Etude économique des Pays-Bas
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Évaluation et recommandationsLa croissance s’est L’économie néerlandaise a encore obtenu de bons résul-ralentie, mais elle tats ces deux dernières années, malgré l’apparition de cer-reste solide, grâce taines tensions. Surtout du point de vue de la croissance età d’amples effets de l’emploi, elle a fait nettement mieux que la moyennede patrimoine de l’UE ou de la zone de l’OCDE. L’expansion, qui en est àsa sixième année, n’a qu’assez peu été touchée par la crisedes marchés émergents et le ralentissement ultérieur dansla zone euro. Elle a été alimentée par l’investissement etpar la consommation privée, à laquelle les importantesplus-values résultant de la forte progression des prix desactifs ont donné un coup de fouet. La croissance du PIBréel – après avoir atteint en moyenne un peu plus de3 pour cent par an entre 1993 et 1997 et approché les4 pour cent en 1998 – pourrait s’être ralentie à 3 pour centen 1999, surtout sous l’effet d’une décélération de l’inves-tissement fixe des entreprises et des exportations. Les res-sources ont été fortement sollicitées : le taux d’utilisationdes capacités est relativement élevé et l’écart positif entrela production effective et la production potentielle, telqu’il est calculé par le Secrétariat de l’OCDE, s’est progres-sivement creusé ; on peut l’estimer à 1½ pour cent de laproduction potentielle. Par conséquent, un léger ralentis-sement pourrait entraîner une modération salutaire del’économie.Le rythme de ...

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É valuation et recommandations
La croissance s’est L ’é conomie n é erlandaise a encore obtenu de bo é nssulr-ralentie, mais elle tats ces deux der è nries ann é es, malg é r l apparition de cer-reste solide, grâce taines tensions. Surtout du point de vue de la croissance et à d’amples effets de l emploi, elle a fait nettement mieux que la moyenne de patrimoine de l UE ou de la zone d eOlCDE. Lexpansion, qui en e à st sa six è i me ann é e, n a qu assez peu é t é touch é e par la crise des marc é hs é mergents et le ralentissement é  riueltur dans la zone euro. Elle é at é alimen é te par linvestissement et par la consommation p é riev, à laquelle les importantes plus-values é rsultant de la forte progression des prix des actifs ont don é nun coup de fouet. La croissance du PIB r é el – apr è s avoir atteint en moyenne un peu plus de 3 pour cent par an entre 1993 et 1997 et ap é  plreosch 4 pour cent en 199 –  8pourrait s ê tre ralentie à  3 pour cent en 1999, surtout so uesf flet d une d é c é l é ration de ilnves-tissement fixe des entreprises et des exportations. Les res-sources on é t t é fortement sollic é ites: le taux udtilisation des capaci é ts est relativemen é lt ev é et l ’é cart positif entre la production effective et la production potentielle, tel qu il est calcu é l par le Sec é rtariat de lOCDE, s est progres-sivement creu é s; on peut  lestimer à 1 ½ pour cent de la production potentielle. Par c é oqnusent, un é lger ralentis-sement pourrait ent î rnaer une mo é dration salutaire de l ’é conomie. Le rythme de L emploi s é tant de nouveau accru plus rapidement que la création d’emplois population active, les tensions se sont progressivement a été rapide accent é ues sur le marc é  hdu travail. Le taux de ô  cmhage et les tensions se selon la d é finition nationale est to é m à benviron 3 ¼ pour cent sont accentuées en 1999, son niveau d é ub udt des an é nes 70, et il est bien sur le marché inf é rieur au taux structurel (taux d ô em achge non ac é lc é rateur du travail… des salaires), esti é  mpar le Sec é rtariat de  lOCDE à plus de 4 pour cent. Le nombre des offr e sm dploi est su é prieur à
