Contribution à l étude du plan horizontal auriculo-orbitaire; nouveaux procédés pour repérer sur le vivant; sa photographie et sa téléradiographie par le point orbitaire et le point Glénion - article ; n°1 ; vol.7, pg 58-68
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Contribution à l'étude du plan horizontal auriculo-orbitaire; nouveaux procédés pour repérer sur le vivant; sa photographie et sa téléradiographie par le point orbitaire et le point Glénion - article ; n°1 ; vol.7, pg 58-68

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Description

Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1936 - Volume 7 - Numéro 1 - Pages 58-68
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1936
Nombre de lectures 20
Langue Français

Extrait

Beauregardt
P. Clavelin
Contribution à l'étude du plan horizontal auriculo-orbitaire;
nouveaux procédés pour repérer sur le vivant; sa photographie
et sa téléradiographie par le point orbitaire et le point Glénion
In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, VIII° Série, tome 7, 1936. pp. 58-68.
Citer ce document / Cite this document :
Beauregardt , Clavelin P. Contribution à l'étude du plan horizontal auriculo-orbitaire; nouveaux procédés pour repérer sur le
vivant; sa photographie et sa téléradiographie par le point orbitaire et le point Glénion. In: Bulletins et Mémoires de la Société
d'anthropologie de Paris, VIII° Série, tome 7, 1936. pp. 58-68.
doi : 10.3406/bmsap.1936.9398
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1936_num_7_1_939858 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DU PLAN HORIZONTAL AURICULO-
ORBITAIRE ; NOUVEAUX PROCÉDÉS POUR LE REPÉRER SUR
LE VIVANT; SA PHOTOGRAPHIE ET SA TÉLÉRADIOGRAPHIE
PAR LE POINT ORBITAIRE ET LE POINT GLÉNION.
par Beauregardt et Clavelin
Parmi les plans horizontaux qui ont été préconisés pour
l'étude de la tête et du crâne {Durer, Camper, Barclay, Broca,
Baer, Merckel, Schmidt et Ihering), c'est le plan de Merckel, plan
horizontal auriculo-orfoitaire, présenté au Congrès de Francfort,
en 1882, qui a été adopté par tous les anthropologistes. Dans une
monographie publiée en 1922, le Dr Izard démontra toutes les
indications orthopédiques en faveur de ce plan anthropologique,
à l'exclusion de tous les autres plans.
Les exigences de l'anthropologie et de l'orthopédie dento-facialè
s'accordèrent ainsi en sa faveur, parce qu'il correspond aux con
ditions physiologiques de l'homme, et permet la comparai
son de la tête du vivant avec le crâne squelettique, sur une mesure
commune.
Avant toute autre considération, c'est un plan osseux dont les
repères sont : pour le point antérieur, le point orbitaire inférieur
O., situé sur la partie la plus déclive du rebord
du maxillaire, et, pour le point postérieur, le Porion P., situé sur
le bord supérieur et le plus déclive du conduit auditif externe.
Si les repères sont faciles à trouver sur le crâne sec, il n'en
est pas de même sur le vivant, ni sur sa reproduction photogra
phique et téléradiographique, parce que les téguments
recouvrant les points osseux en masquent les limites; et c'est à
juste titre que le Dr de Coster a pu écrire que le plan des ortho
pédistes ne correspondait pas à celui des anthropologistes.
Pour trouver le point O sur le vivant : Simon a illus
tré un procédé qui consiste à rechercher, à l'aide d'un instrument
mousse, l'angle formé par le rebord de l'orbite inférieure, et que
l'on marque au crayan dermographique (fig. 1). ET CLA VELIN. — PLAN HORIZONTAL AURICULO-ORBITAIRE 59 BEAUREGARDT
Fig. 1
Le Dr Izard utilise la photographie :
Sur une image de face,1 il abaisse une verticale passant par le
milieu de la pupille et marque le point O. à égale distance du
sillon palpébral et du sillon palpébro-jugal (fig. 2).
palpébral inf?
7 Or (P^sous-orbitaire)
_ o ill on palpébrojugal
Profil
Fig. 2 60" SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS
Le Dr de Nevrezé conseille la technique suivante :
Sur une photo de profil : Tracer une verticale passant par le
bord postérieur de l'image de la cornée, puis, avec un rayon égal
à la distance qui sépare le milieu de la pupille du bord supérieur
du sourcil, circonscrire l'orbite externe. Le point d'intersection
de l'arc et de la verticale, symétrique au point sourcilier, est le
point orbitaire cherché, (fig. 3).
