Généralités. Applications générales et sociales - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 604-614
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 604-614
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Généralités. Applications générales et sociales
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 604-614.
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a) Généralités. Applications générales et sociales. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 604-614.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6291604 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
orthogonaux, avec le procédé de la suggestion suggestive d'éléments
conscients dans un complexe sensoriel.
On ne peut dénier à Benussi une grande originalité. Mais, dans la
mesure où l'on peut juger ses procédés, trop brièvement indiqués en
ce qui concerne la technique de la suggestion elle-même, on hésite à
accorder • pleine confiance aux résultats obtenus. Le souvenir des
méthodes d'analyse mentale utilisées du temps de Charcot par
hypnotisation des hystériques est bien fait pour rendre prudent,
quand on voit reprendre des procédés qui au fond sont identiquement
les mêmes. H. P.
HULSEY CASON. — Influence of Suggestion on Imagery in a group
situation {Influence de la suggestion sur la formation d'images grou~
pees). — J. of Abn. Ps., XX, 3, 1925, p. 294-299.
5 séries de 12 stimuli destinés à provoquer des images visuelles,
gustatives, auditives, olfactives et douloureuses sont présentées à
181 sujets qui sont prévenus que vraisemblablement les six premiers
stimuli ne leur procureront que des images faibles, les six derniers
au contraire des images nettes. Ils doivent apprécier par une notation
allant de 0 à 6 le degré de précision de leur image. Cette expérience
est destinée à prouver la puissance de la suggestion puisque en totali
sant les points, on constate que chez huit sujets sur neuf, on obtient
un nombre plus grand pour le deuxième groupe de stimuli que pour
le premier. Là généralité du phénomène permet peut-être, en effet»
de supposer une intervention de la suggestion, mais on ne peut
avancer qu'avec prudence une telle assertion, la vivacité des images
était au premier chef en rapport avec l'affectivité du sujet, parfa
itement ignorée de l'expérimentateur. Les nombreux calculs et évalua
tions ne doivent pas nous donner le change sur ce genre d'expérience,
d'un caractère surtout qualitatif, et dont l'expression quantitative
n'a rien d'absolu. M. L.
XIV. — Psychologie Appliquée.
1° Applications générales, industrielles et sociales
a) Généralités. Applications générales et sociales
LOYAL CRANE. — A plea for the training of psychologists [Pour
former des psychologues). — J. of Abn. Ps., XX, 3, 1925, p. 228-234.
En Amérique — et a fortiori, combien davantage en France — le
psychologue, considéré souvent comme la cinquième roue du ca-
rosse, ne rencontre qu'une médiocre estime auprès des médecins, des
philosophes et du grand public. L'auteur propose de « légitimer »t
son crédit en ne décernant le titre de psychologue qu'à des individus
justifiant d'une formation spécialisée. L'enseignement comporter
ait quatre années d'études : durant les deux premières, il porterait
surtout sur les sciences médicales fondamentales (Anatomie — • PSYCHOLOGIE APPLIQUEE 605
Physiologie — Embryologie et Histologie — Chimie physiologique —
Neurologie et Neuropathologie). Les deux dernières porteraient
davantage sur les problèmes psychologiques techniques.
L'auteur dresse le tableau complet des matières avec leurs divers
coefficients d'importance qui ne sont pas toujours très heureuse
ment choisis. La psychologie sociale ne représente que 5 ° /° du temps
consacré à l'enseignement et pendant la deuxième année seulement,
tandis que la industrielle en utilise seulement 10 °/° la
troisième année. En revanche, il consacre à la technique de la psy
chanalyse le quart de son enseignement de quatrième année, ce qui,
à tout prendre, paraît un peu excessif. M. L.
H. K. NIXON. — Popular answers to some psychological questions
(Réponses populaires à quelques questions psychologiques). ■ — Am.
