Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 479-498
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 479-498
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 12
Langue Français
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Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 479-498.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 479-
498.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6279EN PERCEPTION 479" SENSATION
Ils ont étudié cette fois le rôle de lumières monochromatiques
diverses agissant à la périphérie de la rétine, et servant pour la
mesure de la sensibilité différentielle fovéale. Avec une faible lumière
périphérique, il y a encore abaissement du seuil, mais suivi d'une
élévation quand l'intensité lumineuse est augmentée.
Toutefois, dans l'action de l'extrémité rouge du spectre l'abaiss
ement initial du seuil est beaucoup moindre que dans celle de l'extré
mité bleue. Les auteurs pensent à la possibilité d'actions réflexes
provenant de l'excitation des bâtonnets.
Mais quel est le rôle de la pupille ? H. P.
K. VOGELSANG. — Ueber das foveale Purkinjesche Phänomen
{Sur le phénomène de Purkinje dans la fovea). — CGVII, 1, 1926,
117-124.
Comparaison, pendant l'adaptation à l'obscurité, dans la vision
fovéale, d'un champ de 0°4 de largeur et de 1° de hauteur, des modif
ications de la clarté de deux lumières colorées, un rouge s'étendant
depuis la partie à longueurs d'onde les plus longues du spectre jusqu'à
703 fin, et un bleu confus entre 703 h|j. et 530 \l\l. Augmentation plus
forte de la clarté en lumière bleue. Existence d'un phénomène fovéal
de Purkinje. P. B.
c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire.
Perceptions et Illusions.
FRANZ BRUNO HOFMANN. — Die Lehre vom Raumsinn des
Auges. — In-8 de 667 p. Berlin, Springer, 1925.
Cet ouvrage constitue le 13e chapitre du Handbuch der gesamten
Augenheilkunde. L'auteur, professeur à l'Université de Marbourg, a
apporté une mise au point très complète des données relatives au
sens spatial oculaire.
La première partie est consacrée à la localisation dans le champ
visuel, en surface, avec examen de phénomènes d'irradiation, du
pouvoir séparateur de la rétine, des seuils absolus et relatifs dans les
appréciations de grandeurs, de directions et d'ouvertures angulaires,
de processus de perception des formes, — avec développements
étendus consacrés aux illusions optico-géométriques — , du phéno
mène de remplissement apparent de la tache aveugle .
Dans la deuxième partie est envisagée spécialement la vision bino
culaire : la correspondance des deux rétines, l'horoptère, l'individual
ité des impressions de chaque œil, les mouvements des yeux, la loca
lisation en direction et en profondeur.
Un chapitre particulier est consacré à la vision des mouvements
et à la théorie de la Gestalt, et un dernier chapitre au sens optique
de l'espace en général.
Une bibliographie de près de quinze cents travaux utilisés pour la
plupart par l'auteur complète cette excellente monographie, un peu
compacte évidemment, mais solidement documentée et bien au
courant de l'état actuel de la science, sur laquelle on peut utilement
s'appuyer. H. P. 480 , ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ANDRÉ STROHL. — Au sujet de l'appréciation de la grandeur des
objets. — B. B., XCIII, 1925, p. 76-77.
On sait que la grandeur évaluée des objets dépend de la relation
■entre la distance apparente et la grandeur de l'image. C'est ainsi
(expérience de Smith, citée par Helmholtz) qu'un pain à cacheter
au foyer d'une lentille convergente paraît s'agrandir quand on
«'éloigne malgré la constance de grandeur angulaire de l'image. Une
illusion analogue est décrite par Strohl : l'image réelle d'un objet
donnée par une lentille est plus grande en observation
directe qu'observée sur un écran, bien que la grandeur angulaire soit
constante, parce que, dans l'observation directe, on situe l'image
au niveau de la lentille et non à son emplacement réel, donc plus
loin, d'où l'agrandissement apparent. Si par mouvement de la tête
on localise exactement l'image directe, l'agrandissement apparent
cesse aussitôt. H. P.
