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« .. un pe tit cl ystère insinuatif, pr éparatif,…. un bon c lystère dé tersif,… »(Le malade imaginaire, Acte I, scène 1)Ce n ’était pas u n audit….(Ré ponse à l'audit à visée participative du Lycée Jean Hinglo mené par Madame et Messieurs les IPR P. Terce (S VT), A. Amadeuf (E PS), P. Schraeffer (S c.Phys.) et A. Billat (E PS). C ette affirmation peut paraître bien péremptoire mais examinons Morceaux choisiscalmement les faits. Intervention de M.l'IPR Si nous nous en tenons à l’acception commune de la nature d’un audit, la SVTpremière condition de sa crédibilité est qu’il garantisse l'indépendance et « Entretien avec l’équipe 1l'impartialité des auditeurs . Fo rce est de constater que les fonctions des éducative auditeurs choisis pour le lycée Jean Hinglo ne présentent pas cette garantie. Donc une première constatation En effet, il est généralement précisé que les auditeurs doivent être des s’impose .Je vous l’ai montré personnes « neutres » afin qu’elles puissent porter un regard objectif sur avec le contexte au vu des l’objet de l’audit. Il est difficile à des supérieurs hiérarchiques directs d’être indicateurs sociaux comme au vu « neutres et objectifs » quand il s’agit d’auditer un établissement scolaire.des flux d’orientations. Donc les actions d’aide au sens général Par ailleurs, mener un audit de cette nature demande un certain nombre c’est à dire module aide de compétences, notamment pour ce qui relève du recueil et du ...

