5 100 000 habitants en 2020 : de nouvelles projections revues à la baisse
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La baisse sensible de l'apport migratoire en Provence-Alpes-Côte-d'Azur depuis 1990 a conduit à réaliser de nouvelles projections de population. La région compterait 5.100.000 personnes en 2020 si ces nouvelles tendances migratoires se poursuivaient. Selon cette hypothèse, la population des Alpes-Maritimes et du Var progresserait moins vite et les habitants se trouveraient plus uniformément répartis sur le territoire régional.

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Langue Français

Extrait

niveaux de population projetés pour les
années futures. Bien sûr, rien ne permet
d’affirmer aujourd’hui que ces tendan
ces récentes vont se prolonger, qu’elles
ne vont pas d’ici quelques années s’in
verser ou s’amplifier. Cependant, il a
paru intéressant de réaliser une nou
velle projection qui tient compte, dans
son scénario, des événements connus
les plus récents. Pour les toutes prochai
toire pours uivaient Selon nes années, ces nouvelles projections
seront certainement utiles à ceux qui
élaborent des schémas prévisionnels,
au moins à titre de scénario parmi d’au-
tres possibles.
orm ?m en r?pa rt su
Au début des années 90, peu de temps
Au 1er janvier 1997, la population deaprès le recensement, l’INSEE avait ef-
Provence Alpes Côte d’Azur est esti-fectué des projections de population à
mée à 4 479 000 habitants. Pour cettel’horizon 2020 (voir encadré). Les hypo
même date, les projections basées sur lathèses retenues concernant les mouve-
poursuite des tendances migratoires dements migratoires se basaient sur les
la période 1982-1990 projetaient unetendances observées entre les derniers
population d’environ 4 529 000 person recensements (1975, 1982, 1990). Au
nes, soit un écart de 50 000 personnes.cours de ces années, les flux migratoires
Cette différence de plus de 1 % équi avaient été particulièrement intenses
vaut à l’ordre de grandeur de l’accrois-pour la région. Or, les estimations de
sement annuel de la population.population de 1997 ont montré une dimi-
(1) Voir l’article : "Le recul de l’apport migratoirenution marquée du solde migratoire en
freine la croissance démographique" dans Sud Infor
Provence-Alpes Côte d’Azur (1). Dans
mation Economique N° 111.
la mesure où cet élément constitue envi Solde migratoire : différence entre le nombre de per
sonnes arrivant dans la région et le nombre de cellesron les deux tiers de l’accroissement de
qui en partent au cours d’une période donée. Ln a très
la population, l’hypothèse retenue pour
grande majorité de ces migrants vient de ou part vers
les migrations aura un impact fort sur lesles autres régions françaises.
C INSEE 1998
hypoth?ser20enLa.baitmcess100ruvellessProvence-sepopulationth?ehyponoellernouvcompeden?ud?Azurselongratoi20de20sncesstantsiabitneshp0rait00a0pulat0ion1de5condesal.lr?gioneoireiterrit?appoeilar,settei.tsfmigra-ni-endanuuvellesscesplu020tentrouveraiensonees000s5antte-bitr?gionha-Llesiontpoeseprojectvitnoinsr?alisermouiteraitaprogress199Vardepuidupes-C?teetAesenimrarit-Mm-reslAlpbledessl
?side igr ntieatio llesns les suleur donnent respectivement 1 186 000
et 1 135 000 habitants en 2020. Ces
résultats sont inférieurs de 15 et 12 %
aux projections antérieures, montrant
une fois de plus l’impact des hypothèses
émises sur les mouvements migratoires.
Pour toutes les zones d’emploi de ces
deux départements, sans exception, les
évolutions récentes de population sont-7
inférieures aux évolutions d’avant 1990.
Les nouvelles projections qui s’appuient
Orange sur ces tendances sont donc toutes en
retrait par rapport aux projections anté-
rieures. Mais si le recul est particulière
ment marqué pour la zone d’emploi de
Menton, il est très faible pour celle de
Toulon.
Dans le Vaucluse, l’évolution récente
prolongée donnerait 597 000 habitants
en 2020 soit 2 % de moins que projeté
précédemment. Si l’écart pour l’ensem-
ble du département est faible, deux des
quatre zones qu’il regroupe évoluent de
façon contrastée. Celle d’Apt, dont le
développement démographique intense
des années 80 ne s’est pas prolongé
Autrement dit, en sept ans, la réalité est et par effet boule de neige moins de dans la première moitié des années 90,