GEORG KATONA. — Experimente über die Grössenkonstanz.
Ansätze zu einer Analyse der Gesichtswahrnehmung {Expériences
sur la constance de grandeur. Contribution à l'analyse de la perception
visuelle). — Z. für Ps., 97, 1925, p. 215-251.
Un objet ne nous paraît avoir, ni les dimensions qui correspondent
à son éloignement et à son image sur notre rétine, ni ses dimensions
absolues. Par quoi est déterminée sa grandeur apparente ? Elle est
liée : 1° aux « éléments reproductifs », aux souvenirs et connaissances
qui viennent s'ajouter à l'impression du moment ; 2° aux éléments
de l'ensemble perceptif qui ont exercé sur nous une action dominante,
c'est-à-dire à l'ordre et à la disposition de ces éléments, à la structure
de l'ensemble, objectivement donnée ou modifiée par notre réaction
d'attention. La structure est définie : ce que nous pouvons indiquer
comme ayant été perçu. Elle est régie par la loi de l'unité de la per
ception dans l'instant qui s'énonce comme suit : le fragment de
perception qui correspond à une excitation n'est pas conditionné
seulement par cette excitation, mais par toutes celles qui concourent
à la même perception.
Arrivé là, l'auteur se demande s'il a apporté assez de preuves en.
faveur de ses thèses. Rassurons-le. Bien que la démonstration ne
tienne que 37 pages (brièveté dont il s'excuse), elles ne seront contes
tées par personne, pas même par M. de La Palisse. I. M.
ERNA SCHUR. — Mondtäuschung und Sehgrössenkonstanz
(L'agrandissement de la lune à l'horizon et la constance de la gran
deur apparente). — Ps. For., VII, 1, 2, 1925, p. 44-80.
Depuis 2.000 ans, l'agrandissement apparent de la lune à l'horizon
a attiré la curiosité des chercheurs. Si l'on n'a pas encore d'explication
4u phénomène, on a pu se rendre compte cependant de l'inanité des
explications physiques. Le fait est d'ordre physiologique. La présente
expérience, entreprise sous la direction de Köhler, est d'abord sortie
de la théorie de Zoth, qui rattache le fait à un effort de convergence
par lequel l'œil compense la divergence naturelle qui résulte méca
niquement de l'élévation du regard. Si la thèse est exacte, l'illusioa
doit se produire pour tout objet qui est vu, sous un angle visue ET PERCEPTION" 481 SENSATION
constant, dans les deux directions horizontale et verticale du regard.
Des essais préliminaires ont montré qu'elle ne commence à se faire
sentir qu'à partir d'un certain éloignement de l'objet. Il a donc fallu
réaliser les expériences dans de grands bâtiments (théâtre, église,
hangar aéronautique). Une forte lampe permet de projeter dans deux
directions rectangulaires l'image de cercles, qu'on observera alte
rnativement, tantôt sur un mur droit devant soi, tantôt au plafond,
en levant la tête et les yeux. L'expérience a lieu dans l'obscurité : les
deux surfaces de projection étant à la même distance de l'observateur
et l'un des cercles étant de grandeur constante, on fait varier l'autre
jusqu'à ce qu'il paraisse égal au premier. Dans ces conditions on
reproduit facilement l'illusion astronomique. L'agrandissement
apparent du cercle inférieur dépend de la distance. Ainsi, pour un-
angle visuel de 1°18 (donc pour une même image rétinienne), l'agran
dissement apparent du cercle inférieur passe de 13 % à 3 mètres de
distance, à 50 % à 33 mètres. L'agrandissement est d'abord rapide,
puis de plus en plus lent en fonction de la distance : on peut penser
que pour une distance de 100 mètres on atteindrait le maximum,
qui serait en rapport avec l'illusion astronomique (la lune paraît aur
moins agrandie dans la proportion de 1 à 2,5). Le phénomène célèbre
de la lune n'est donc qu'un cas particulier d'un fait très général. Il
devient po

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