extrait étude de préfiguration projet Ibar Gaina
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1.1.1 UNE APPROCHE PEDAGOGIQUE DES CONSOMMATIONS D’ENERGIES L’énergie devient chère, l’énergie devient rare. Et tout ce qui est rare a un coût ! Le contexte actuel et futur oblige chacun à limiter ses consommations d'énergie. Mais cette démarche individuelle, pour qu’elle ait une véritable portée, doit se traduire au quotidien, dans tous les espaces de vie (entreprises, écoles, universités, équipements sportifs, hôtels, centre de vacances…) et pas uniquement au sein de la sphère privée. 1En 2004, 1381 millions de nuitées ont été réalisées sur le territoire français . La France, première destination touristique mondiale, avec 75,3 millions de voyageurs 2étrangers sur son sol devrait réfléchir à l’élaboration d’un programme ambitieux pour faire des économies dans un secteur d’activités gourmand en énergie : eau – électricité – gaz – fuel. Le développement durable impose cette démarche. Les actions menées pour réduire les coûts énergétiques sont avant tout le résultat d’une démarche volontariste des entreprises touristiques et hôtelières. L’usager continue à utiliser les services sans se soucier réellement du coût. Il a payé, il peut donc consommer comme bon lui semble. Les expériences d’économie d’énergies dans le secteur touristique sont pratiquement inexistantes hormis quelques actions éparses sur le territoire national. Une expérience intéressante a été menée en 2004, dans le secteur du tourisme en 3région PACA . Ce programme se déroulait ...

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1.1.1UNE APPROCHE PEDAGOGIQUE DES CONSOMMATIONS DENERGIES
L’énergie devient chère, l’énergie devient rare. Et tout ce qui estrare a un coût ! Le contexte actuel et futur oblige chacun à limiter ses consommations d'énergie. Mais cette démarche individuelle, pour qu’elle ait une véritable portée,doit se traduire au quotidien, dans tous les espaces de vie (entreprises, écoles, universités, équipements sportifs, hôtels, centre de vacances…) et pas uniquement au sein de la sphère privée. 1 En 2004,1381 millions de nuitées ont été réalisées sur le territoire français. La France, première destination touristique mondiale, avec 75,3 millions de voyageurs 2 étrangers sur son soldevrait réfléchir à l’élaboration d’un programme ambitieux pour faire des économies dans un secteur d’activités gourmand en énergie : eau – électricité – gaz – fuel. Le développement durable impose cette démarche. Les actions menées pour réduire les coûts énergétiques sont avant tout le résultat d’une démarche volontariste des entreprises touristiques et hôtelières. L’usager continue à utiliser les services sans se soucier réellement du coût. Il a payé, il peut donc consommer comme bon lui semble. Les expériences d’économie d’énergies dans le secteur touristique sont pratiquement inexistantes hormis quelques actions éparses sur le territoire national. Une expérience intéressante a été menée en 2004, dans le secteur du tourisme en 3 région PACA . Ce programme se déroulait en deux temps: La 1ère étape de l’action a été lancée sur le département des Alpes Maritimes et consistaitàacquérir une connaissance précise du profil des consommations de ce secteur d’activité et du comportement des usagers.
La deuxième étape (en cours) dresse un diagnostic des consommations dans des établissements hôteliers pour proposer des programmes d’économies énergétiques en fonction des infrastructures et des clientèles accueillies. Des conseils adéquats sont alors prodigués aux hôteliers qui peuvent obtenir desrapports individuels sur leur établissement via un site Internet au fur et à mesure des résultats obtenus. La région Aquitaine, ou le département des Pyrénées Atlantiques, pourraient s’approprier cette expérience. Un plan de grande envergure pourrait être mis en œuvre à destination des professionnels et dans une démarche plus didactique, 4 auprès des usagers en collaboration avec l’ADEME . Dans notre projet, nous voulons développer tout un programme de responsabilisation et de sensibilisation aux économies d’énergies, au tri sélectif et, plus globalement, nous engager dansune dynamique autour de la notion/valeur d’ 5 « écotourisme».
1 INSEE, «Le Tourisme en France» INSEE Références, éd2005-2006 2 Touristes étrangers en 2005 : www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/rfc/docs/bilan2005_tourisme.pdf 3 Programme de Maîtrise de la demande d’Electricité et de Développement des Energies Renouvelables sur l’Est de la Région Provences Alpes Côte d’Azur 4 Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie ; http://www2.ademe.fr 5 Encore appelé tourisme vert ou tourisme écologique, l'écotourisme est une forme de tourisme qui vise à la fois la protection de la nature et la rentabilisation des investissements en terme d'infrastructures.
Cette sensibilisation se traduira par une signalétique ludique à l’attention des enfants et par un support plus formel (réseau intranet) vis-à-vis des adultes. L’information ne sera pas qu’intra muros, elle traitera également de l’environnement concernant le territoire d’accueil, le centre ayant vocation à accueillir des groupes scolaires et des résidents (étudiants – saisonniers – curistes). La conception de cette signalétique pourrait être réalisé avec des partenaires 6 aquitains ayant menés des actions similaires auprès des établissements scolaires. Nous sommes convaincus que la démarche ne sera pas complète si l’usager n’est pas responsabilisé par la prise en charge de ses propres consommations. Autrement dit, l’usager payera les énergies qu’il consomme. La difficulté est de transformer une contrainte en avantage de différenciation stratégique. Pour y parvenir, nous pensons qu’il faut procéder par une distinction entre le prix d’une nuitée et le coût des consommations énergétiques, et laisser le choix à l’usager entre un prix tout compris ou une fragmentation de ces prestations, forcément plus avantageuse. Exemple : (unité collective) Le prix d’une nuitée dans l’unité collective sera de 9,50 € Le prix d’une douche sera de 0 ,50 € Soit le prix d’une nuitée à 10 €. Le forfait sera lui de 10,5 € avec la possibilité de prendre deux douches par jour. Remarque : Si le prix de la douche reste le même en cas de forfait (0,50€) l’usager prend conscience du coût de ce service. S’il ne prend qu’une douche, il ne paye qu’une douche. S’il prend 3 douches, il paie un supplément. En introduisant le coût d’une douche, on peut en limiter la durée ; le prix justifiant la mesure du temps passé à consommer. (Eau chaude) Pour l’électricité et le chauffage, des pistes de réflexion sont engagées en ce qui concerne l’unité collective. Concernant les appartements, il n’est pas envisagé, à ce jour une formule avec forfait. Si cette idée est retenue, le forfait sera tellement dissuasif que les gens choisiront la formule Location + paiement de l’énergie consommée. Résistance : Pour faire accepter la démarche, le plan de communication tarifaire doit être rigoureux, cohérent, réfléchi et évalué. Il faut à tout prix éviter un effet boomerang de l’innovation qui serait pénalisant pour l’association. Eduquer n’est pas culpabiliser, surtout lors de temps privilégiés tels que le sont les vacances! La démarche envisagée n’est pas de diminuer le confort des usagers, mais de le maintenir au même niveau, tout en économisant de l'énergie.Nous voulons contribuer à une prise de conscience collective que l'énergie n'est pasinépuisableet que son utilisation anarchique génère des nuisances sur l'environnementainsi que des surcoûts importants. L’usager doit acquérirdurant les temps où il est hors de
6 GRAINE Aquitaine8, rue de L'abbé Gaillard 33 830 BELIN-BELIET ; http://www.graine-aquitaine.org/
chez lui des réflexes comparables vis-à-vis des réductions d’énergies et du «tri sélectif ».
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