2−u2() +v3−u3) pP n n2 R(u1, u2, . . . , un)→(v1, v2, . . . , vn)u¯v= (vi−ui) i=1 NÉanmoins, un problÈme se pose :Comment trouver les coordonnÉes de~uet~v?
n 2 ReprÉsentationparamÉtrique d’un arc de courbe dansR 2.1 DÉfinitions n γ: [a, b]→R CADun arc de courbe est dÉfini par un paramÈtre sur un intervalle Exemple :γ(t) = (cost, sint)
D:a=a0< a1< a2. .< .< an=b Dest ledÉcoupageet lePas deDest lemax|ai−ai−1| P n La longueur est calculÉe avec la formule :kγ(ai)−γ(ai−1)k2 i=1
2.2 DÉfinitionde la longueur La longueur deγest une quantitÉI∈Rtelle que
∀ >0,∃δ >0tqpas deD≤δ⇒ |I−D| ≤
3 LaMasse Soit une fonctionfqui dÉcrit la densitÉ de l’arc de courbe en un point n f:R→R
n X MD=kγ(ai)−γ(ai−1)k2f(γ(ti)) i=1
3.1 DÉfinition L’intÉgrale defle long deγest une quantitÉI∈Rtq
∀ >0,∃δ >0tqpas deD≤δ⇒ |I−MD| ≤
Attention :ti∈]ai−1, ai[ R Isera notÉf γ 1 la dÉnomination exacte n’est pascourbemaisarc de courbe
1
3.2 Commentcalculer
v n uX t 2 kγ(ai)−γ(ai−1)k2= (γ(ai)−γ(ai−1)) i=1 v n uX t 2 2 =γ(tij)(ai−ai−1) j i=1 v n uX 2 t γ = (ai−ai−1)j(tij) i=1
Le passage de l’Étape 1 À l’Étape 2 se fait selon lethÉorÈme des accroissements finis: 0 γ(a)−γ( ( j ijai−1) =γjtij)(ai−ai−1) Ce thÉorÈme est utilisable uniquement si : 1.γjest dÉrivable 2.tij∈]ai−1, ai[
Tout cela implique que : v m n X X u t 2 MD=γ j(tij)ai−ai−1f γ(ti i=1j=1 1 Sitijest presque Égal Àtialors la fonction est continue. Soitγde classeC: v m n X X u t 2 γ a−a fγ(t MD=j(ti)i i−1i i=1j=1
(1)
(2)
(3)
(4)
n X SD=g(ti)(ai−ai−1)oÙt∈]ai−1, ai[ i=1 C’est unesomme de Riemann, ce qui peut amener À uneforme intÉgralessigest continue. Dans ce cas-ci, 1 ce sera vrai sifest continue vu queγest de classeCpar hypothÈse.
Tout cela nous amÈne au thÉorÈme qui suit.. .
3.2.1 ThÉorÈme 1 Sifest de continue etγde classeC, alors v Z Zn b X u t 02 fexiste et vautf(γ(t)) (γ(t))dt j γ a j=1 | {z } 02 kγ(t)k Attention, ceci n’est pas une dÉfinition!
2
3.2.2 Preuve R b 0 On doit prouver quef(γ(t))kγ(t)k2dtest unIqui convient. a Fixons >0→Trouverδ >0detq pasD < δ⇒ |I−MD| ≤ ∃δ1>0pas deD≤δ1,alors Z b 0 f(γ(t))kγ(t)k2dt−SD≤ 2 a On doit trouverδ2>0tel que lepas de D≤δ2⇒ |MD−SD| ≤ 2 Regardons ce que valentMDetSD. . . v m ns X XX u 0 0 t (t)f(γ(t)) (a−a) MD−SD=γj(i tj)−nγj ii ii−1 i=1j=1j=1 | {z } intuitivement, on sait que c’est petit
v n X u n0 t 2 ) =(γ h: [a, b]→R h(u1, u2, . . . , un j(uj)) j=1
2 ⇒ ∀η >0,∃δ2>0⇒ ku−vk∞< δ2⇒ |h(u)−h(v)| ≤η
n X MD−SD=h(ti,1, ti,2, . . . , ti,n)−h(ti, . . . , ti)|ti−ti,j| i=1 Si lepas de D≤δ2, on a|ti−ti,j| ≤δ2 ⇒h(ti,1, ti,2, . . . , ti,n)−h(ti, . . . , ti)≤η n X ⇒MD−SD| ≤h(ti,1, ti,2, . . . , ti,n)−h(ti, . . . , ti) f(γ(ti))(ai−ai−1)≤η i=1 Attention,fcontinue car : 1. dÉpenddeγ 2. onconsidÈrefsur un intervalle fermÉ
n X ⇒MD−SD| ≤η M(ai−ai−1) =ηM(b−a) = 2 i=1 ⇒η= 2M(b−a) 2 Ce qui est la dÉfinition de la continuitÉ
3
3.2.3 Exemple γ: [0,1]→R t1 γ(t) = (cost,exp )→de classeC f(x, y) =x+y Z Z 1 0 f=f(γ(t))kγ(t)k2dt γ0 Z 1 t t = (cost+ exp)k(−sint,exp )k2dt | {z } 0 √ 2 2t sin(t)+exp =. . .
n 4 Calculerla masse d’une surface dansR Soit la surfaceσ. n σ: [a, b]×[c, d]→R n f:R→R
R 4.1 DÉfinitiondef σ On approxime la surface par un parallÉllogramme en n’utilisant pas le point(ai, cj).
Mσ=Aire du parallÉllogrammef(σ(tij))
4.1.1 Commentcalculer l’aire du parallÉllogramme? Cette aire est construite suivant les vecteurs : (σ(ai, cj−1)−(σ(ai−1, cj−1)) (σ(ai−1, cj)−(σ(ai−1, cj−1))
n X = (σl(ai−1, cj)−σl(ai−1, cj−1)) (σl(ai, cj−1)−σl(ai−1, cj−1)) | {z }| {z } l=1 dσ dσ 3l4 l (ai−1,...)(cj,cj−1) (... ,cj−1)(ai,ci−1) dv du 1 Si lepas de Dest petit et que les fonctionsσsont de classeC, les valeurs des dÉrivÉes partielles sont presque les mmes dans le carrÉ de l’intervalle quelque soit le point choisi. dσldσl ∼ = (tij) (cj−cj−1) (tij) (ai−ai−1) dv| {z }du| {z } 1 2 →du DÉterminant, on va voir apparatre1et2au carrÉ p ∼ ⇒MD=Somme de Riemann def(σ(u, v))Det(M atDerivP art)
dσ dσ (|) dv dv M atDerivP art= dσ dσ (|) dv du
dσ dσ (|) dv du . dσ dσ (|) du du
4.1.2 ThÉorÈme 1 Sifest continue etσde classeCalors : Z ZZ Z b d f∃etf=f(σ(u, v))Aσ(u, v)dudv σ σa c
4.2 Exemple:
dσ dσ 2(|) dv dv Aσ(u, v) =Dtdσ dσ (|) dv du
dσ dσ (|) dv du . dσ dσ (|) du du
2 f(x, y, z) =x y+z 2 σ(u, v) = (u+v, u−v ,uv) Z dσ dσ f(1=? =,1, v) =(1,−2v, u) du dv σ 2 22 +v1−2v+uv Aσ(u, v) =Dt2 2. 1−2v+uv1 + 4v+u