Donner et recevoir, une question d équilibre: vers un modèle du burnout fondé sur l échange social
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REPUBLIC OF CAMEROONREPUBLIQUE DU CAMEROUN ********************************************** Peace – Work – Fatherland Paix – Travail – Patrie ******************** THE UNIVERSITY OF YAOUNDE IUNIVERSITE DE YAOUNDE I ********** Master I FALSHUE: PSY 431: METHODE EXPERIMENTALE IIFALSH ********** ********** SUJET : DEPARTMENT OF PSYCHOLOGY DEPARTEMENT DE PSYCHOLOGIE THE BALANCE OF GIVE AND TAKE: TOWARD A SOCIAL EXCHANGE MODEL OF BURNOUT/ Donner et recevoir : une question d’équilibre. Vers un modèle du burnout fondé sur l’échange social par :  DJOTAH Justin Sous la supervision du : Pr : EBALE MONEZE Chandel Année Académique : 2013-2014 1 Introduction générale ................................................................................................................3 1. Le contexte de l’étude ........................................................................................................4 1.2. LE CADRE DE L’ETUDE..................................................................................................4 1.2.1. Les outils méthodologiques .................................................................................4 1.2.1.1. Le Maslach Burnout Inventory (MBI)............................................................4 1.2.1.2. Questionnaire de Karasek : contraintes mentales au travail.........................5 1.2.1.3. Modèle de Siegrist du Déséquilibre Efforts / Récompenses .......................

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Publié le 15 janvier 2014
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Langue Français

Extrait

REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON ************************** ******************** Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland ********** ********** UNIVERSITE DE YAOUNDE I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I ********** Master I UE:PSY431: METHODE EXPERIMENTALE II SUJET :
THE BALANCE OF GIVE AND TAKE: TOWARD A SOCIAL EXCHANGE MODEL OF BURNOUT/ :Donner et recevoir une question d’équilibre. Vers un modèle du burnout fondé sur l’échange social
 par :
DJOTAH Justin Sous la supervision du :
Pr : EBALE MONEZE Chandel
Année Académique : 2013-2014
1
Introduction générale ................................................................................................................3
1. Le contexte de l’étude ........................................................................................................4
2.
1.2. LE CADRE DE L’ETUDE..................................................................................................4
1.2.1. Les outils méthodologiques .................................................................................4
1.2.1.1. Le Maslach Burnout Inventory (MBI)............................................................4
1.2.1.2. Questionnaire de Karasek : contraintes mentales au travail.........................5
1.2.1.3. Modèle de Siegrist du Déséquilibre Efforts / Récompenses ........................5
1.2.2. Les théories évoquées..........................................................................................6
1.2.2.1. Théorie de la réciprocité dans l’échange social ............................................6
1.2.2.2. Théorie du contrat psychologique : le modèle de l’échange social à double niveau 7
1.2.3. Le cadre physique et environnemental de l’étude ..............................................7
Structure de l’article et résumé des faits évoqués .............................................................7
2.1. L relatio entr l’échang socia e l burnou e général ....................................7
2.2. Le concept de réciprocité et sa mesure ...................................................................8
2.3. Y a t-il rupture d’équilibre entre donner et recevoir dans l’échange social? ........10
3. Croisements et corrélations entre les différentes variables opérationnelles de l’étude10
4. Le problème étudié: le burnout.......................................................................................12
5. Questions, hypothèses et objectifs de recherche ...........................................................13
5.1. Les questions de recherche.......................................................................................13
5.2. Les hypothèses de recherche ....................................................................................13
5.3. Objectifs de la recherche...........................................................................................14
6. Intérêts de l’étude ............................................................................................................14
6.1. Intérêt scientifique ....................................................................................................14
6.2. Intérêt socioprofessionnel ........................................................................................14
7. Le plan d’expérience en carré latin ..................................................................................15
8. Les résultats de l’étude.....................................................................................................16
8.1. Les trois niveaux de l’échange social.........................................................................16
8.1.1. Echange social entre le professionnel et les récipiendaires ..............................16
2
8.1.2.