en retard d’un peu plus d’une année surjeunes femmes susceptibles d’avoir deset par conséquent dont la population
les projections. enfants dans l’avenir. Moins de mi- projetée serait beaucoup moins élevée
grants c’est aussi moins de décès maisen 2020. A l’inverse, la population de
En se basant sur cette estimation de 1997 en proportion moindre que les naissan la zone de Carpentras semble toujours
et si l’on prolonge les tendances migra ces. Il en résulte un solde naturel plus augmenter à un rythme soutenu. Cela
toires observées entre 1990 et 1997, la faible que dans l’hypothèse antérieure. mérite néanmoins d’être confirmé.
population de Provence-Alpes Côte Avec la nouvelle hypothèse, la région
d’Azur atteindrait 5 127 000 habitants à ne dépasserait les cinq millions d’habi
l’horizon 2020. L’écart avec les premiè- tants qu’en 2016 contre 2010 dans l’hy
res projections est ici de 250 000 person pothèse antérieure. On voit donc bien
nes soit près de 5 % de moins. Ces que projeter n’est pas prédire mais en-
projections envisageaient un accroisse- visager une éventualité dans le champ
ment de plus d’un million d’habitants endes possibles.
trente ans ; les projections révisées limi-
tent cet accroissement à 870 000.
Un solde migratoire moins important a
un effet direct sur l’évolution de la po-
pulation mais aussi un effet induit sur Au sein de la région, le recul de l’apport
le solde naturel (naissances mins do é- migratoire observé depuis 1990 est parti
cès), l’autre composante de l’évolution. culièrement sensible dans les Alpes-
En effet, la majeure partie des migrants Maritimes et le Var, départements qui
sont de jeunes adultes. Moins de mi- avaient été très attractifs dans les périodes
grants c’est donc moins de personnes eprnécédentes. Les nouvelles projections
âge de procréer et donc moins d’enfants qui prennent en compte ce phénomène
C INSEE 1998
alenrlusp1990:issanceOmphaletidse000elesddeepopulationthm45rydeunen:5rmigratoiresa2020VpopulationtZoneseProjections,sEstimationsime0Marit142Alpes-r?gion%milliersEn2020chabitantsProje100population,poursuiventder?centesEstimationstendancesINSEE,si:etSourceentrealamigrCroissancetendancesddesMod?lePoursuite-ademigrINSEE,tendancesSourcedes25Poursuite100p'AzurpoProvence-Alpes-C?tedelaProjections'emploiEncro
C IGN - INSEEA l’inverse, la situation dans les Bou- plus qu’au vu
ches du Rhône a changé, à un solde des premières pro
migratoire négatif des années 80 a suc jections.
cédé un apport migratoire positif bien L’écart dépasse-
qu’encore très faible. Il en résulte rait les 16 %
qu’à l’horizon 2020, les nouvelles ten- pour la zone
dances donneraient une population de d’emploi de
1 885 000 personnes soit 112 000 (ou 6 %Br)iançon mais
de plus que selon les projections pré-serait beaucoup
cédentes. Cette amélioration touche plus faible
principalement la zone d’emploi de pour celle de Gap.
Marseille-Aubagne dont la population Pour les Alpes-de-
diminuerait de façon beaucoup moins Haute-Provence,
prononcée qu’envisagé auparavant. la prolongation de
Les zones d’emploi d’Arles et de Fos- la tendance migra
sur Mer auraient une population supé- toire récente
rieure de 12 et 16 % à ce qu’aurait donne 178 000
donné la prolongation des tendances habitants en 2020,
migratoires 1982-1990. L’écart se situe- soit un niveau
rait entre 2 et 10 % pour les zones dede population à peu
Salon-de-Provence et Aix-en-Provence. près semblable aux
En revanche, dans la zone de l’Etang deprécédentes projections. L’écart
Berre, qui avait connu une envolée dé- est faible pour les deux zones d’emploi.
mographique avant 1990, l’évolution
s’est nettement ralentie depuis, le ni-
veau de population pour 2020 serait
inférieur de près d’un tiers à la première
projection.
Les rythmes de croissance différents de
chacun des départements donnent une
Dans les Hautes-Alpes, l’excédent des nouvelle répartition de la population
arrivées sur les départs semble s’intensi
dans l’espace régional et modifient le
fier depuis 1990 et si ces tendances se
poids démographique de chacun d’eux.
poursuivent, il y aurait 146 000 habitants
Entre 1990 et 1997, la part des Bou
dans ce département en 2020, soit 8 % de
ches du-Rhône a diminué au profit du
Var et dans une moindre mesure des
autres départements, mais pas des Alpes
Maritimes dont le poids reste stable.
INSEE 1998C
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