Audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 556-570
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 556-570
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 20
Langue Français
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Extrait

6° Audition
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 556-570.
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6° Audition. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 556-570.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6466'

556 ANALYSE« BIBLIOGRAPHIQUES
tötiies las échelles des concentrations employées de 0,4 a H %> sauf
pour les solutions de 2 % et de 3 % où le seuil se trouve brusquement
abaissé jusqu'à 0,10. Les résultats numériques sont les mêmes, que
lés deux excitations d'un couple soient séparées par un intervalle
vide de 5-6 secondes ou que le sujet avale dans l'intervalle une gorgée
d'eau.
Lé résultat inattendu pour les concentrations de 2 et 3 % est ex
plique par l'accoutumance, ces étant le plus employées
à table ; ce sont celles aussi qui sont jugées agréables dans la presque
totalité des- cas. Les concentrations plus faibles sont désagréables ;
au-dessus il semble y avoir d'abord une zone d'indifférence suivie
d'ufte zbne de sensations simplement désagréables, puis
répugnantes.
La qualité dé la sensation change" également. L'auteur distingue
tfois types de sujets. Le premier trouve les concentrations faibles,
au-dessous de 0,6 %, légèrement sucrées et les fortes
de 20 % à 80 % salées et amères ; les deux autres types trouvent les
concentrations faibles fades et neutres ; les fortes
paraissent soit salées et amères, Soit salées, amères et acides.
. D. W.
fal. — P. JACQUES. — L'organe folié de l'homme. — B.
B., XCVII, 1927, p. 1625-1626.
La papille foliée à la partie la plus reculée du bord de la langue,
dtihcentï'e la fonction gustätive chez les rongeurs ; chez l'homme
et les carnivores, Un organe rudimentaire correspond à cette papille»
avec des vestiges de bourgeons güstätifs parfois. H. P.
6° Audition
632. — HANS KOCH. -— Die Ewaldsche Hörtheorie. Eine Untersu
chung ûet mathematisch-physikalischen Grundlagen der Ewaldscheft
ftörtheorie, nebst einer allgemeinen Behandlung des Problèmes
der erzwungenen gedampften Schwingungen in homogener Bys-
teine [La théorie de V audition d' Ewald. Une étude des fondements
thâthématico- physiques dé la théorie de V audition d? Ewald avec des
ôàMidératibns générales sur les problèmes que suscitent les vibrations
fofitéeè et amorties dès systèmes non homogènes). — - E. für
Sin., LIX, 1927 p. 15-54.
L'étude de Hans Koch est un essai pour donner à la théorie de l'au
dition d'Bwald impliquant la réponse de la membrane basilaire par
des ondes stationrtäires, son fondement mathématique pareil à celui
que Helmholtz a fourni pour sa théorie de résonance. L'auteur
adtftet explicitement, et pose même comme postulat, que la région
dès fréquences audibles se trouve au-dessous de la région des vibra
tions propres de la membrane. Aussi il résout d'abord le problème
mathématique des vibrations forcées et amorties dans un système
riöft hohiogène en recdufant aux formules d'intégration de Fredholm L'existence des images acoustiques observées par Öilbept.
est ensuite déduite en partant de l'équation différentielle exprimait
le mouvement vibratoire de la membrane.
Les développements mathématiques très complexes, occupent
ainsi les trois quarts de son mémoire. Il résulte des formules définit
ivement déduites que la membrane basilaire est le siège des ond.es
statiohnaires dont l'amplitude diminue vers le milieu de la memb
rane. On peut en inférer aussi les limites inférieures et supérieures
d'audibilité qui dépendraient des propriétés physiques de la memb
rane (épaisseur, largeur, tension transversale).
La valeur de la déduction de M. Koch dépend évidemment de \a.
valeur explicative de la théorie d'Ewald. Pr K.
633. — H. BANISTER. — Auditory theory : a criticism pf
Boring's hypothesis ( Théorie de l'audition : critique de l'hypothèse du
