Etudes générales et méthodologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 267-280
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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 267-280
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Etudes générales et méthodologie
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 267-280.
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a) Etudes générales et méthodologie. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 267-280.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30677PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQCE. GÉNÉRALITÉS 267
Par une comparaison des comportements classés de ce point
de vue à travers les espèces animales, l'A. conclut que le développe
ment psychique tend à enrichir l'ensemble des expériences excita
trices e-t que ce développement conduit à la possibilité de créer
les buts par une libre décision. Suivent quelques tentatives de
différencier le caractère des siècles sur la base de l'activité humaine
prépondérante. Ainsi, le xixe siècle serait celui de la recherche
des moyens d'agir, la période d'après-guerre se manifeste par des
aspirations vers des fins précises. S. K.
221. — W. T. HEROX. — The inheritance of maze learning ability
in rats (Uhérédité de Vaptitude à V 'apprentissage du labyrinthe
chez le rat). — J. of comp. Ps., XIX, 1935, p. 77-90.
Des rats qui ont été dressés au parcours d'un labyrinthe dans
les mêmes conditions sont séparés, d'après les résultats, en deux
groupes, et croisés entre eux dans l'intérieur de chaque groupe.
On a pu ainsi obtenir deux colonies où les différences d'aptitudes
sont restées stables dans cinq générations successives, bien qu'à
partir de la deuxième la sélection ne se soit plus faite d'après les
résultats du test, mais d'après des principes purement physiologiques.
P. G.
2° Psychologie Zoologique et Biologie
a) Etudes générales et Méthodologie
222. — N. R. F. MAIER et T. G. SCHNEIRLA. — Principles of
animal psychology. — In-8° de 529 pages. New- York et Londres,
Me Graw-Hill Book Cy, 1935.
Les auteurs ont rédigé un manuel du comportement animal,
pour des cours de psychologie biologique, appuyé d'une bibliographie
de près de 700 travaux et complété d'index alphabétiques.
Après une introduction générale, une première partie traite
des principes discernables dans le comportement des animaux,
mammifères exceptés.
Caractéristiques fondamentales du comportement, dégagées chez
les végétaux et les Protistes ; premiers stades de spécialisation
chez les Métazoaires, Cœlentérés, Echinodermes ; progrès de l'adap
tation chez les Vers ; complexité et variabilité du comportement
chez les Mollusques ; activités fondamentales des Arthropodes et
activités caractéristiques des Arthropodes supérieurs (Insectes) ; lignes
fondamentales du comportement des Vertébrés chez les Poissons ;
intégration dans le contrôle des activités stéréotypées chez les
Amphibiens ; variabilité du comportement et répertoire des activités
complexes chez les Reptiles et surtout les Oiseaux.
La deuxième partie est consacrée à des questions générales,
sur le « comportement non appris », les processus de discrimination,
les mécanismes nerveux du comportement.
Et la troisième partie envisage les recherches sur les mammifères,
et spécialement sur le « learning », envisagé dans 4 sur 5 des chapitres,
le dernier étant consacré aux processus mentaux supérieurs (réaction 268 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
différée, pouvoir d'abstraction et choix multiple, solution de problème
et raisonnement). Riche exposé, large documentation, ouvrage très
utile. H. P,
223. — S. ZUGKERMAN. — J. A. BIEREXS DE HAAN. — The
interpretation of animal behaviour. — Science Progress, 1935,
XXIX, p. 639 et XXX, p. 244-251.
Z. oppose les vues mécanistes et vitalistes et, montrant la fécondité
de l'analyse physiologique, rappelle que la question d'une vie subjec
tive des animaux est inaccessible à l'investigation scientifique.
C'est contre ce point que s'élève B. de H., qui soutient qu'on
peut se représenter, d'après ce qu'on éprouve soi-même, ce que être la vie psychique des animaux, que la méthode est féconde
et que c'est ainsi seulement qu'on peut arriver à une interprétation
complète du comportement. H. P.
