(Enqu 352te comment vivent les cec)
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1 ENQUETE « COMMENT VIVENT LES CEC ? » ASBL FPCEC – Rue Saint-Nicolas 2, B-5000 NAMUR – TEL 081/24.25.88 et 081 / 24 25 87 FAX 081 / 24 25 85 Courriel : service@fpcec.be www.fpcec.be N°Entreprise : 443257435 2 TABLE DES MATIERES Pages INTRODUCTION – DONNEES SYNTHETIQUES 3 1. METHODOLOGIE ET ECHANTILLON 5 2. LES PARTICIPANTS DANS LES ATELIERS DES CEC 6 3. L’ANCIENNETE DES CEC 6 4. L’ORGANISATION DES CEC – ASBL ET ASSOCIATIONS DE FAIT 7 5. LA TAILLE DES CEC 7 6. L’IMPLANTATION DES CEC – MILIEU SOCIAL 8 7. LES DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES PUBLICS DES CEC 10 8. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DANS LES CEC 11 9. CADASTRE DE L’EMPLOI 14 10. LE BUDGET DES CEC 15 11. COLLABORATION ENTRE DES CEC ET DES STRUCTURES PORTEUSES 22 12. LES BESOINS DES CEC 24 13. LES RETOMBEES DES ACTIONS DES CEC 26 14. LES PRODUCTIONS DES CEC 27 15. LES PARTENARIATS DES CEC 28 16. LES CEC ET L’INNOVATION 29 17. LES REMARQUES DES CEC 31 18. CONCLUSIONS 35 3 INTRODUCTION – DONNEES SYNTHETIQUES • 113 CEC ont répondu au questionnaire de l’enquête « Comment vivent les CEC ? ». • PARTICIPANTS – Ces 113 CEC accueillent 12.500 participants. Par projection, les 160 CEC (160 CEC au moment de l’enquête) ...
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INTRODUCTION – DONNEES SYNTHETIQUES 113 CECont répondu au questionnaire de l’enquête « ». PARTICIPANTS– Ces 113 CEC accueillent12.500 participants. Par projection, les 160 CEC (160 CEC au moment de l’enquête) rassemblentplus de 17.000 participants; ANCIENNETE – Les 2/3CEC répondants ont été créés dans lesdes années 1970 et 1980. ORGANISATION– Les CEC répondants, en majorité (70 %),sontconstitués en ASBL. TAILLES(ancien mode de calcul) – Dans une répartition en 3 classes, la catégorie médiane est majoritaire. Mais les CEC répondants, pour une large majorité(74 %),sont à moins de 20.000 heures d’atelier. IMPLANTATION SOCIALE– Les CEC répondants, pour une large majorité (72,5 %), accueillent despublics en difficulté sociale. EXCLUSION SOCIALE– Pour les CEC répondants qui accueillent des publics en difficulté sociale,l’exclusion socialeconstitue la difficulté la plus fréquente (35 % de 113). NIVEAU CULTUREL– Seulement25 %des CEC accueillent des publics de« culture + ». REMUNERATIONS– Les CEC répondants, en majorité (58,5 %),rencontrent des difficultés pourrémunérer correctementles animateurs ou coordinateurs. CRITERES D’EMBAUCHE – L’expérience et les capacités pédagogiquessont les critères les plus fréquemment recherchés par les CEC à l’embauche (52 et 51 %des CEC répondants). DIPLOMES– Les CEC répondants, en majorité (64,5 %),engagent plusd’animateurs diplômésplus diplômés) que leurs besoins identifiés.(ou des animateurs fonction d’animateur est stable dans 77 % des CEC répondants.ANIMATEURS – La EMPLOI– L’emploi dans l’ensemble des CEC représente167 équivalentsBtemps plein. EMPLOI– LesCECde plus de 24.000 heures concentrent 75,75 ETP (soit45,5 % de l’emploi) pour 23 CECrépondants (qui constituent 20,3 % des CEC répondants), tandis que les deux catégories desCEC les mieux dotés70.000 €) concentrent 81,3 ETP (soit(plus de 48,5 % de l’emploi) pour 29 CECrépondants (qui constituent 25,5 % des CEC répondants). CATERGORIES DE RESSOURCESaux budgets et ressources des CEC répondants,– Quant les catégories inférieures (moins de 50.000 €) et supérieures (plus de 50.000 €) s’équilibrent. SUBSIDE CFWB– Dans les budgets des CEC, lesubside de la CFWB représente la ressource majoritaire(plus de la moitié des ressources) pour14,5 %des CEC répondants. SUBSIDES PUBLICS– Dans les budgets des CEC, l’ensemble dessubsides publics représente la ressourcemajoritaire(plus de la moitié des ressources) pour56 %des CEC répondants.