Fig. 3
En réalité, ces procédés ne sont pas d'une grande exactitude
pour trois raisons :
1 ° Les téguments sont d'un volume et d'une tonicité très varia
bles. La cornée varie également, même quand elle n'est pas le
siège de troubles pathologiques;
2° Un point O. marqué sur la face ne situe pas ce point dans
le. sens antéro postérieur;
3° II est parfois difficile de trouver le centre de la pupille sur
une photographie.
Pour éviter ces inconvénients, nous avons imaginé un instr
ument simple, semblable à une petite fourch'e, que nous appelons
orbitographe. La partie terminale de l'une des branches est cou
dée, de façon à emboîter le rebord orbitaire. C'est la branche
interne que l'opérateur présente de face, en comprimant les tégu
ments. Après quelques tâtonnements, l'on perçoit le point le plus
déclive. IP est marqué au crayon dermographique par un trait
horizontal. L'autre branche, externe, rectiligne, est sur le même
plan que le côté vertical de la coudure de la branche précédem
ment décrite. L'opérateur ayant le profil du sujet devant lui
repère, dans le prolongement des branches, le rebord orbitaire
dans sa partie la plus antérieure, et le marque, par un trait ver
tical, sur les téguments qui ne sont pas déformés par la pression ET CLAVELIN. — PLAN HORIZONTAL AURICULO-ORBITAIRE 61 BEAUREGARDT
de l'appareil. Si les contours anatomiques ne permettent pas l'in
scription de ce point à la hauteur de l'instrument, il suffit de le
marquer plus haut ou plus bas, à condition de le placer sur le
même plan vertical.
Pour reconnaître le point de repère postérieur du plan
auriculo-orbitaire, c'est-à-dire le Tragion, le Dr Izard donne
les indications suivantes : le bord supérieur du conduit auditif
externe correspond exactement au bord supérieur du Tragus
Oïg. 4).
Plan de Francfort
Profil
FiG.-4
Un. autre auteur, le Dp de Coster, situe le point T. sur le bord
supérieur du Tragus,- à l'intersection d'une tangente passant par
son bord antérieur et d'une tangente passant par son bord supé
rieur.
Malgré la précision de ces procédés, nous avons été embarrassés
dans certains cas pour fixer le point Tragion, parce que nous
avons constaté que le Tragus, comme téguments, subit de fr
équentes variations de volume et de forme.
C'est ainsi qu'il découvre ou recouvre entièrement l'orifice du
conduit auditif ou qu'il présente une forme circulaire ou bi-labié.
Ces difficultés et les révélations de la téléradiographie — dont
nous abordons l'étude plus loin — nous conduisirent à des recher
ches qui font l'objet de cette communication.
Tous les auteurs étant d'accord pour le point orbitaire, le pro
blème consistait à trouver un point de repère postérieur, qui soit
osseux et accessible sur le vivant, puisque le Porion est caché
par l'oreille et que le Tragion est instable.
Après de nombreuses recherches, nous avons trouvé un point
qui présente les caractéristiques suivantes :
Jl est osseux : parce que situé à l'endroit le plus haut et le plus
externe de la cavité glénoïde; 62 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS
II est accessible sur le vivant : en faisant ouvrir la bouche du
patient les condyles mandibulaires se déplacent de haut en bas
et d'arrière en avant, il se produit une dépression tégumentaire
très visible que le doigt perçoit aisément;
// est situé sur le plan horizontal auriculo-orbitaire : d'après les
recherches particulières de P. Clavelin sur de nombreux crânes
appartenant aux races les plus diverses, ce point est toujours
situé sur le plan horizontal (planche 1).
En outre, l'embryologie nous enseigne que ce point, formé du
squamosal visible sur les embryons de moins de trente millimèt
res, est ossifié très rapidement puisqu'il se développe déjà à ce
stade. Il précède ainsi le point orbitaire du malaire. De plus, c'est
un point qui existe chez tous les vertébrés, quels qu'ils soient,
parce qu'il est le point d'articulation de la mandibule avec la
base du crâne.
Enfin, c'est par ce point que passe le plan gléno-goniaque, dit
postérieur, que P. Clavelin a décrit. Ce plan vertical limite le bord
postérieur de la branche montante de la mandibule quand les
arcades dentaires sont à l'état d'occlusion normale (planche 3).
Nous proposons d'appeler ce point, en raison de ses par

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