8.1.3.
Echange social entre le travailleur et ses collègues ...........................................16
Echange social entre le travailleur et l’organisation ..........................................16
8.2. La mesure de la réciprocité .......................................................................................17
8.2.1. Entre mesure intra personnelle ou extra personnelle de la réciprocité ............17
8.2.2. L’auto-évaluation de la réciprocité ....................................................................18
Conclusion générale.................................................................................................................19
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................20
3
Introduction générale Avec les exigences de la société de consommation, les organisations chargées de
produire des biens et services sont soumises à une demande de productivité et de
rendement toujours plus croissants. Les employés de ces structures, sursollicités par la
demande d’offre, sont exposés aux risques de santé physique et mentale, notamment le
stress au travail, l’épuisement professionnel, encore appelésKaroshi ou burnout. Des
études antérieures ont étudié ce phénomène sous son rapport avec l’animation
managériale, ou la demande psychologique au travail (Karasek), ou encore les
antécédents organisationnels (Leiter et Maslach, 1998)…dans ce travail de Wilmar B.
Schaufeli, le burnout est interrogé sous l’aspect de sa corrélation avec l’échange social.
Le sujet sur lequel porte notre étude s’intitule: : une questionDonner et recevoir
d’équilibre. Vers un modèle du burn out fondé sur l’échange social.La théorie de
l’échangesocial sur le principe selon lequel reposeles interactions entre individus
visent à la fois à maximiser les avantages que nous pouvons retirer de l’échange et à
minimiser les coûts(Hela, 2012 : Encyclopédie savoir.fr.htm). Cet article dont nous
présentons le compte rendu de lecture, retrace les résultats des expériences
longitudinales effectuées autant par Schaufeli que par d’autres chercheurs dans des
contextes d’études souvent différents.
4
1. Le contexte de l’étude Les politiques d’Etat et les investisseurs privés font de l’entreprise et de son employé un laboratoire d’ingénierie, un centre de production des biens et services pour les besoins du consommateur. Dès la fin du XIXème siècle, l’entreprise a connu de multiples transmutations structurelles et fonctionnelles, dans le souci de répondre aux besoins qualitatifs et quantitatifs des consommateurs. Les nouvelles dynamiques de l’entreprise et les besoins multivariés auxquels elle doit répondre, exposent les employés qui les constituent aux pressions en tout genre, lesquelles peuvent avoir une incidence sur leur états de santé physique et mentale. Au sein de l’entreprise, l’employé est dans un système d’interactions multivarié: avec sa hiérarchie, ses collègues et toute l’organisation en général. IL se construit donc tout un système d’échange que le travailleur perçoit selon une sensibilité ou une grille de lecture qui lui est personnelle. Delà, la qualité de cette relation subjectivée qu’entretien le travailleur et l’organisation peut devenir source de réalisation ou au contraire d’épuisement. En effet, il existe une double corrélation entre le capital investit dans la relation au travail avec les récipiendaires, les collègues, ou la hiérarchie et les résultats obtenus en retour. Juge unique de ce qu’il donne et ce qu’il estime juste de recevoir, le travailleur peut s’il n’est pas satisfait, développer un stress professionnel. Le burnout a déjà été étudié sous plusieurs angles tels que mentionnés ci haut ; Mais Wilmar B.Schaufeli développe une approche du burnout qu’il met en relation hypothétique avec les différentes
composantes de l’échange social.
1.2. LE CADRE DE L’ETUDE
Les données contenues dans cet article de Wilmar B. Schaufeli, ont été recueillies dans un cadre environnemental, théorique et méthodologique bien précis.
