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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 21 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSESRéfé- Ques-ObservationsLEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 34 - 44 : SÉLECTIONrences tions35/6 1 L’erreur arminienne provient en grande partie d’une fausse compréhension de l’expression :VTB « connaître d’avance » : précisez-en le sens (cf. Rm 8.29; Ep 1.3-14; 1 Pi 1.1s).1012199 proginosko = pro (avant + ginosko (connaître) signifie donc bien : «connaître d’avance».204/2 le sens de ce mot composé dépend donc étroitement de celui du mot connaître propre au lan-gage biblique.Il n’a en aucun cas un sens superficiel, uniquement intellectuel ou sentimental. Il désigne uneconnaissance «de l’intérieur», profonde, intime, qui naît de la fréquentation, de la communion, del’union. Le terme est, en effet, utilisé pour exprimer l’union de l’homme et de la femme dans la rela-tion conjugale.Connaître, c’est aimer ! «Connaître Dieu», c’est entrer dans sa communion : c’est cette connais-sance-là et non un savoir sur Dieu « qui est la vie éternelle » (Jn 17.3).Il s’ensuit que «connaître d’avance», ce n’est pas simplement «savoir d’avance», pré-voir, mais« choisir d’avance », « aimer d’avance » (Am 3.2; Mt 7.23).Ce choix de l’amour entraîne, naturellement, selon la sagesse parfaite et la puissance infinie deDieu, tout ce qui fera le suprême et éternel bonheur de l’être aimé (Gn 18.19; Rm 8.29s). La pré-connaissance de Dieu ...