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Langue Français

Extrait

« .. un pe tit cl ystère insinuatif, pr éparatif,…. un bon c lystère dé tersif,… »
(Le malade imaginaire, Acte I, scène 1)
Ce n ’était pas u n audit….
(Ré ponse à l'audit à visée participative du Lycée Jean Hinglo mené par Madame et Messieurs les IPR P. Terce (S VT), A. Amadeuf (E PS), P.
Schraeffer (S c.Phys.) et A. Billat (E PS).
C ette affirmation peut paraître bien péremptoire mais examinons Morceaux choisis
calmement les faits.
Intervention de M.l'IPR
Si nous nous en tenons à l’acception commune de la nature d’un audit, la SVT
première condition de sa crédibilité est qu’il garantisse l'indépendance et « Entretien avec l’équipe
1
l'impartialité des auditeurs . Fo rce est de constater que les fonctions des éducative
auditeurs choisis pour le lycée Jean Hinglo ne présentent pas cette garantie. Donc une première constatation
En effet, il est généralement précisé que les auditeurs doivent être des
s’impose .Je vous l’ai montré
personnes « neutres » afin qu’elles puissent porter un regard objectif sur
avec le contexte au vu des
l’objet de l’audit. Il est difficile à des supérieurs hiérarchiques directs d’être
indicateurs sociaux comme au vu
« neutres et objectifs » quand il s’agit d’auditer un établissement scolaire.
des flux d’orientations. Donc les
actions d’aide au sens général
Par ailleurs, mener un audit de cette nature demande un certain nombre
c’est à dire module aide
de compétences, notamment pour ce qui relève du recueil et du traitement
individualisée accompagnement
des données, compétences en sociologie, en psychologie ; on peut penser
éducatif, utilisation rationnelle notamment au travail s ur les représentations s colaires e t sociales d es élèves
des assistants pédagogiques dont il a été question au cours de la restitution de l’audit. Se contenter de
s’imposent comme une nécessité généralités extrapolées à partir de quelques entretiens individuels est une
au lycée Je an H inglo.méthode par trop empirique. Il eût été beaucoup plus pertinent et
certainement riche d’enseignements qu’une véritable enquête socio- Donc pour faire face au niveau
psychologique soit menée par exemple dans le cadre d’une démarche des élèves et au choc culturel
pédagogique des enseignants de SES assistés de sociologues qualifiés que lors de l’arrivée des élèves de
l’on peut trouver à la Réunion. C ’eût été une participation active. troisième a u l ycée.
La pratique de l’évaluation
A ce propos, la nature « participative » de cet audit nous paraît pour le formative n’est pas réalisée
moins contestable. C et audit a été demandé par le chef d’établissement et dans les cours, modules, et dans
par lui-s eul. A aucun moment la communauté éducative n’a été consultée ni
l’AI alors qu’elle est vraiment
sur l’intérêt de cette demande ni même sur son objectif : « Quelles actions
précisée dans les textes au
pédagogiques mettre en place pour permettre un meilleur accès des élèves
niveau d e l’AI
de seconde aux classes de première générale ? ». Si cette question pointe
Une réflexion pédagogique
en effet une des difficultés de l’établissement, isoler cette problématique de
d’ensemble émanant notamment
ses contextes sociaux, culturels et scolaires (le lycée propose un
de l’équipe de direction, des
enseignement général, technologique et professionnel) ne permet d’y
professeurs principaux reste à apporter qu’une réponse fort partielle.
construire.
Alors on peut parler de l’utilité La réunion plénière du 1 9 février 2008 qui devait permettre un échange avant
du c onseil pé dagogique. l’engagement de l’audit autour de ses modalités n’a apporté que des
réponses vagues à des questions précises : qui seront les auditeurs ? quel Le pilotage de l’AI et des
sera le calendrier ? qui sera audité ? quelle forme prendront les entretiens ? modules est complètement
Le déroulement ultérieur des événements a montré que les modalités étaient absent d ans c et é tablissement. »
établies unilatéralement et sans o rdre : c onvocations du m ardi 22 avril p our l e
lundi 28 au matin ; convocations individuelles qui se révèlent, après une
conversation téléphonique, un courrier par voie hiérarchique et une
discussion de vive-v oix ( et de dernière minute ) être collectives ;
_________________________________________________________________________________________
1 La commission européenne a publié le 1 6 mai 2002 une recommandation concernant l'indépendance du contrôleur légal en cas
d'audit - M. Frits Bo lkestein, commissaire chargé du marché intérieur, a alors déclaré: "La confiance dans l'indépendance et
l'objectivité des contrôleurs est essentielle pour le fonctionnement efficace (…)" (Reference:  IP/02/72 3    Date:  1 6/05/2 002,
communiqué de presse des institutions européennes)-. La recommandation indique également clairement ce qui n'est pas
acceptable. Pa r exemple, les contrôleurs devraient s'abstenir de procéder à un contrôle s'ils ont un intérêt financier direct, ou un
intérêt financier indirect substantiel dans le client, si les honoraires qu'ils perçoivent d'un seul client représentent un pourcentage
anormalement élevé de leurs revenus. En France, la loi est encore plus restrictive car "l'article L. 82 2-11 du code de commerce
interdit en effet au contrôleur légal ou au cabinet d'audit qui procède au contrôle légal des comptes d'une entité de fournir à cette
entité tout conseil ou toute autre prestation de services n'entrant pas dans les diligences directement liées à la mission de
contrôleur légal des comptes". (N° 28 SÉN AT SESSIO N ORDINAIRE DE 2 004-2005 Annexe au procès-verbal de la séance du 1 9
octobre 2 004).aucune communication préalable des pistes de réflexion ni de la liste des Intervention de M.l'IPR EPS
documents administratifs consultés, encore moins de celle des auditeurs et «  Les divers analyses ont mis
2ce jusqu’à la rencontre de visu . Bref, malgré des remerciements pour notre quand même mis en exergue. Me
participation active à cet audit, l’aspect participatif n’est pas celui que semble t’il quatre points qui
retiennent les collègues… répondent à la question initiale
d’aujourd’hui : Quelles sont les
Enfin, nous nous interrogeons sur le temps consacré à cet audit. De l’aveu
actions pour améliorer
même des auditeurs « le temps a manqué » alors « qu’on voulait à tout prix
l’organisation ?
faire cet audit ». L’une des raisons invoquées pour en justifier est que le
Il y a des actions sur
nombre des auditeurs de onze initialement prévus est tombé à quatre. C ela
l’orientation elle-même par
pose un problème méthodologique important, dans la mesure où ni les IPR
exemple on se rend compte en
de lettres, ni celui de mathématiques, disciplines directement mises en
prenant le problème par le petit
cause par l’audit, n’ont participé aux entretiens. O r on ne peut nier que
bout de la lorgnette que les chaque discipline présente des spécificités propres et que les réponses
assistants pédagogiques donne pédagogiques et didactiques doivent en tenir précisément compte. C ’est,
d’excellents recommandations nous semble-t-il, pour cela qu’il existe des inspecteurs de discipline et n on de
sur l’orientation des élèves professorat. Nous avons aussi noté des incohérences dans ce qu’on pourrait
appeler le ballet des inspecteurs : un seul annoncé lors des convocations, parce qu’il y a un contact qui
puis une arrivée et encore une autre pour auditer les enseignants ; le est plus facile, il y a un âge qui
lendemain, pour les élèves, arrivée d’une quatrième personne ; à la est proche entre eux et donc
restitution, il manque un des auditeurs… O n ne sait plus très bien qui a fait cette action privilégiée
quoi ni qui a entendu qui… Pour résumer, nous avons la nette impression mériterait d’être formalisée
que l’ultime phase de l’audit s’est déroulée dans la préc

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