1.2.1. Les outils méthodologiques
1.2.1.1. Le Maslach Burnout Inventory (MBI) Le MBI est un instrument de mesure du burnout, conceptualisé par Maslach. Cet outil comporte 22 items cotées en sept points (0 = jamais ; six = tous les jours). Il se subdivise en trois sous-échelles de scores indépendants:
5
L’épuisement émotionnel (9 items)
La dépersonnalisation (5 items)
 Le non-accomplissement professionnel au travail (8 items)
En ce qui concerne l’interprétation des différents scores des sous-échelles du burnout :
Un score élevé sur l’épuisement émotionnel et la dépersonnalisation= niveau de burnout
avancé. Par ailleurs, un score faible sur le la troisième sous- échelle = non-
accomplissement professionnel au travail.
1.2.1.2. Questionnaire de Karasek : contraintes mentales au travail Le modèle de Karasek est utilisé dans l’étude des contraintes mentales au travail et
de leurs effets sur la santé.
Il comporte 3 dimensions :
- les exigences mentales de la tâche
- la latitude décisionnelle
- le soutien social professionnel
Dans chaque dimension, le sujet est classé par rapport au score médian.
Dans le modèle à trois dimensions, (incluant le support social professionnel) : les sujets
soumis à de fortes exigences mentales, une faible latitude décisionnelle, un faible
support social professionnel sont soumis à des contraintes mentales fortes.
1.2.1.3. Modèle de Siegrist du Déséquilibre Efforts / Récompenses Ce modèle, permet une mesure des profils de personnalité (qui n’existait pas dans le
modèle de Karasek). Il est basé sur le déséquilibre entre les efforts réalisés et les
récompenses attendues. Le travail nécessite des efforts et une mobilisation d’énergie, ces
efforts se situent dans un processus d’échange et des récompenses sont attendues en retour.
Lorsque cette attente n’est pas satisfaite, il se produit un déséquilibre, préjudiciable à la santé
(en particulier maladies cardio-vasculaires). Les efforts sont de deux types : extrinsèques et
intrinsèques.
Les dimensions du modèle de Siegrist : Efforts intrinsèques
-
-
-
contraintes de temps
interruptions
responsabilités
6
- heures supplémentaires - charge physique - augmentation de la demande Efforts intrinsèques ou “ immersion ” - Besoin d’approbation - Compétitivité et hostilité latente - Impatience et irritabilité disproportionné - Incapacité à s’éloigner du travail Récompenses - Gratification monétaire . Salaire - Estime
. Respect et estime . Soutien . Traitement injuste
- Contrôle du statut . Perspectives de promotion . Changement indésirable dans la situation de travail . Insécurité de l’emploi
. Inadéquation du statut
1.2.2. Les théories évoquées
1.2.2.1. Théorie de la réciprocité dans l’échange social Buunk et Schaufeli (1993 -1999), ont conceptualisé la théorie de l’équité dans la relation sociale : les couts et les gains investis dans un certain aspect de la relation sociale doivent être proportionnels aux couts et aux gains d’un autre aspect de cette même relation. De plus lorsque les individus perçoivent une iniquité dans la relation, ils travaillent à restaurer cet équilibre.
7
1.2.2.2. Théorie du contrat psychologique : le modèle de l’échange social à double niveau Chaufeli, Van Dierendonck et Van Gorp (1996), pensent qu’en plus du déséquilibre dans la relation sociale interindividuelle, le burnout est aussi causé par le manque de réciprocité dans la relation entre l’individu et l’organisation. C’est-à-dire, le travailleur investit un certain nombre de ressources dans sa relation à l’organisation et en espère de la reconnaissance. Rousseau (1995) pense que ce retour que le travailleur espère de l’organisation et qu’il ne reçoit pas est perçu subjectivement par lui comme une violation manifeste du contrat psychologique par l’organisation à ses dépens. La déception vécue par le travailleur peut le conduire à développer en plus des troubles émotionnel et mentaux, des attitudes telle que le désir de quitter son travail, le sentiment d’inutilité… des attitudes de vandalisme et de vols Cropanzano & Greenberg, 1997), le cynisme (Anderson, 1996), une perturbation de l’implication au travail (Guzzo & Noonan, 1994), et l’absentéisme (De Boer, Bakker, Syroit & Schaufeli, 2002).
