Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 575-585
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L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 575-585
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 14
Langue Français

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6° Audition.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 575-585.
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6° Audition. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 575-585.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6367AUDITION, 575
sujets (dont l'auteur), pour 6 corps (camphre naphtaline, acides
butyrique et propio nique, menthol et çoumarine), le seuil s'est montré
après etherisation 3 à 4 fois plus haut. H. P.
H.-R. CROSLAND, M. GOODMAN et A. HOCKETT. — Anosmia
and its effects upon taste perceptions [Uanosmie et ses effets sur la
perception des goûts). — J. of exp. Ps., IX, 5, 1926, p. 398-408.
A la suite d'un accident d'automobile et malgré l'absence de lésion
apparente qui puisse expliquer cet effet, un sujet a été atteint d'anos-
mie complète. Il est complètement incapable de reconnaître aucune
odeur à des concentrations bien supérieures au seuil (comme le
prouvent les expériences de contrôle sur deux personnes normales) ;;
à des concentrations très fortes certaines substances produisent une
sensation de chatouillement. L'examen du goût pour les substances
salées, sucrées, acides et amères montre des seuils normaux ; donc
aucun développement compensateur n'a eu lieu de ce côté. Reste à
savoir si le sujet anosmique n'est pas capable de reconnaître mieux
que l'homme normal les substances alimentaires placées dans la.
bouche ou sur la langue, au moyen de qualités tactiles et thermiques
secondaires (dans ces expériences les sujets de contrôle ont les narines
bouchées et retiennent leur respiration avant de porter un jugement)..
Cette conclusion est admise par les auteurs, mais il leur est impossible
de démontrer que cette aptitude a été acquise postérieurement à
l'accident. P. G.
Ë. BARYSCHEVA. — Ueber die Synthese der Geschmacksempfin
dungen {Sur la synthèse des sensations gustatives). — Pf. A., CCXVV
1926, p. 103-105.
L'auteur ramène toutes les gustatives étudiées aux-
quatre sensations fondamentales, acide, amer, salé et sucré. P. B.
6° Audition
A. MILLET. — L'oreille et les sons du langage d'après l'abbé Rous-
selot. — In-8 de 127 p. Paris, J. Vrin. 1926.
Un ancien auxiliaire de l'abbé Rousselot a consacré ce petit volume
à un résumé des principales conceptions de son maître, consacrant
une première partie aux méthodes objectives d'analyse des sons du
langage, — méthodes graphiques permettant une analyse physique
et physiologique des voyelles et des consonnes, et méthodes acous
tiques (avec emploi de diapason, de résonateurs), conduisant à la
construction des appareils de synthèses — , une deuxième partie
aux éléments dits « subjectifs » (?) de l'audition, éléments physiolo
giques (timbre des voyelles, accent, etc.) et éléments psychologiques
(rôle de l'attention dans la perception), enfin une troisième partie
aux applications pratiques (enquêtes dialectales, éducation de-
l'oreille et éducation de la parole). La conclusion met en valeur les-
données principales que l'on doit aux recherches du phonéticiea
regretté. -576 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
L'ouvrage a une valeur historique et panégyrique ; il ne faut pas
s'attendre à y trouver un exposé systématique et logiquement
construit. H. P.
EDWIN G. BORING. — Auditory theory wirth special reference to
intensity, volume, and localisation (Théorie de V audition, particu
lièrement en rapport avec Vintensité, le volume et la localisation). —
Am. J. of Ps., XXXVII, 1926, p. 157-188.
L'étude que G. Boring a publiée sous ce titre n'est pas, à propre
ment parler, une-théorie de l'audition. Mais c'en est un essai et d'au
tant plus intéressant qu'il a été tenté en s'appuyant sur les résultats
de plusieurs recherches physiologiques importantes, effectuées ces
temps derniers. L'auteur exprime d'ailleurs lui-même l'avis qu'il
serait prématuré d'échafauder dès aujourd'hui une théorie des
phénomènes auditifs. Ce qui importe davantage à l'heure actuelle,
d'après lui, « c'est de mettre en rapports des faits bien établis, d'i
ndiquer les lacunes dans nos connaissances, et les contradictions
dont ne sont exemptes même les meilleures des interprétations,
enfin de formuler les problèmes pour des expériences cruciales en vue
de résoudre ces contradictions ».