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Langue Français

Extrait

Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES
COURS :
DOCTRINE 21
Réfé-
Ques-
rences
tions
L’erreur arminienne provient en grande partie d’une fausse compréhension de l’expression :
« connaître d’avance » : précisez-en le sens (cf. Rm 8.29; Ep 1.3-14; 1 Pi 1.1s).
proginosko
= pro (avant + ginosko (connaître) signifie donc bien : «connaître d’avance».
le sens de ce mot composé dépend donc étroitement de celui du mot
connaître
propre au lan-
gage biblique.
Il n’a en aucun cas un sens superficiel, uniquement intellectuel ou sentimental. Il désigne une
connaissance «de l’intérieur», profonde, intime, qui naît de la fréquentation, de la communion, de
l’union. Le terme est, en effet, utilisé pour exprimer l’union de l’homme et de la femme dans la rela-
tion conjugale.
Connaître, c’est aimer ! «Connaître Dieu», c’est entrer dans sa communion : c’est cette
connais-
sance
-là et non un
savoir
sur Dieu « qui est la vie éternelle » (Jn 17.3).
Il s’ensuit que «connaître d’avance», ce n’est pas simplement «savoir d’avance», pré-voir, mais
« choisir
d’avance », « aimer d’avance » (Am 3.2; Mt 7.23).
Ce choix de l’amour entraîne, naturellement, selon la sagesse parfaite et la puissance infinie de
Dieu, tout ce qui fera le suprême et éternel bonheur de l’être aimé (Gn 18.19; Rm 8.29s). La pré-
connaissance de Dieu équivaut donc au
choix
amoureux de Dieu, c’est-à-dire à l’élection divine.
Cela ressort d’un rapprochement entre Rm 8.29 : « Ceux qu’il a
connus d’avance
, il les a
prédesti-
nés
à être semblables à l’image de son Fils », et Ep 1.4s : « En Christ, Dieu nous a
élus
pour que
nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant
prédestinés
dans son amour à être
ses enfants d’adoption par Jésus-Chris t».
Le choix (l’élection) de Dieu n’est en aucun cas conditionné par sa prévision de la foi de l’homme.
Il est avant toutes choses, au début du processus (Rm. 8 : 29s ; Ep. 1 : 4), indépendant de toute
action bonne ou mauvaise de l’homme (Rm. 9 : 11s, 16). Il dépend uniquement de la mystérieuse
grâce de Dieu (cf. cours Doctrine 12)
L’élection est un aspect des plus mystérieux du dessein de Dieu. Il est malheureusement encore obs-
curci si l’on ne distingue pas plusieurs sortes d’élections (choix divins) :
d’individus
ou de
peuples,
mais surtout : élection en vue du
salut.
Mettez en lumière ces différentes catégories d’élection à l’ai-
de de textes bibliques.
1. Fonction
(ministère, royauté,...)
- individus.
- Moïse (Ps 106.23) choisi pour conduire le peuple de Dieu hors d’Égypte et lui donner sa
loi,
- Am (7.14s) pour une mission prophétique temporaire,
- Jérémie (1.5) pour le ministère prophétique,
- Pharaon (Rm 9.15-18) pour manifester (malgré lui) la gloire de Dieu,
- Cyrus (Es 44.28; 45.1, 13) pour ramener Israël d’exil,
- Paul (Ac 26.17s) pour éclairer le monde par la lumière de l’évangile,
- Judas (Jn 6.70; 17.12) par Jésus pour l’accompagner et évangéliser la Palestine (!).
- Peuples ou collectivités.
- Israël
Dès l’origine et à chaque renouvellement de la promesse, il était précisé que la béné-
diction d’Abraham et de ses descendants devait être répandue sur les nations (Gn 17.4,
18; 18.18s; 20.18; 26.4 ; etc.)
Israël devait être le canal de la lumière divine (1 Ch 16.7-36, spéc. vv. 8, 24, 31). Il devait
être la lumière des nations, du monde (Es 45.4; 55.4s; Jr 4.1s; Ac 15.14-18; cf. Es 49.1-
7 et ss = le serviteur
c‘est le Messie, mais aussi son peuple, Ac 13.47).
LEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 34 - 44 : SÉLECTION
35/6
VTB
1012
199
204/2
38
VTB
338 s
1013
/2,3
1
2
Observations
D 61
E.R. 1
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES
COURS : DOCTRINE 21
Réfé-
Ques-
rences
tions
L’élection d’Israël n’était pas une élection pour le salut, mais pour une mission : remplir
la terre de la connaissance de Dieu. Israël a refusé cette mission et a gardé égoïstement
et jalousement la lumière qu’il avait chargé de répandre (Ac 13.44-48; cf. le livre de
Jonas).
Cette mission est confiée à nouveau aux disciples (Mt 28.19) et reprise par l’Église (1 Pi
2.9s).
- la tribu de Lévi, pour représenter le peuple dans le service du temple (1 S 2.28).
- les Chaldéens, pour châtier Israël (Ha 1.12; cf. 1 Co 14.21).
2. Salut
- individus
Mt 22.14; 24.31.
Rm 8.33; 1 Co 1.26-30
Ep 1.4; 1 Th 1.4s; 2 Th 2.13s.
1 Pi 1.2
Rm 11.5, 7 : un « reste » selon l’élection de la grâce. Ici : une élection
au salu
t à l’intérieur
d’une élection à un
ministère
(Israël).
- peuple
l’Église (reprise e la mission d’Israël) 1 Pi 2.9s.
Essayez de délimiter les notions d’élection et de prédestination (nature, chronologie,...).
L’élection
consiste dans
le choix
par Dieu, choix mystérieux, libre et aimant d’un individu pour le
sauver de la juste et universelle perdition (1 Jn 4.19).
La prédestination
est
l’objectif
visé dans cette élection : amener à la perfection, c’est-à-dire à la
ressemblance de Christ, celui qui a été choisi (Rm 8.29; Ep 1.5; 1 Th 5.9).
L’élection
se perd dans l’infini de la pensée de Dieu ; elle est invisible et incompréhensible (Rm
11.33s).
La prédestination
est le jalonnement visible ou invisible du sûr chemin qui, par la sanctification de
l’Esprit (1 Pi. 1 : 2), doit conduire, dans la liberté retrouvée, celui qui a été élu vers le but final que
Dieu s’est proposé pour lui.
Donnez des exemples bibliques (histoire, images,...) de l’appel général ou commun et expliquez-les.
La parabole du semeur
montre que l’évangile est prêché à tous sans distinction. Tous donc enten-
dent l’appel de Dieu par l’évangile et y répondent de façons différentes. C’est l’appel général.
Seuls ceux qui ont été spécialement préparés (4ème terrain) perçoivent l’appel efficace qui pro-
duit en eux la vie (Mt 13.1s; Mc 4.1s; Lc 8.4s).
Hébreux 6 : 4-10.
Les personnes dont il est parlé ici sont les mêmes que celles représentées par
les 2° et 3° terrains de la précédente parabole (cf. VV 7s). Elles ont reçu et expérimenté une cer-
taine vie, la lumière de l’évangile les a éclairées, un intérêt s’est manifesté (elles ont « goûté » la
parole et le don céleste), une certaine transformation de leur vie s’est opérée (subi l’influence de
l’Esprit et des jouissances du siècle à venir)... mais ces privilèges ne se sont pas transformés en vie
véritable, l’expérience (car expérience il y a eu, comme pour les 2° et 3° terrains de la parabole)
est restée superficielle. Il n’y a pas eu renouvellement et donc pas de réelle repentance (cf. aussi
le cas d’une purification morale sans régénération spirituelle, Mt 12.43-45). Les privilèges, dans ce
cas, deviennent des circonstances aggravantes lors du jugement de Dieu (Hé 2.1-4). La bénédic-
tion de Dieu a produit des ronces (qui attireront le jugement final, v. 8) et non une herbe utile (qui
participe à la vie divine, v. 7 ; cf. H. 3.12-14). Le coeur qui a reçu seulement l’appel général s’est
fermé. Lui seul ne peut donner la vie (Hé 4.1s). Il faut l’oeuvre de l’Esprit qui agit par un appel «effi-
cace», dynamique (Jn 5.21, 25).
LEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 26 - 32 :
LA GRÂCE
38
42
3
4
Observations
Page 2
D 61
E.R. 2
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