1.2.3. Le cadre physique et environnemental de l’étude Les études sur le burnout ont été réalisées sur plusieurs catégories de travailleurs, dans leurs contextes organisationnels respectifs, ce sont : Ecole primaires et secondaires Nursery Centre d’assistance mentale Prisons…
2. Structure de l’article et résumé des faits évoqués 2.1. L relatio entr l’échange socia e l burnou e général Selon Schaufeli dans cet article, le burnout se développe en milieu organisationnel dans un contexte d’interaction socioprofessionnel en fonction de l’échange social. Le facteur principal est la représentation que le travailleur développe de ses relations avec les autres membres de l’organisation : les récipiendaires, les collègues et l’organisation dans son ensemble. Pour le travailleur, le rapport à l’entreprise, les interactions avec l’organisation sont fondées sur le principe des gains et des couts. Il y a équilibre s’il y a réciprocité d’échange de services dans la relation
8
interpersonnelle. La motivation, l’implication et la santé au travail dépendent de la
prévalence de l’un sur l’autre : s’il estime avoir suffisamment de gains c’est-à-dire a
qu’il y a équilibre entre les couts et les gains, l’état de santé reste normal ; mais si au
contraire il estime qu’il donne (couts) plus qu’il ne reçoit (gains) il y’a rupture
d’équilibre et il peut développer un épuisement professionnel ou burnout.
Buunk et Schaufeli (1993 ,1999), ont conceptualisé la théorie de l’équité/
réciprocité dans la relation sociale : les couts et les gains investis dans un certain aspect
de la relation sociale doivent être proportionnel aux couts et aux gains d’un autre aspect
de cette même relation. De plus lorsque les individus perçoivent une inéquité dans la
relation, ils travaillent à restaurer cet équilibre. L’absence de réciprocité dans la relation
entraine chez le travailleur un épuisement émotionnel.
2.2. Le concept de réciprocité et sa mesure Adams(1965), définit la réciprocité comme le rapport d’égalité entre ce qui est
investit et ce qui est reçu dans la relation sociale. C’est la parité des échanges entre les
deux parties contractantes. Toutefois, Pritchard (1969) critique ce modèle théorique
de la réciprocité dans la relation interpersonnelle. Il intègre à l’équation, la dimension
intrapersonnelle, par laquelle le sujet apprécie subjectivement les bénéfices d’une
relation en comparaison non pas avec les autres, mais avec lui-même. Pour lui, le prix
qu’un sujet accorde à un fait est proportionnel à son propre investissement dans la
relation, sans référence à un tiers. Autrement dit, chaque sujet a ses propres standards
de comparaisons, en fonction de ses attentes, de ses expériences passées qui lui
servent de référentiel…bref en fonction de sa grille de lecture et son modèle
d’appréhension du réel.
Toutes ces conceptualisations de la réciprocité découlent des études
longitudinales menées pendant plusieurs années sur les mêmes sujets. Puisque
plusieurs recherches sur la réciprocité existent, la question est de savoir si ces
différents résultats se valent. Les recherches sur la validité concurrente de la
réciprocité sont rares, et leurs résultats peuvent sembler paradoxaux les ns par rapport
aux autres. Par exemple : alors que Pins, Buunk et Van Yperen (1993) affirment
l’identité des résultats entre les mesures de la réciprocité interpersonnelle et intra
personnelle, Lujansky et Mikula (1983) affirment une différence de résultats entre les
9
mesures interpersonnelles et intrapersonnelles. Cet article présente six différents
opérationnalisations de l’absence de réciprocité :
-
-
-
-
-
Adams (1965) :théorie classique de la réciprocité interpersonnelle basée surla
une échelle d’évaluation unique des investissements et attentes dans la relation
interpersonnelle. Les récipiendaires sont décrits en termes de : temps, patience,
effort, appréciation, gratitude… ensuite, quatre questions sont posées aux deux
parties sur les investissements et les résultats dans leur rapports aux
récipiendaires. Exemple :en général, quel prix pensez-vous investir dans la
relation avec les récipiendaires? (Van Dierendonck, Schaufeli & Buunk, 2001).