C'est en s'en tenant à un tel programme que B. a cherché en
premier lieu à déterminer les bases d'une théorie qui rende compte
des deux principaux caractères de l'expérience auditive, à savoir.de
la hauteur et de l'intensité tonales. Or on né peut nier que dans le
choix du point de départ pour une théorie de l'audition il ait fait
preuve d'un esprit très original. Alors que toutes les théories des
phénomènes auditifs établies jusqu'à présent sont manifestement
concentrées autour du problème de la hauteur tonale et tendent à
expliquer celle-ci en premier lieu, B. a préféré renverser l'ordre
des considérations théoriques . en essayant de résoudre d'abord le
problème non moins important que pose la perception d'intensité
tonale. La raison de cette préférence, il nous l'indique en termes
explicites : les données acquises par les recherches sur le fonctio
nnement nerveux sont, d'après lui, de nature à jeter plus de lumière
sur le phénomène d'intensité des sensations que sur celui des qualités
sensorielles. Pour ces dernières nous en serions toujours, suivant
lui, à la théorie générale de l'énergie spécifique des nerfs de
J. Müller. Par contre, un coup de sonde profitable pourrait être
porté dans le problème de l'intensité sensorielle grâce, notamment,
à la découverte de la loi « de tout ou rien » qui à la suite de certaines
recherches (A. Forbes et A. Gregg, Am. J. Physiol., 39, 1915, 172-235 ;
E.-D. Adrian et A. Forbes, Jour. Physiol., 56, 1922, 301-330), s'est
montrée valable, non seulement pour les nerfs moteurs mais aussi
pour les nerfs sensoriels. Or, on n'ignore pas que la loi de « tout ou
rien » mise en évidence d'abord par Keith Lucas pour le fonctionne
ment d'une fibre musculaire isolée, exprime ce fait que dans la fibre
nerveuse unique l'influx ne peut avoir qu'une seule valeur d'inten^
site — une valeur nulle ou maxima — quelle que soit l'intensité du
stimulus. La graduation de l'intensité révélable par la réponse
motrice ou sensorielle relèverait ainsi de la mise en jeu d'un nombre
de fibres ou de neurones variable. Sans qu'on veuille contester le 577 AUDITION
caractère définitif des résultats présentés par Forbes et Gregg
relativement à la validité de la loi de tout ou rien, pour les nerfs
sensoriels, on pourrait s'étonner que B. ne se fût pas rallié à
l'interprétation que Forbes a donnée lui-même de ces résultats, en
suggérant la possibilité d'une relation entre l'intensité sensorielle
et la fréquence de l'influx nerveux.
Mais il semble non moins surprenant que l'auteur, généralement si
bien documenté en matière des recherches physiologiques les plus
récentes susceptibles d'éclairer d'un jour nouveau la physiologie de
l'audition, n'ait pas tenu compte des plus importants travaux relatifs
à l'excitabilité nerveuse, de ceux en particulier, qui ont établi les
spécificités neuroniques. En relatant la recherche d'Erlanger et de
Gasser sur la période réfractaire, l'auteur s'exprime dans des termes
permettant de croire que le fait des différences individuelles entre les
neurones, se manifeste aussi bien dans la vitesse de propagation de
l'influx nerveux que dans la durée de la période réfractaire (ces deux
valeurs étant corrélatives !), lui apparaît comme une donnée expé
rimentale toute nouvelle. Et pourtant il y a déjà au moins quinze
ans que la notion de spécificité neuronique a été précisée grâce aux
travaux de Lapicque et de son école et qu'elle a fait son chemin en
rénovant notre conception du fonctionnement nerveux.
Quoi qu'il en soit B. s'est attaché à dessein

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