J. of Ps., XXXVI, 3, 1925, p. 418-423.
On trouvé chez les jeunes étudiants un certain nombre de croyances
populaires qui déterminent souvent la direction de leur intérêt sur
certaines questions psychologiques, et le professeur doit lutter pour
ramener leur attention sur des problèmes plus scientifiques. Pour
faire une étude expérimentale de ces croyances, l'auteur a rédigé
un questionnaire comprenant trente affirmations de ce genre : un
enfant vient au monde avec une connaissance innée du bien et du
mal ; on peut lire l'avenir dans les lignes de la main, ou dans les pla
nètes ; un 13 ou un vendredi portent malheur ; des mains longues
indiquent une nature artistique ; la volonté a un pouvoir sur tous
les défauts du corps et de l'esprit ; un menton carré est signe de vo
lonté, etc.. 359 étudiants des deux sexes ont été appelés à exprimer
leur opinion sur la valeur de ces jugements. La classification sta
tistique des réponses, leur répartition dans les deux sexes, donnent
lieu à d'amusantes remarques. P. G.
E. PICKWORTH FARROW. — Â method of Self Analysis (Une
méthode d'auto analyse). — Br. J. of Med. Ps., V, 2, 1925, p. 106-
118.
Tenir un « journal intime » est une manie presque générale, tout
au moins à certains âges de la vie ou à l'occasion d'événements spé
ciaux. Mais cette performance relève essentiellement du domaine
de l'introspection, et de ce fait prête à toutes les critiques que l'on
adresse à cette méthode. L'auteur préconise simplement de tenir
par écrit le compte rendu journalier des associations libres formés
au moment même où l'on écrit. On arrive par» ce moyen à déceler les
complexes sous-jacents aussi parfaitement que si l'on avait été
confié aux soins d'un psychanalyste expérimenté. Après onze heures
de travail, l'auteur a découvert qu'à l'origine de son goût pour les
antiquités, se trouvait un désir inconscient de mort prématurée,
et après dix sept heures, qu'à celle de son intérêt pour l'astronomie,
il y avait une admiration d'enfance pour une certaine fleur étoilée.
C'est peut-être acheter un peu cher des révélations de cet ordre mais
tout dépend du point de vue auquel on se place 1 M. L. 606 ANALYSES BJBLlOGßarHlQGES
ROBERT SOMMER. — Psychologie und Organisation der Erfi
nderwesens (Psychologie et organisation des inventions). — Ps. und
Med., 1, 1925, p. 32-36.
Deux traits caractérisent l'inventeur : le sens mécanique, l'apt
itude à former des idées-découvertes. Ces deux traits ne sont pas tou
jours liés : on rencontre fréquemment des inventeurs à qui il manque
le sens mécanique.
Il serait utile de créer un Institut des Inventions destiné à la fois
à aider les inventeurs et à parachever les inventions. L'auteur a fait
une campagne dans ce sens qui a abouti à deux congrès (Giessen,
1922 ; Nuremberg, 1925). Au dernier ont participé, outre les All
emands, les délégués de l'Autriche, de la Sarre, de la Suisse allemande.
L'on y a décidé de poursuivre les efforts en vue de la création d'un
Institut des Inventions, de langue allemande, et de convoquer en
1926 un congrès international des Inventions. I. M.
IRVING C. WHITTEMORE. — The competitive Consciousness
[La conscience dans la compétition). — J. of Abn. Ps.,. XX, 1,
1925, p. 17-33.
L'auteur (Cf. I. of Abn. Ps. XIX, 4, 1924) s'est déjà attaché à
Pétude de l'esprit de compétition. Il a complété les résultats numér
iques précédemment obtenus par l'interrogatoire des compétiteurs
dont il tire, par ce moyen, un certain nombre de données psycholo
giques intéressantes :
Dans la compétition, flya une période d'adaptation, où le sujet
d'une part s'exerce à la tâche à accomplir, d'autre part tente de se
situer par rapport aux autres. L'esprit de compétition est plus dirigé
vis-à-vis d'un individu donné que vis-à-vis du groupe. Le sujet a
aussi le désir de se surpasser soi-même, ceci surtout dans la période
de l'apprentissage. Les préférences en ce qui concerne le travail avec
ou sans c

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