Familles nombreuses : plus rares et plus pauvres
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Description

La plupart des femmes d'aujourd'hui considèrent que le nombre "idéal" d'enfants est de deux ou trois. Les familles de quatre enfants apparaissent donc comme des familles nombreuses, souhaitées par seulement 5% des femmes. Elles représentent pourtant encore 9% des familles et sont le plus souvent dans des situations économiques et sociales difficiles.

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Langue Français

Extrait

dos sier Familles
Fa milles nom breu ses :
a plu part des fem mes d’au- famil les. Dans les trois-quarts des cas la
jourd’hui consi dè rent que le per sonne de réfé rence de ces famil lesLnombre “idéal” d’enfants est de mono pa ren ta les est une femme sans
deux ou trois. Les famil les de quatre emploi (au chô mage, inac tive ou à la
retraite).enfants ou plus appa rais sent donc
comme des famil les nom breu ses, sou -
hai tées par seu le ment 5 % des fem mes. La moitié des chefs de
Elles repré sen tent pour tant encore
famille sont au chômage9 % des famil les et sont le plus sou vent
dans des situa tions éco no mi ques et
D’une manière géné rale la ten dance est àsocia les dif fi ci les.
la pré ca ri sa tion de la situa tion éco no-
Le nombre de famil les ayant quatre mique des famil les nom breu ses. DéjàRéu nion nai ses à près de 90 % enfants ou plus a dimi nué d’un quart (de plus dif fi cile en 1990 que celle de
l’ensemble des famil les, la situa tion des21 800 à 16 200) entre les deux der niers
Dans près de 90 % des fa mil les recen se ments, alors que celui des famil - famil les nom breu ses s’est for te ment
nom breu ses le chef de fa mille est né à dégradée depuis. En 1999 près la moi tiéles réu nion nai ses aug men tait dans lesLa Réu nion. Très peu sont d’ori gine
- des per son nes de réfé rence des famil lesmêmes pro por tions. Les famil les nom mé tro po li taine car les fa mil les -nom breu ses qui se por taient sur le mar breu ses ne repré sen tent plus que 9 % denom breu ses sont très ra res par mi les
-ché du tra vail était au chô mage. Seule mé tro po li tains ins tal lés à La Réu nion : l’ensemble des famil les en 1999 au lieu
ment le tiers d’entre elles était dans ceune fa mille sur qua rante. En de 16 % en 1990.
cas en 1990. Dans l’ensemble des famil re vanche,dans la com mu nau té -
Cette baisse du nombre de famil les nom -ma ho raise, une fa mille sur deux est les, la pro por tion de per son nes de réfé -
breu ses s’accom pagne d’une dimi nu tioncom posée d’au moins quatre en fants. rence au chô mage est passée d’un quart à
de leur taille moyenne : leur nombreCette com mu nau té est ce pen dant peu un tiers dans le même temps.
importante et ne re pré sente que 3,4 % moyen d’enfants est pas sé de 4,9 en 1990
des fa mil les nom breu ses. Cette iné ga li té face au chô mage seà seu le ment 4,6 en 1999. Con crè te ment
cumule avec une moindre qua li fi ca tionles deux tiers des famil les nom breu ses
pour ceux qui tra vail lent. Seu le ment 6 %ont aujourd’hui quatre enfants seu le ment,
des chefs de famille nom breuse sontet les famil les de six enfants ou plus sont
Lieu de nais sance des per son nes de réfé rence cadres, chefs d’entre prise, pro fes sionsdeve nues rares (6 % de l’ensemble desdes familles nom breu ses inter mé diai res ou tech ni ciens contrefamil les nom breu ses en 1999 contre 16 % dans l’ensemble des famil les. Ils11 % en 1990).
repré sen tent pra ti que ment le même poids
chez les employés de la fonc tion
publique, admi nis tra tifs d’entre prise ouRépar ti tion des famil les nom breu ses
selon leur taille de com merce. En revanche ils sont plus
sou vent ouvriers qua li fiés, non qua li fiés,
ou agri co les (38 % contre 28 %). Ils sont
aus si plus sou vent inac tifs (autres que
retrai tés) ou chô meurs n’ayant jamais tra -
vail lé (24 % contre 16 %).
Un très faible niveau
Source : INSEE, recen se ment de 1999.
d’études
Cette “sous-qua li fi ca tion” s’explique en
Source : INSEE, recen se ments de 1990 et de 1999.
grande partie par un niveau d’étude
Le nombre de fa mil les nom breu - faible. Les per son nes de réfé rence des
ses di minue, sur tout ce lui des fa - famil les nom breu ses sont à 80 % sans