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FONDS PROPRES– Dans les budgets des CEC, l’ensemble desfonds propresreprésente la ressourcemajoritaire(plus de la moitié des ressources) pour22 %des CEC répondants. (*) RESSOURCES / EMPLOI– Les CEC répondants qui consacrentplus de 70 % de leurs ressources à l’emploisont une majorité relative(33,5 %); ceux qui consacrentplus de 50 % de leurs ressources à l’emploiconstituent une majorité de59 %des CEC répondants. STRUCTURES PORTEUSES– Parmi les CEC répondants,56,5 %déclarent collaborer avec unestructure porteuseréserves – voir page 22). L’avantage qu’en retirent la(avec des majorité de ces CEC concernela promotionde leurs activités. La multiplicité des situations pratiques que recouvrent les rapports de collaboration entre des CEC et des structures voisines ne permet pas de conclusion uniforme ; chaque situation doit être analysée au cas par cas. BESOINS DE PERSONNEL – 50 %des CEC répondants expriment le besoin de personnel d’animation. BESOIN DE FORMATION– Lebesoin de formationle plus fréquemment exprimé par les CEC répondants concerne lesformations artistiques(36 %des CEC répondants). BESOIN D’INFORMATION– Lebesoin d’informationle plus fréquemment exprimé par les CEC répondants concerne les informations en matière decommunication(34 %). ROLES SOCIAL ET CULTUREL– Autour de84 %des CEC se reconnaissent desrôles à la fois sociaux et culturels. PRODUCTION– Les CEC répondants sont une majorité (77 %)à organiser desexpositions en arts plastiques. PARTENARIATSLes CEC répondants déclarent en majorité (– 62 %)jouer unrôle porteur dans les partenariats auxquels ils participent. L’INNOVATION– Les CEC répondants caractérisent principalement leur potentiel d’innovationdans les champs culturel en même temps que social. LES COMMENTAIRES DES CEC SUR LEUR SITUATION –Ces commentaires portent majoritairement surles fragilités des CECet sur lesconditions sociales souvent difficiles dans lesquelles se déploient leurs actions. _________________________ (*) La différence entre 56 % (point précédent concernant l’ensemble des subsides publics) et 22 % est constituée, pour une part, des CEC dont les subsides et les fonds propres ont tous deux une valeur médiane et, pour une seconde part, des nonAréponses.
