Comptes rendus des séances d avril 1951 à mars 1952 - autre ; n°1 ; vol.52, pg 305-323
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Comptes rendus des séances d'avril 1951 à mars 1952 - autre ; n°1 ; vol.52, pg 305-323

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Description

L'année psychologique - Année 1952 - Volume 52 - Numéro 1 - Pages 305-323
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1952
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Comptes rendus des séances d'avril 1951 à mars 1952
In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°1. pp. 305-323.
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Comptes rendus des séances d'avril 1951 à mars 1952. In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°1. pp. 305-323.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1952_num_52_1_8637DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE ACTES
DE PSYCHOLOGIE
Avril 1951. — Mars 1952.
Séance du 7 avril 1951.
Président : M. Grasse.
1° Sur proposition du Bureau l'Assemblée adopte les dispositions su
ivantes : les comptes rendus des séances de la Société paraîtront désormais
dans Y Année Psychologique. A cet effet, MM. les membres de la Société qui
feront une communication à la Société sont priés de bien vouloir fournir au
secrétaire des séances un bref résumé de leur texte à l'issue de la séance où
ils prendront la parole.
2° Élection de membres correspondants :
Sont élus : Mlle Gavini (Marseille),
Dr M. Husson Malméjac Lafon (Lyon), (Alger).
3° M. Jampolsky au nom de la Commission chargée d'élaborer un Statut
du Psychologue clinicien donne lecture du nouveau projet de Statut après
les modifications apportées selon les vœux de la Société.
Après une discussion à laquelle prennent part MM. Naville, Bénézé,
Bénassy, Stœtzel, le texte est adopté à l'unanimité.
Il sera soumis aussitôt, sous forme de vœu émis par la Société, à M. la
ministre de la Santé publique.
Communication de M. FESSARD :
Cerveaux et machines.
Quelques exemples d application des conceptions nouvelles.
L'analyse des opérations complexes du système nerveux central
a donné lieu, dans ces dernières années, sous l'impulsion de la
théorie des communications, de la cybernétique et des développe
ments de la biomathématique, à un mouvement d'une grande
l'année psycholocique, lit, fasc. 1 20 ACTES DE LA SOCIETE FRANÇAISE DE PSYCHOLOGIE 3C6
ampleur. On a rapproché le fonctionnement du cerveail de celui
des machines à calculer et de celui des servo-mécanismes. Beaucoup
de biologistes répugnent à ces analogies qu'ils qualifient de superfic
ielles; d'autres admettent que de telles considérations sont fécondes,
car un bon nombre de propriétés du système nerveux central sont
liées à des caractères formels des arrangements de neurones plutôt
qu'à la nature des processus qui s'y déroulent. Quoi qu'il en soit,
il semble intéressant pour la systématisation des faits de considérer
les organes nerveux comme des machines capables de certaines
opérations définies, et de les rapprocher des machines industrielles
capables d'opérations analogues. Notamment, le système nerveux
se caractérise par ses capacités comme transmetteur de messages,
comme opérateur de certaines transformations, comme gouverneur
de certaines commandes ou coordinations.
Il ne saurait être question de passer en revue tous les modèles
proposés jusqu'ici, depuis les machines logiques jusqu'aux robots-
de divers types, dont les plus connus sont sans doute les « Tortues »
de Grey Walter. On a envisagé ici surtout les opérations les plus-
simples, du type « transmission libre », qui ont donné lieu, par
l'étude des réflexes monosynaptiques notamment, à des confron
tations intéressantes entre la théorie et l'expérience. On peut di
stinguer à cet égard les théories probabilistes, qui partent de l'idée
que le système nerveux central est une machine à éléments très
nombreux et interchangeables, doués de certaines propriétés dis
tribuées (théorie de Wiener et W. Pitts, de Shimbel et Rapoport, etc.)
et les théories qui supposent une structuration précise des réseaux
neuroniques, dont on peut montrer, soit sur des montages schémat
