Étude de différents modes d indexation dans la mémoire verbale - article ; n°2 ; vol.68, pg 373-389
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Étude de différents modes d'indexation dans la mémoire verbale - article ; n°2 ; vol.68, pg 373-389

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Description

L'année psychologique - Année 1968 - Volume 68 - Numéro 2 - Pages 373-389
Au cours d'un apprentissage incidentel de noms communs, les sujets sont incités à tenir compte soit de l'aspect paradigmatique, soit de l'aspect phonique de ces mots. Deux sortes de test de reconnaissance à choix ont lieu deux heures plus tard.
Les résultats de ces deux expériences montrent que les caractéristiques (paradigmatique et phonique) utilisées lors de l'apprentissage sont réutilisées dans le processus de rappel et qu'il existe une organisation dans l'utilisation de ces caractéristiques.
Ces faits sont considérés comme étant en faveur de l'hypothèse que l'indexation en mémoire à long terme se fait par le codage des caractéristiques des événements perçus et qu'il existe une organisation entre les diverses indexations. tiques (paradigmatique et phonique) utilisées lors de l'apprentissage sont réutilisées dans le processus de rappel et qu'il existe une organisation dans l'utilisation de ces caractéristiques.
Ces faits sont considérés comme étant en faveur de l'hypothèse que l'indexation en mémoire à long terme se fait par le codage des caractéristiques des événements perçus et qu'il existe une organisation entre les diverses indexations.
Two attempts are reported to give evidence for indexing of features in long term memory. During an incidental learning task subjects were presented with words ; one task emphasized the paradigmatic features of the words, while the other task emphasized the phonic features of the words presented. Two kinds of recognition test were given two hours later.
The results show that the features emphasized during incidental learning are utilized in recall and that these features are organized. These results are considered as supporting the hypothesis that indexing is an organized process resulting from coding of the perceived features of the events.
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1968
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