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1. LA METHODOLOGIE ET L’ECHANTILLON L’analyse des résultats porte sur 113 questionnaires complétés, soit70 % des 160 CEC (précisément, 70,6 % des 160 CEC agréés et répertoriés au moment de l’enquête). L’enquête a été réalisée, sous la gouverne du permanent, par des personnes engagées pour la durée de ce travail ; deux personnes ont été engagées à temps plein d’octobre à décembre 2007 ; deux personnes ont été engagées à temps partiel d’avril à juillet 2008 (soit 2 ETP pendant 3 mois). Les modalités de l’enquête : rendezAvous individuel dans le CEC, ou rendezAvous avec les représentants de 2 ou 3 CEC voisins, ou rendezAvous téléphoniques ; ou par écrit ; pour compléter des informations souvent lacunaires, parfois contradictoires, de nombreux échanges téléphoniques et par mail ont été nécessaires ; toutes les contradictions dans les données chiffrées concernant les ressources des CEC n’ont pu être clarifiées ; contactés et rappelés plusieurs fois si nécessaire, y compris lestous les 160 CEC ont été CEC nonAmembres de la Fédération. L’enquête a reçu un accueil de plus en plus positif au cours de son avancement, même dans des CEC qui n’avaient pas réponse à toutes les questions. Les enquêtrices ont en effet joué un rôle d’accompagnement des CEC répondants dans la collecte des données recherchées. Ce rôle est évidemment très chronophage et explique que certains tableaux soient restés incomplets en ce qui concerne la ventilation des ressources et des dépenses des CEC (tableaux du point 10.). Comme la Fédération s’y est engagée auprès des CEC, les résultats communiqués ici sont des données globales ne permettant l’identification d’aucun des répondants. Globalement, chaque province ou Région est représentée, par les répondants, en proportion de sa part dans l’ensemble des CEC.$% &'&()*&+ *&, %-)./0$/1, 2%3'&**.4, %&)%-,&/1&/1 ! 5 0&, %-)./0$/1,+ $*.%, 63& *&, %&7.//3, ,3% %3'&**&, %&)%-,&/1&/1 5 0&, ! %&7.//3, BRUXELLES HAINAUT LIEGE BRABANT NAMUR LUXEMBRG TOTAUX L’enquête, par définition, ne permet pas de dire grandAchose sur les 47 CEC qui se sont abstenus de répondre. A l’expérience, il est assez significatif quand même de constater que majoritairement ces mêmes CEC participent peu ou pas aux activités organisées par la Fédération ou la CFWB, sont rarement affiliés à la FPCEC et ne répondent guère à ses interpellations.
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Pour la suite de la présentation, les résultats sont agrégés en trois territoires. Cette répartition correspond à la constitution d’ensembles cohérents du point de vue social, culturel et économique. BRUXELLES HAINTB LG BRBNAMBLX (AXE DE LA N4) 2. LES PARTICIPANTS DANS LES ATELIERS DES CEC Les 113 CEC répondants rassemblent 12.520 participants : 6.100 enfants (48,5 % de 12.520) %2.390 adolescents (19 de 12.520) 4.030 adultes (32,5 % de 12.520) Enfants Adolescents Adultes TOTAL 1.480 590 1.3203.390 100 1.150 325 4251.900 95 2.420 850 1.1554.425 470 230 6051.305 87 340 185 175700 100 240 210 350800 100 TOTAL 12.520 POURCENTAGES 100 % □ La densité moyenneen participants (total des 12.520 participants divisé par le nombre de 113 CEC répondants) est de 110 participants par CEC. Cette moyenne est sensiblementplus élevée dans les 29 CEC répondants de la province de Liège. Par projection, les 160 CEC rassemblent donc quelque 17.600 participants. Pour la suite du présent rapport, les données mises en tableaux identifient des nombres de CEC. 3. ANCIENNETE DES CEC Sur les 113 CEC répondants, la majorité relative (42,5 %) s’est créée dans lesannées 1980: Années 1970 : 29 CEC (25,5 %) Années 1980 : 48 CEC (42,5 %) Années 1990 : 22 CEC (19,5 %) Années 2000 : 14 CEC (12,5 %) Les 2/3(68 %) ont donc été créés au cours des annéesdes 113 CEC 1970 et 1980. Le renouvellement a été assez faible sur les années 2000 à 2008.