224. — F. J. J. BUYTENDIJK et II. PLESSNER. — Die physio
logische Erklärung des Verhaltens. Eine Kritik an der Theorie
Pavlov's (L'explication physiologique du comportement. Une cri
tique de la théorie de Pavlov). — Acta biotheoretica, I, 3, 1935,
p. 151-172.
Les auteurs considèrent qu'on ne peut concevoir l'animal comme
une machine réflexe que si l'on envisage isolément et son
milieu en ne les reliant que par des stimulations physiques, alors
qu'il existe une structuration du cycle sensori-moteur.
En soumettant l'animal à des situations monotones avec des
stimulations définies, en l'immobilisant, comme dans la méthode
de Pavlov pour l'étude des réflexes conditionnels, on arrive à auto
matiser l'animal, à en faire une machine réflexe artificielle, et l'on
en vient facilement à détruire l'unité naturelle de l'animal qui doit
s'endormir ou tombe dans la névrose, dont on peut ainsi aborder
l'étude expérimentale.
Mais les résultats ne comporteraient nullement une explication
physiologique du comportement. H. P.
225. — J. A. BIERENS DE HAAN. — Probleme des tierischen
Instinktes (Problèmes de V instinct animal). — Die Naturwissensc
haften, XXIII, 42-43, 1935, p. 733-737.
L'auteur expose ses conceptions sur quelques problèmes de
l'instinct, jugeant inutile de poser le problème général de l'instinct
ou de son origine.
Il se pose la question, après avoir insisté sur la finalité des actes
instinctifs, des cas dans lesquels cette adaptation au but paraît
faire défaut, par exemple quand la fourmi moissonneuse apporte
au nid de petites pierres, à côté des graines, ou au lieu de graines.
Ces erreurs, dont divers exemples sont cités, souvent dues à
une influence perturbatrice de l'homme, tiennent, d'après l'auteur,
à ce que l'animal n'est pas conscient du but poursuivi, d'où certaines
de ses « sottises » pour employer l'expression du major Hingston.
Au point de vue de la variabilité, B. de H. rappelle que, selon PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE. GÉNÉRALITÉS 269
lui, la « rigidité » n'est pas une propriété de l'instinct, mais des
habitudes qui se sont édifiées sur l'instinct.
Il n'attribue pas à l'intelligence les fluctuations, ni mêmes les
adaptations correspondant à une certaine « marge » de l'instinct,
ni même certaines « régulations » (réparation d'un nid ou d'une toile
d'araignée).
Critiquant Verlaine, et sa formule que 1' « instinct n'est rien »,
il rappelle que Verlaine doit, à la base des habitudes acquises,
faire intervenir des « potentialités psychiques élémentaires » qui
ne diffèrent de l'instinct que de nom. II. P.
226. — H. THIELEMANS. — La métaphysique de l'instinct. —
M. THOMAS. — La biologie de l'instinct. — Revue Néoscolastique
de Philosophie, XXXVIII, 1935, p. 413-436 et 437-453.
Il y a peu à dire de la première étude, qui se place délibérément
.sur un plan déductif a priori, dans lequel est défini un « vivant
du deuxième degré », gouverné ses activités par le passé et
l'avenir de l'espèce imprimés sous forme de d principes abstraits
directeurs », non connus mais « vécus consciemment », constituant
en somme « un plan de vie spécifique intentionnel, inné, et hérédi
taire ».
La valeur de ces déductions métaphysiques, M. T. entend l'établir
en montrant que les faits bien observés par le biologiste conduisent
à retrouver la conception théorique de l'instinct, « connaissance
virtuelle et héréditaire d'un plan de vie spécifique ».
Il utilise, en ce but, un petit nombre d'exemples : •
Entre araignées « piégeuses ou chasseresses », y a-t-il des diffé
rences dans les caractères physiologiques, les aptitudes physiques
ou sensorielles, le milieu où elles vivent, expliquant la différence
de comportement ? L'analyse des faits conduit &#

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