Prof. B.). — Am. J. of Ps., XXXVIII, 1927, p. 463-440.
Cet article est une pénétrante critique de certaines conceptions
mises en avant par le professeur Boring, pour justifier la théorie de
l'audition dite de fréquence et pour montrer, en même temps, l'i
nsuffisance de la théorie de résonance. Banister reproche, en parti
culier, à Boring : 1° de se servir de certains schemes physiques, dont
la validité est tout au moins contestable ; 29 de méconnaître l'accord
entre la théorie de résonance et un certain nombre de faits expé
rimentaux. Il souligne aussi les difficultés auxquelles doivent se heurter
les théories de fréquence mais qui n'ont pas échappé du reste à Boring
lui-même. La loi d'Ohm, les durées connues de la phase réfract^ire,
les lacunes tonales, voilà des faits qui ne sont pas conciliates avec
le scheme proposé par Boring.
En ce qui concerne plus spécialement les lacunes tonales l'auteur
fait état d'une intéressante recherche effectuée par Andreieff au
laboratoire de Pawlow, dont les résultats seraient nettement favo
rables à l'hypothèse de spécificité, locale. En établissant ehe? les
chiens les réflexes conditionnels et en étudiant les modifications que
ces réflexes subissent à la suite des lésions opératoires pratiquées
'en des points définis du limaçon, Andreieff a trouvé en effet que la
perception des sons de hauteur donnée dépend du jeu des régions
spécifiques du limaçon.
Une autre catégorie de faits d'audition qui ne seraient pas çonci-
liables avec la théorie de fréquence est fournie par les données rela
tives à l'orientation auditive latérale. Banister estime que la manière
dont Boring interprète ces données n'est pas à l'abri des objections.
Enfin il s'élève contre l'importance que Boring attribue au volume
tonal et tente d'élucider la genèse psychologique de cet attribut du
son.
Il suppose notamment que c'est dans la tendance à objectiver
l'expérience et dans les difficultés que nous éprouvons normalement
à situer la source sonore qu'il faut chercher l'origine de la-nofton de
volume tonal. Le son considéré en lui-même serait dépourvu de la qual
ité de volume qui serait l'ondée sur des complexes associatifs. Banist
er cite le cas d'un organiste aveugle, qui était son sujet d'expérience
et qui n'est jamais parvenu à comprendre ce qu'est le volume tonal, 558 ANALYSES ßlÖLtOCRAPHlQUES
ni à discriminer cette « prétendue » qualité de la sensation Sonore.
La conclusion de cet article est que l'abandon de la théorie de réso
nance n'est pas justifié en présence des nombreux faits qui parlent
en sa faveur. P. K.
634. — R.-H. GRUNDLACH. — A note on auditory theories [Note
sur les théories auditives). — J. of exp. Ps., X, 1927, p. 64-66.
Discussion de l'article de Boring {Am. J. of Ps., p. 157-188).
Critique de l'idée de sommation des intensités. L'intensité d'un
accord de trois notes n'est pas la somme des intensités des compos
antes. Deux sensations de chaleur ne s'additionnent pas ; deux lu
mières dissemblables ne s'additionnent pas. Boring semble confondre
volume et intensité. Si on explique la localisation par le conflit des
excitations des deux oreilles, comment les sons monauriculaires sont-
ils localisés ? Le conflit produirait une modification du volume, mais
qui n'est pas en rapport simple avec la localisation. B. a négligé cer
tains faits dans sa critique de la localisation fondée sur le temps.
Ses théories sont prématurées. P. G.
635. — P.-J. MINK. — Sur les fonctions de l'oreille interne. —
> La Haye (Martinus Nijhoff), 1927, 82 pages.
En repoussant méthodiquement toutes les théories de l'audition
établies jusqu'à présent, l'auteur a entrepris de découvrir le mode
propre de réception auditive en soumettant à une analyse très fine
les possibilités fonctionnelles du limaçon et des organes anatomi-
quement connexes (saccule, utricule, canal endolymphatique, etc.).
Il aboutit à la conclusion que le limaçon est uniquement l'organe
assurant la perception d'intensités sonores

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