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4. ORGANISATION DES CEC – ASBL ET ASSOCIATIONS DE FAIT Le questionnaire invitait les CEC à préciser leur N° d’entreprise. Sur les 113 CEC répondants : 80 CEC sont constitués en ASBL, soit 70 %(exactement 70,07 %) 33 CEC sont en association de fait ou ne déclarent pas de N° d’entreprise, soit 30 %. Dans les 2/3 des 80 CEC en ASBL, les répondants déclarent que l’objet social statutaire de l’ASBL est principalement consacré aux activités du CEC. Cette donnée ne serait cependant tout à fait pertinente qu’à être systématiquement confrontée à la réalité des statuts des ASBL concernées. A défaut de cette comparaison (le nombre de statuts communiqués étant insuffisant), les réponses reflètent l’image que se font de leurs statuts les responsables de CEC. 5. LA TAILLE DES CEC Cette donnée résulte du calcul demandé aux CEC dans le carnet de subvention (jusqu’en 2008) : multiplication du nombre d’ateliers / le nombre d’heures / le nombre de participants (anciennes modalités – la collecte des données est antérieure au mois de janvier 2009). Trois tranches ont été découpées dans la masse des données (voir TABLEAU TA.1.) : moins de 8.000 heures des 113 CEC ont fait des réponses confuses, Cinq de 8.000 à 24.000 heures plètes ou n’ont pas répondu ; les inco m plus de 24.000 heurespourcentages ont donc été calculés sur 108 CEC. REGION CATEGORIE 1 CATà 2E4.G0000O0 0RHHI CAE 2+TdeE2G4.0O0R0IH TOTALE 3 B de 8.000 H de 8. 13 10 9 32 15 25 9 49 8 14 5 27 TOTAL 36 49 23 108 % sur 108 100 %
En synthèse, dans un partage en trois classes, la classe médiane des CEC constitue une majorité relative: □ la catégorie 2, c'estAàAdire la classe médiane, est majoritaire, avec 45 % des CEC répondants ; □ la catégorie 1, c'estAàAdire les « petits » CEC vient ensuite, avec 33 % des CEC répondants ; □ la catégorie 3, c'estAàAdire les « gros » CEC, représente 21 % des répondants. Une lecture attentive du tableau TA.1. montre par ailleurs que les CEC cumulantmoins de 10.000 heures (46 CEC) rréepntset en42,5 %des répondants ; les CEC cumulantmoins de 15.000 heures(64 CEC) représentent61 %des répondants ; les CEC cumulantmoins de 20.000 heures (80 CEC, soit 74 %) représentent près des trois quarts des CEC répondants. Cette donnée n’appelle pas de plus amples commentaires, le mode calcul des heures d’atelier ayant été modifié par le Décret qui va entrer en vigueur. 6. L’IMPLANTATION DES CEC – MILIEU SOCIAL
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Le tableau ciBdessous décrit des perceptionsc'estAàAdire la manière dont les 113 CEC, répondants perçoivent le milieu sociologique de leur implantation. Pour la répartition géographique, voir la carte jointe. A) TABLEAU GENERAL AGGLOMERATION ** SEMIBRURALRURAL * Aisé Dsifofciicaullet é Aisé Dsifofciicaullet é Aisé Difficulleté TOTAL ocia s 42 62 18 12 5 8 147 100 % Le total des réponses (147) dépasse le nombre de 113 répondants parce que les CEC pouvaient sélectionner les deux cases "public aisé" et "public en difficulté" en cas de mixité significative ; d’où, le calcul de deux pourcentages : □ les pourcentages desréponses ont d’abord été calculés sur le total de 147 réponses ; □ les seconds pourcentages portent sur le nombre derépondantset représentent le nombre de CEC, sur 113, qui ont évoqué ce critère (le total des pourcentages est donc supérieur à 100). □La majorité des CEC répondants (55 %) accueille donc des publics en difficulté sociale, dans des agglomérations. * Les répondants se sont classés euxAmêmes dans la ruralité, en dehors de la référence décrétale ; la catégorie des CEC ruraux (30 répondants) est donc surreprésentée par rapport à sa définition décrétale ; elle est cependant représentative de la manière dont la réalité sociologique est perçue. ** Même remarque pour les CEC en zones semiArurales : il s’agit de CEC implantés en périphérie plus ou moins campagnarde des villes ; cette catégorie ne correspond à aucune définition légale mais est représentative d’une perception. B) PARTS DES PUBLICS AISES / EN DIFFICULTE Publics aisés Publics en difficulté AGGLOMERATION 42 CEC 62 RURAL SEMIBRURAL 5 TOTAL 65 % de 147 44,5 % % de 113 57,5 % □ 82 CEC (soit 55,5 % des 147 réponses mais72,5 % des 113 répondants) déclarent donc s’adresser à despublics en difficulté & 7./,1$1 ).%1& ,3% *&, 0488473*1-, %&/7./1%-&, )$% *&, )32*47, 0&, &1 /& %&7.39%& )$, /-7&,,$4%&(&/1 *&, 0488473*1-, %&/7./1%-&, )$% *&, &3':(;(&, □ Par contre, en milieu rural, les publics aisés sont majoritaires. *4/9&%,& 0& *$ %&($%63& )%-7-0&/1&+ 7& 7./,1$1 /& ,4</484& )$, $31.($1463&(&/1 63& 7&, /& %&/7./1%&/1 $373/& 0488473*1- = .21&/4% 0& *&3%, )$%1474)$/1, 0&, 7./1%42314./, 84/$/74>%&, ,3884,$/1&, C) REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES PUBLICS AISES / EN DIFFICULTE / MIXITE