iques, soit en utilisant le raccourci commode d'un symbolisme
adéquat, qu'ils sont aptes à réaliser des opérations extrêmement
complexes (Me Culloch et W. Pitts, Landahl, Householder, etc.).
Ainsi, de tels réseaux se montrent capables de toutes les opérations
de la logique formelle; ils sont de remplacer une configu
ration définie de signaux d'entrée par un message occupant un
s^ul neurone; ou encore de répondre de façon invariante à tout
un groupe de transformations (par exemple à une forme « triangle »,
quelle que soit son orientation, quelles que soient ses dimens
ions, etc.); bref de répondre à une « Gestalt » déterminée.
Les transmissions « asservies » forment un deuxième type de
modèle. Elles jouent un grand rôle dans les fonctions végétatives,
où elles sont à la base de l'homéostasie, dans les cas où cette der
nière propriété fait jouer un contrôle nerveux; elles sont également
à la base des mécanismes toniques et posturaux, par le jeu de cir
cuits proprioceptifs à «feed-backs» négatifs dont l'existence est
aujourd'hui bien reconnue. Enfin, et d'une façon beaucoup plus
hypothétique, on met au compte de telles transmissions « réver
bérantes » intra-centrales un certain nombre de phénomènes céré DE LA SOCIETE FRANÇAISE DE PSYCHOLOGIE 307 ACTES
braux complexes, tels que ceux qui se manifestent dans la formation
de réponses invariantes, dans l'élaboration des réflexes conditionn
els, dans le stockage et la reviviscence des souvenirs. Le cas des
machines capables d'apprentissage et d'adaptation est intéressant
à considérer : l'exemple-type est l'homéostat de Ashby. Les pos
sibilités des modèles du type-machine sont donc aussi variées et
sans doute aussi riches, sinon plus, que celles d'un cerveau humain.
C'est le mérite de ces recherches sur les modèles de nous en avoir
apporté la preuve, mais il appartient aux physiologistes, aux psy
chologues, aux psychiatres qui s'intéressent à ce genre de spécula
tions de se montrer prudents et de ne pas se laisser entraîner par
le vertige métaphysique qui semble avoir détourné certains esprits
de la voie strictement scientifique.
Discussion : MM. Chauvin, Grasse, Soulairac, Tournay, Bénassy,
Mme Pacaud.
Séance du 5 mai 1951.
Président : M. Merleau-Ponty.
1° Le secrétaire général fait savoir qu'il a reçu des lettres de remerciements
de Mlle Gavini et de MM. Husson, Lafon, Malméjac élus membres corre
spondants à la séance précédente; et de MM. Adrian, Ley, Buytendijk, Fau-
ville, Katz, Rey, Klineberg, Bujas, élus membres associés étrangers, à la
séance du cinquantenaire de la Société.
2° M. Lagache, rapporteur de la Commission de candidatures, présent»
cinq candidats au titre de membre adhérent que la Commission recom
mande aux membres de la Société. (Deux candidatures n'ont pas été rete
nues par la Commission faute de renseignements suffisants.)
Sont élus : Mme Jampolsky,
MM. Anzieu,
Bloch,
Durandin,
Mialaret.
Communication de MUe XYDIAS :
Enquête psycho-sociologique à Vienne (Isère) .
L'étude de la ville de Vienne a porté sur divers aspects de la
vie urbaine et diverses méthodes ont été utilisées : interviews,
observations, dépouillement d'archives, questionnaires, tests, etc.
Cette communication concerne deux aspects de la vie viennoise ; ACTES DE LA SOCIETE FRANÇAISE DE PSYCHOLOGIE 308
1° Les votes différentiels des hommes et des femmes.
A Vienne, les hommes et les femmes votent dans des bureaux
séparés (fait exceptionnel); ce qui a permis de faire diverses comp
araisons.
L'importance des abstentions exprime l'intérêt porté aux élec
tions; on constate que les pourcentages d'abstentions des femmes
sont plus importants que ceux des hommes et toutes les différences très significatives. Seule l'élection municipale de 1945 fait
exception : c'était la première fois que les femmes allaient aux
urnes. L'écart entre pourcentages de la première et de la dernière
élection est beaucoup plus important pour les femmes que pour
les hommes; elles semblent s'être lassées plus que ceux-ci de consul
tations électorales se succédant à une cadence trop rapide. C'est
chez les femmes des secti

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