A la place des récipiendaires, un collègue peut aussi faire l’objet de comparaison
par exemple :combien votre collègue immédiat investit –il dans sa relation aux
récipiendaires? Smets, Visser, Oort, Schaufeli & De Haes, 2004).
Adams : la théorie classique de la réciprocité interpersonnelle basée sur une
échelle d’évaluation multiple des investissements et attentes dans la relation
interpersonnelle. Par exemple :combien pensez-vous investir dans votre travail
en termes de compétences et d’énergie, et combien pensez-vos recevoir en
termes de revenus et de bénéfices au travail ? Kalimo & Schaufeli, (Taris,
2002).
(Smetset al :. 2004) ratio de comparaison intrapersonnel de ses propres le
bénéfices, relatifs à ses propres investissements, basé sur une échelle
d’évaluation unique de chaque sujet ; par exemple :combien investissez vous
dans la relation sociale avec vos récipiendaires et combien estimez-vous en
recevoir en retour ?
(Hatfield, Traupman, Sprecher & Hay, 1985): la mesure globale de la
reciprocité de Hatfield ; il consiste à demander aux répondants de considérer la
complexité de leurs gains et de leurs couts dans l’organisation, ensuite leur
demander d’approuver les réponses qui caractérisent le mieux cette relation : par
exemple :l’organisation investit plus q’elle ne gane de moi (+ 3) ;
l’organisation et moi investissons et gagnons également (0) ; j’investis
beaucoup plus dans mon travail que je ne profite de l’organisation (-3)(Van
Dierendonck, Schaufeli & Buunk, 1996).
(Schaufeli,et al. :, 1996) l’échelle d’évaluation multiple qui mesure l’’absence
de réciprocité dans la relation interpersonnelle sur plusieurs items : par
10
-
exemple : « je dépense plus de temps et de considération pour mes patients, mais
en retour, ils m’apprécient peu » et « je bénéficie de gains infimes par rapport
aux efforts que je fournis dans l’organisation »
(Van Horn, Schaufeli & Taris, 2001). le ratio de comparaison intrapersonnel
de ses propres bénéfices, relatifs à ses propres investissements, basé sur une
échelle d’évaluation multiple de chaque sujet : exemple :combien investissez-
vous pour motiver vos élèves et combien de temps mettez-vous à les
entrainer individuellement? Quelle appréciation vos élèves ont-ils de vous et
quelle appréciation faites –vous de leur développement personnel ?
2.3. Y a t-il rupture d’équilibre entre donner et recevoir dans l’échange social? Dans cet article, Schaufeli fait une analyse statistique et compare les différentes
études faites sur l’absence de réciprocité dans la relation sociale.
- Il constate que l’absence de réciprocité est beaucoup plus ressentie
envers l’organisation : 76% (Van Horn and Schaufeli (1996) en suite envers les
récipiendaires : 41% (Van Horn et Schaufeli (1996) et enfin les collègues.
Il en conclut que le sentiment d’iniquité de service pour un travailleur au sein de
l’organisation, est beaucoup plus ressenti envers l’organisation. Autrement dit, c’est cet
aspect de la relation sociale du travailleur qui est cause de plus sévères troubles de santé
au travail.
3. Croisements et corrélations entre les différentes variables opérationnelles de l’étude En croisant les différentes variables de l’étude, Schaufeli constate qu’il y a une
forte corrélation entre l’absence de réciprocité à toutes les trois composantes de la
relation sociale et l’épuisement émotionnel ou burn out.
Sujet d’étudede l’échange social et le burn out: l’absence de la réciprocité
Variable indépendante: l’absence de réciprocité de l’échange social
Variable dépendante: Burnout
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