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AISE 14 CEC 29 DIFFICULTE TOTAL 38 70
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de % de TOTAL3 1 1%1 47 65 44,5 % 57 % 17 82 39 147 100 %
Il n’est pas étonnant de constater que lespublics en difficultése concentrent davantage dans les CEC en Région deBruxellesBCapitale et en provinces de Liège et du Hainaut: □ dans ces territoires (Bruxelles et provinces de Liège et du Hainaut), la part des CEC accueillant des publics en difficulté est sensiblement plus importante que la part des CEC accueillant des publics aisés ; □ tandis que dans les trois provinces de l’axe N4, les CEC accueillent majoritairement des publics aisés. □ pour 34 CEC (la différence entre 147 réponses et 113 répondants ; c'estAàAdire aussi les répondants qui ont sélectionné les deux options), la mixité décrit donc plus précisément leur public.Cette mixitése répartit comme suit : 4 CEC bruxellois (/ 34 répondants), Région où 24 CEC accueillent des publics en difficulté ; 21 CEC du Hainaut et Liège (/ 49 répondants), provinces où 41 CEC accueillent des publics en difficulté où 17 CEC accueillent des publics en9 CEC de l’axe N4 (/ 30 répondants), provinces difficulté. A première vue, il est plutôt étonnant de constater que la mixité est plus répandue en province qu’en Région Bruxelloise, les grandes villes étant généralement présentées comme des lieux de mixage social des populations. A y regarder de plus près, l’implantation des CEC dans les quartiers et le recrutement, généralement limité à l’aire d’un quartier, expliquent ce phénomène,les quartiers rassemblant globalement des populations assez homogènes quant à leurs caractéristiques économiques et socioAculturelles.
10 7. LES DIFFICULTES DES PUBLICS DES CEC 7.1. PAR RAPPORT A L’EMPLOI (DES PARTICIPANTS) Le questionnaire invitait ensuite les CEC à définir les difficultés sociales et financières rencontrées par leurs publics, en les référant à la situation de l’emploi et auxcauses de nonB emploi.tableau identifient des nombres de CEC concernés.Les données du SANTE EXCLUSION SOCIALE AUTRES DIFFICULTES 20 CEC 22 CEC A la réflexion, une des données recueillies ne permet pas de tirer de conclusion : il s’agit de la rubrique "pensionnés" qui ne définit aucune situation financière, sociale ni culturelle. Cette donnée n’a donc pas été reprise dans le tableau ; elle concerne 35 CEC, dont la 1/2 en provinces de Liège et de Hainaut. □C’est l’exclusion socialequi constitue majoritairement (pour 40 CEC, soit35,5 %des 113 CEC répondants) la cause de nonAemploi et de difficultés sociales auxquelles sont confrontés les publics de 82 CEC accueillant des publics en difficulté. 7.2. PAR RAPPORT AU NIVEAU CULTU REL Ce point devra être approfondi dans l’avenir. En effet, le dépouillement et l’interprétation nécessaire des données communiquées par les CEC répondants permettent de proposer deux positions également sommaires : "culture +" ou "culture –". Cette information doit donc être provisoirement relativisée, compte tenu de la part d’interprétation qu’elle comporte. Les chiffres ciAdessous identifient un nombre de CEC concernés (et non un nombre de personnes) : %) s’adressent à un public de "culture +"29 CEC des 113 répondants (25,5 50 CEC des 113 répondants (44 %) s’adressent à un public de "culture –" des 113 CEC (30 %) ne répondent pas.34 CEC Le taux élevé de nonAréponses indique probablement deux phénomènes que les données recueillies ne permettent pas de mesurer : les catégories sont trop sommaires ; par exemple, elles ne permettaient pas d’identifier des publics riches d’une culture dont ils n’ont pas l’usage dans notre société ; les cas de mixité massive des cultures ne sont pas identifiés dans le questionnaire et les répondants ont préféré ne pas répondre plutôt que de clicher des situations qui ne répondaient pas à la réalité de leurs ateliers. Il reste que l’hypothèse de CEC s’ouvrant majoritairement à des publics au bagage culturel limité est représentative de la réalité puisque seulement 25,5 % de répondants déclarent s’adresser à un public de "culture +". 7.3. PAR RAPPORT AU HANDICAP 10 des 113 CEC (soit 9 %) déclarent ouvrir leurs ateliers à des personnes handicapées ; cette donnée ne tient pas compte du seuil de 60 % de participants handicapés qu’impose le Décret pour que des CEC puissent bénéficier de conditions moins contraignantes de subsidiation.