S de Schonen
Étude de différents modes d'indexation dans la mémoire verbale
In: L'année psychologique. 1968 vol. 68, n°2. pp. 373-389.
Résumé
Au cours d'un apprentissage incidentel de noms communs, les sujets sont incités à tenir compte soit de l'aspect paradigmatique,
soit de l'aspect phonique de ces mots. Deux sortes de test de reconnaissance à choix ont lieu deux heures plus tard.
Les résultats de ces deux expériences montrent que les caractéristiques (paradigmatique et phonique) utilisées lors de
l'apprentissage sont réutilisées dans le processus de rappel et qu'il existe une organisation dans l'utilisation de ces
caractéristiques.
Ces faits sont considérés comme étant en faveur de l'hypothèse que l'indexation en mémoire à long terme se fait par le codage
des caractéristiques des événements perçus et qu'il existe une organisation entre les diverses indexations. tiques
(paradigmatique et phonique) utilisées lors de l'apprentissage sont réutilisées dans le processus de rappel et qu'il existe une
organisation dans l'utilisation de ces caractéristiques.
Ces faits sont considérés comme étant en faveur de l'hypothèse que l'indexation en mémoire à long terme se fait par le codage
des caractéristiques des événements perçus et qu'il existe une organisation entre les diverses indexations.
Abstract
Two attempts are reported to give evidence for indexing of features in long term memory. During an incidental learning task
subjects were presented with words ; one task emphasized the paradigmatic features of the words, while the other task
emphasized the phonic features of the words presented. Two kinds of recognition test were given two hours later.
The results show that the emphasized during incidental learning are utilized in recall and that these features are
organized. These results are considered as supporting the hypothesis that indexing is an organized process resulting from coding
of the perceived features of the events.
Citer ce document / Cite this document :
de Schonen S. Étude de différents modes d'indexation dans la mémoire verbale. In: L'année psychologique. 1968 vol. 68, n°2.
pp. 373-389.
doi : 10.3406/psy.1968.27622
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1968_num_68_2_27622Centre de Physiologie nerveuse du C.N.R.S., Paris
Laboratoire de Psychologie de VE.P.H.E.
Équipe de Recherche associée au C.N.R.S.
ÉTUDE DE DIFFÉRENTS MODES D'INDEXATION
DANS LA MÉMOIRE VERBALE
par Scania de Schonen
SUMMARY
Two attempts are reported to give evidence for indexing of features
in long term memory. During an incidental learning task subjects were
presented with words ; one task emphasized the paradigmatic features of
the words, while the other task the phonic features of the words
presented. Two kinds of recognition test were given two hours later.
The results show that the features emphasized during incidental learning
are utilized in recall and that these features are organized. These results
are considered as supporting the hypothesis that indexing is an organized
process resulting from coding of the perceived features of the events.
Un certain nombre de phénomènes mnésiques tels que
« mot sur le bout de la langue » (Brown et McNeill, 1966), regro
upement par catégories au rappel (Bousfield, 1953 ; Cohen,
1966), fausses reconnaissances, etc., peuvent être expliqués en
faisant l'hypothèse d'un codage en mémoire à long terme,
des caractéristiques des événements perçus lors de l'apprentis
sage. Cette hypothèse est d'ailleurs implicite dans nombre de
recherches. Les expériences qui suivent sont destinées à montrer
qu'il existe une liaison entre caractéristiques mises en évidence
par la consigne à l'apprentissage et caractéristiques des sou
venirs rappelés ou reconnus. On peut dire qu'il s'agit là des
conditions nécessaires et minimales pour valider l'hypothèse
d'un codage des caractéristiques. En effet si on peut montrer
que les sujets reconnaissent les stimulus présentés et des faux
souvenirs semblables aux stimulus par la caractéristique sur
laquelle la consigne insistait lors de l'apprentissage, sans pouvoir 374 MÉMOIRES ORIGINAUX
les discriminer, on aura de bonnes raisons de croire que cette
caractéristique a été codée au cours de l'apprentissage : lors de
la reconnaissance les événements proposés à choix seront acceptés
ou refusés selon qu'ils présentent ou non la caractéristique codée.
Il s'agit là cependant d'une condition minimale pour valider
l'hypothèse de codage des caractéristiques car rien ne prouve le
codage même de ces caractéristiques, la preuve étant indirecte
dans la mesure où elle porte sur le processus de rappel seulement.
Une expérience préliminaire est destinée à valider la tech
nique utilisée pour s'assurer de l'utilisation par les sujets de
deux caractéristiques différentes d'un même matériel. Une
deuxième expérience est destinée à mettre en évidence la liaison
existant entre l'utilisation des caractéristiques lors de l'appren
tissage et du rappel.
EXPÉRIENCE I
MÉTHODE
Le matériel utilisé est un matériel verbal : c'est en effet le matériel
pour lequel on connaît le plus de caractéristiques fonctionnelles. Deux
caractéristiques ont été retenues : l'aspect paradigmatique et l'aspect
phonique des mots.
Au cours de l'une des deux situations le sujet doit désigner, pour
chacun des 12 mots inducteurs qui lui sont présentés successivement,
le mot qui rime avec le mot inducteur (consigne R). Au cours de l'autre
situation, le sujet doit désigner le mot synonyme du mot inducteur
(consigne S).
La liste des 12 mots inducteurs est la même pour les tâches R et S.
Chacun de ces mots est inscrit sur la ligne supérieure d'une carte.
Au-dessous de chacun de ces mots figurent 4 autres mots ; 3 de ces
mots n'ont aucun rapport avec le mot stimulus ; le quatrième mot rime
avec le mot stimulus dans la tâche R, mais n'a pas d'autre relation ce inducteur. Dans la S, ce quatrième mot est remplacé
par un mot synonyme du mot inducteur et en aucun cas ne rime avec
ce dernier. Les groupes de trois mots qui sont sans rapport avec les mots
inducteurs sont les mêmes dans les deux tâches R et S.
La consigne est de lire à haute voix le mot stimulus sur la carte
présentée, puis de désigner également à haute voix le mot rimant (pour
la consigne R) ou le mot synonyme (pour la consigne S) ; la place du
mot rimant ou synonyme parmi les trois autres mots varie d'une carte
à l'autre. La consigne de lire à haute voix est destinée à obliger le sujet
à lire en entier le mot stimulus au lieu de ne se préoccuper que de la
terminaison dans le cas de la consigne R. Les sujets ignorent qu'ils
auront à se souvenir ultérieurement des mots stimulus. DE SCHONEN 375 S.
Deux heures après cette tâche (les sujets vaquant à leurs occupations
pendant ce délai), on demande d'abord aux sujets d'évoquer, pendant
une minute trente, tous les mots dont ils se souviennent (mots induct
eurs, mots rimant ou synonymes, sans précision). Puis une liste de
48 mots contenant les 12 mots stimulus et 36 mots nouveaux sans
rapport ni avec les stimulus, ni avec les mots rimant ou synonymes,
leur est présentée. Les sujets sont prévenus que ne figurent dans cette
liste que les mots stimulus ; ils doivent cocher les mots qu'ils reconnaiss
ent. De plus ils doivent mettre un point d'interrogation devant les
mots qu'ils ne sont pas certains de reconnaître avec exactitude. Ils
ont également le droit de barrer une reconnaissance qu'ils estiment
erronée après lecture de la liste. Les sujets doivent lire deux fois la liste ;
le temps alloué pour ces deux lectures est libre.
Matériel. — Les mots stimulus sont des noms communs de même
fréquence d'occurrence dans la langue (fréquence 1 de la liste de
Goughenheim, 1956) ; les mots rimant et les mots synonymes sont pour
moitié de fréquence faible et pour moitié de fréquence moyenne. Si
dans la condition R un mot rimant est de fréquence faible, le mot syno
nyme qui le remplace dans la condition S est également de fréquence
faible ; si le mot rimant est de fréquence moyenne, le mot synonyme
correspondant dans la condition S est aussi de fréquence moyenne.
La fréquence des groupes de 3 mots qui accomp

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