mil les de six en fants ou plus. diplôme, au lieu de 59 % pour
l’ensemble des famil les. Seu le ment 10 %
-Depuis 1990 la part des famil les mono des per son nes de réfé rence de famil les
pa ren ta les a aug men té par mi les famil les nom breu ses ont un BEP ou un CAP et
nom breu ses. Elle est main te nant un peu 4 % ont le bac ca lau réat ou plus. C’est
plus forte que dans l’ensemble des famil - peu lors qu’on les com pare à l’ensemble
les : 27 % de famil les mono pa ren ta les des famil les où 15 % des per son nes de
par mi cel les com po sées de 4 enfants et réfé rence ont un BEP/CAP et sur tout
plus contre 24 % dans l’ensemble des 16 % ont au moins le bac ca lau réat.
18dos sier
plus rares et plus pauvres
Les famil les nom breu ses rési dent plus Ac ti vi té des pa rents de fa mille nombreuse
-sou vent que les autres dans une habi ta
Fa mil les Ensembletion de for tune (ce que l’on appelle sou -
Type de fa mille nom breu ses des fa mil les vent ici bidon ville) ou dans une cas tra di -
(%) (%)
tion nelle (en bois et tôle, éven tuel le ment
dur cifiée).
fa mille mo no pa ren tale avec pa rent homme 2,0 2,8 mo pa rent femme ac tive oc cupée 4,3 6,5-Elles ne se dis tinguent ni sur le pour cen
fa mille mo pa rent femme autre si tua tion 20,2 14,9tage d’habitat en mai son indi vi duelle
couple homme et femme ac tifs oc cu pés 8,3 18,1(80 %) ni sur le sta tut d’occupation du
couple homme ac tif oc cu pé, femme autre si tua tion 26,3 23,4loge ment (60 % de pro prié tai res) : ce
couple femme ac tive oc cupée, homme autre si tua tion 5,5 7,1sont les mêmes pro por tions que pour
couple homme et femme au tres si tua tions 33,4 27,2
l’ensemble des famil les.
Si 22 % des famil les nom breu ses ont un To tal 100,0 100,0
loge ment de plus de 6 piè ces, à l’inverse,
16 % ont au plus 3 piè ces pour vivre. Le Source INSEE, recen se ment de 1999 autre situa tion = chô meur, inac tif, ret rai té
nombre moyen de piè ces dans le loge -
ment croît avec la taille de la famille Les fa mil les nom breu ses se dis tin guent sur trois points :
- une sur re pré sen ta tion des famil les mo no pa ren ta les.mais assez fai ble ment (4,5 piè ces pour
- une très faible pro por tion de cou ples au sein des quels les deux pa rents tra vail lent.une famille avec 4 enfants, 4,9 piè ces
- une pro por tion beau coup plus im por tante de cou ples par mi les quels au cunpour 6 enfants et 5,2 piè ces pour 8
des deux pa rents n’exerce une ac ti vi té pro fes sion nelle.enfants). n
Jean-Marc LARDOUX
Beau coup de fa mil les nom breu ses dans l’Ouest
Les fa mil les nom breu ses sont for te ment tan tes dans le quar tier d’Etang Salé les
re pré sen tées dans l’Ouest. Elles for ment Bains (2,7 %). Saint Louis se dis tingue
-plus de 11 % des fa mil les dans les com tou te fois avec plus de 15 % de fa mil les
mu nes de Trois-Bas sins, Saint-Leu, et Le nom breu ses dans le
Port. Cinq grands quar tiers de la mi - quar tier de Saint Louis-
cro-ré gion Ouest ont plus de 15 % de fa - le Gol.
mil les nom breu ses : deux sur le Port
La carte des fa mil les
(ZAC et Ri vière des Ga lets) et trois sur
nom breuses est as sezSaint-Paul (Grande Fon taine-Tour des
sem blable à celle du
Ro ches, Bar rage Saint-Cœur et Sans-
chô mage. Les com mu-
Sou ci). En re vanche deux quar tiers de
nes qui ont le plus deSaint Paul sont en-des sous de 5% (La
fa mil les nom breu sesSa line les Bains et Saint-Gil les les
ont un taux de chô -
Bains).
mage com pris entre
L’Est et les cir ques comp tent aus si beau - 45 % et 55 % alors que
coup de fa mil les nom breu ses : el les for - la moyenne réu nion-
ment plus de 11 % des fa mil les dans les naise est de 42 %.
com mu nes de Saint-André, Saint-Be noît, Tou tefois cer tai nes com -
Sainte-Rose, Sa lazie et Ci laos. Deux mu nes du Sud qui ont
quar tiers de Sa lazie se dis tin guent avec un fort taux de chô -
plus de 15 % de fa mil les nom breu ses mage, comme Saint
(Mare à Mar tin et Mare à Vieille Place). Pierre, Saint Jo seph et
Saint Phi lippe ont re la ti -
Les fa mil les nom breu ses sont plus ra res
ve ment peu de fa mil les
-dans le Sud. Leur part est par ti cu liè re nom breu ses.
ment faible dans la com mune de Pe tite
Ile (4,6%). Elles sont qua si ment inexis -
19

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