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8. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES – ANIMATEURS 8.1. TYPES D’ANIMATEURS RECRUTES ET DIFFICULTES Le questionnaire visait à identifier les difficultés rencontrées par les CEC dans la gestion de la ressource humaine – leurs animateurs –, lors du recrutement ou au cours des relations de travail. Plusieurs difficultés étaient proposées : 1. laumér tionnéra(difficulté de rémunérer correctement les animateurs et coordinateurs), 2. lestatutà durée déterminée, bénévole défrayé ou non défrayé)offert (employé, indépendant, contrat 3. l’accessibilitégéographique (surtout pour les CEC ruraux), 4. la difficulté de recruter desartistes, 5. la difficulté de recruter despédagogues, 6. la difficulté de recruter descompétences spécifiques, 7. la difficulté de recruter des animateurs s’intégrant à uneéquipe, 8. la difficulté de recruter des animateursadhérant au projet globaldu CEC. 1(salaire) 2 (statut) 3 (accès) 4 (artiste) 5 (pédagogue) 6(compétc) 7 (équipe) 8 (adhés°) 21 CEC 9 CEC 2 CEC 2 CEC 1 CEC
Le total des réponses (161) dépasse le nombre de 113 répondants, les CEC ayant la faculté de sélectionner plusieurs critères ; d’où, 2 pourcentages : □ les pourcentages desréponsessur le total de 161 réponses ;ont d’abord été calculés □ les seconds pourcentages portent sur le nombre derépondantset représentent le nombre de CEC, sur 113, qui ont évoqué ce critère (le total des pourcentages est donc supérieur à 100). □ Les difficultés liées à larémunérationconcernent 66 CEC : ces difficultés sont significatives : 41 % des 161 réponses mais58,5 % des 113 répondants; le Hainaut (27 % des 66 réponses) est surreprésentépar rapport à sa part dans l’ensemble des 160 CEC ; le Namurois (3%) et le Luxembourg (3 %) sont sousAreprésentés ; la Région bruxelloise (27 %) et les provinces de Liège (18 %) et du Brabant (12 %) sont représentées, sur ces 66 réponses, à leur proportion dans le total des CEC. □ Les difficultés liées austatutCEC, soit 28 % des 161de leurs animateurs concernent 45 réponses mais40 % des 113 CEC répondants; les provinces et Région contribuent aux 45 réponses en proportion de leur part dans l’ensemble des CEC. □ Logiquement, les difficultés liées à l’accès géographique(15 CEC, 8,1 % des 161 réponses mais 13 % des 113 répondants)concernent les provincespour 14 CEC sur 15 cas : 5 en province de Liège, 4 dans le Luxembourg, 3 dans le Namurois et 1 pour le Brabant, 1 pour le Hainaut. La difficulté de recruter desartistes(21 CEC, soit 13,2 % des 161 réponses mais 18,5 % des 113 répondants) se concentreprincipalement dans les provinces de Liège et du Hainaut(9 des 21 cas) puis de Brabant, Namur et Luxembourg (7 des 21 cas) ; 5 CEC bruxellois sont concernés. Le faible taux (3 réponses sur 161) de problèmes liés à l’exigence detravail en équipe ou autour du projetdes CEC est probablement significatif de la culture des CEC, privilégiant le travail en équipe dés la conception et tout au long de la mise en œuvre de leurs projets.
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