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e grande vigilanete  tpaepll enuon dprc ccéoanupnoit.elaellEtse  Danxte.e zos unsns  radnoetnoc a  lnsoiueitstreaflI .ecmnaén tup raitdef iaastner commeconsidértuep al ,enu no e aimmco ànennmono s-sisp erl seibueistr red qui,tnemetsujad larmnos suesocpru  essègélemera tn Puxs-ays Ba mlamene terlféue  nEurope, elledépaeC .seénlové ettden ioutlanfi lend yoneEUd  elsqueepuis anlque mlechars onr suliaviuq ud éart lète santion refset neisdsuoetd péom clae  dontianretni étivititntraenterrai pouaradd géu ennîreas-BysPaet nnt oamehcstu sel –krr co leuitivmpétne tt-meoiérmalé elelet  euré-xc étietnitanranoions courantes edtnd seo éparitc ruop½7erdniett aurpou cract esmeearrioCtn79 .n 19IB edu Pent d nof seédomitarlarevetià t e undnilftaenllse »raditionormes «t aededl  edamdnays un pautrà l noles etis ruelcoontiuaurctonnjleelr letavi.eE lle représente éelagtnem nu -nerrsveenemdet tes rvéeobsces ndand ziu enupsi sedlo, esnéandneaivaf al à –euqsra modéraeur de lraaiele itnos laheacntmedut ttraa nied u ud rolf
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plus en plus sur hypo è tqhue de second rang, souvent pour financer al chat de biens de consommation durables. B i len qu soit difficile de é dterminer si les mar é cshd actifs sont actuelle-ment su é rvalu é s, il faut suivre de è psrla situation finan è rcei des m é nages et des institutions fin è arnecsi, surtout celles qui op è rent sur le mar é c h ypoth é caire.
Les perspectives La croissance du PIB en term é e slsrdevrait se ralentir quel-sont g é n é ralement que peu à environ 2 ¾ pour cent en 2000-01, nive é ag è ur le-bonnes, mais les ment in é frieur au taux potentiel de croissance t e ls tqium é tensions sur le par le Sec é rtariat de lOCDE (environ 3pour cent). Ce ralen-march é du travail tissement devrait contribu à  eur ne mod é ration ordon é ne de pourraient l ’é conomie. La consommation é peri vpourrait encore perdre persister quelque de son dynamisme e itnlvestissement devrait rester assez temps et on ne l é thargique, mais la é  cd é l é ration de la demande é inriteure saurait exclure est appel é e à  ê tre compen é se, dans une certaine mesure, par le risque dune un renforcement du solde é erixetur r é sultant dune plus forte surchauffe croissance des mar é csh à l exportation. Il fau tatstendre à  ce que les salaires  ascc é l è rent quelque peu en 2000. Avec le rebond des prix à  l importation, la hausse des p à rilxa consommation devra é itg l è rement progresser et rester é s-up rieure à la moyenne pou rU lE. C est surtout l é volution de l ’é conomie in é trieure qui est enta é ceh de risques et  idncerti-tudes. En raison de vaste é sfo r mes structurelles e é tglre-mentaires, il est partic è urleiment difficile d é valuer lampleur des tensions sur le mar é  cdhu travail et, udne fa ç on g é n é rale, des pressions qui  esxercent su rultilisation des ressources. D è s lors, la marge e rdreur est importante pour le é sv ipsrions concernant les salaires et les prix. Le mouvement é drea-mod tion des salaires pourrait perdre de son eff é i ceat cliat crois-sance ê tre plus forte que é pvru, ce qui aboutira à itune surchauffe. En revanche, une ample corre à  cltai obna isse des prix des logements, se conjugu é avnetn tuellement avec un net repli des cours des actions, pourrait î  neenrt ruan ralentis-sement de la croissance du PIB plus m é  aqrquue pr é vu.
Le d é fi pour la politique é conomique est le maintien dune croissance non inflationniste
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Le succ è s de l é conomie é nerlandaise tient essentiellement à la combinaison  udne politique mac é rcoonomique rigou-reuse et stable avec de vast é efso r mes structurelles et r é glementaires. Sur le plan ma é c roonomique, avant la mise en place de el uro, la politique m é otnaire anti-inflationniste des Pays-Bas,  asppuyant sur le lie é ntroit avec le deutsche-
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