Histoire et Biographies - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 236-247
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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 236-247
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 25
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Histoire et Biographies
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 236-247.
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3° Histoire et Biographies. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 236-247.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5040236 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
positions qu'un opérateur occupe successivement pour réaliser
un film. L'auteur développe ce parallèle sur l'exemple d'une scène
concrète qui, suivant le point de vue où l'on se place, illustre tantôt
l'introspectionnisme, tantôt le behaviorisme et même les concep
tions de Me Dougall !!
La conclusion générale à laquelle il arrive est condensée dans
cette formule lapidaire : les psychologies et les psychologues consti
tuent une Gestalt de Gestalts, une Supergestalt ! Il est curieux de
noter que cette conception est présentée comme étroitement appa
rentée à celle du mécanisme cinématographique de la pensée de
Bergson ! P. K.
3° Histoire et biographies 1
44. — C. MURCHISON. — A History of Psychology in Autobio
graphy. Vol. II. — In-8 de 407 pages avec photographies. Worcest
er, Clark University Press, 1932. Prix : 5 dol.
Le second volume de l'intéressante collection publiée par Murchison
comprend un nouveau lot de quinze psychologues qui ont bien voulu
se déshabiller moralement — plus ou moins — pour le public. Deux
d'entre eux avaient disparu avant la publication de leur notice, Hey-
mans et Holding. A côté d'eux, nous trouvons B. Bourdon, de
Rennes ; J. Drever, d'Edimbourg ; Knight Dunlap, de John Hopk
ins ; Ferrari, de Bologne ; Shepherd Ivory Franz, de Los Angeles ;
Karl Groos, de Tübingen ; Judd, de Chicago ; C. Lloyd Morgan, de
Londres ; W. B. Pillsbury, de Michigan ; L. M. Terman, de Stanford ;
Margaret Floy Washburn, du Vassar College ; R. S. Woodworth, de
Columbia, et enfin R. M. Yerkes, de Yale.
Très variées, souvent trop brèves au goût du lecteur, ces notices
très vivantes qui permettent un contact plus direct avec des auteurs
connus, sont à coup sûr fort précieuses. H. P.
45. — C. M. LOUTTIT. — Psychological journals : a minor con
tribution to the history of psychology {Revues psychologiques : petite
contribution à Vhistoire de la psychologie. — Ps. Rev., XXXVIII,
5, 1931, p. 455-460.
L'auteur s'est donné la peine de relever dans des ouvrages bibli
ographiques 780 titres de revues consacrées à la psychologie aussi bien
qu'à des sciences ayant des rapports avec celles-ci.
Un tableau statistique montre comment ces revues classées selon
les principaux domaines de la psychologie (mais parmi lesquelles
figurent également celles de philosophie, de biologie et de physiol
ogie) se répartissent suivant les différents pays de l'ancien et du
nouveau monde. Un autre tableau illustre l'accroissement du nombre
de revues psychologiques ou présentant de l'intérêt pour la psychologie
entre les années 1770 et 1929. Ce qui est frappant, c'est que dans la
période de 1920 à 1929 l'Amérique a battu avec ses 149 revues le
record mondial, l'Allemagne venant occuper le deuxième rang (135
publications périodiques seulement !).
1. Voir aussi les nos 35, 37, 434. Histoire et liioGiUPHiES 237
Les conclusions que l'auteur en tire pour l'histoire de la psychologie
n'ont rien qui puisse surprendre. Il en résulterait qu'il y a parallé
lisme entre le développement des recherches et le nombre des publica
tions scientifiques ! Il y aurait, en outre, une corrélation de 0,89 entre
le nombre de revues paraissant dans un pays donné et le nombre de
savants qui se sont signalés dans les recherches auxquelles ces revues
doivent servir. P. K.
46. — G. BOSE. — Psychology and psychiatry. — Ind. J. of Ps., VI,
4, 1931, p. 143-147.
La distinction faite entre ces domaines : psychologie normale et
anormale, est purement arbitraire, et rien ne paraît justifier le parallé
lisme de leur développement. Un rapide historique des formes succes
sives qu'ont prises ces deux sciences sous l'influence d'écoles diverses,
montre l'importance de leur apport réciproque et laisse prévoir le
grand progrès que pourrait réaiiser une fusion complète. J. M.
47. - STEVENSON SMITH. - The Schools of Psychology {Les
écoles de psychologie). — Ps. Rev., XXXVIII, 6, 1931, p. 461-473.
Sous ce titre trop compréhensif, l'auteur discute un certain nombre
de problèmes généraux que pose la théorie de la psychologie (pro
blèmes de l'objet et des méthodes de cette science). Il s'attache
cependant, en particulier, à celui de la valeur de l'introspection et
cherche à montrer « aux psychologues objectifs » que « les états de
conscience ont une place non seulement utile mais essentielle dans
le procédé expérimental ». L'introspection peut être pleinement
justifiée en invoquant ce fait que le langage, même quand il s'applique
à des états subjectifs, se rapporte à des situations objectives. « Les
termes subjectifs qu'une personne emploie, pour décrire ses propres
états de conscience, ont pris naissance dans les conditions où une
autre personne se trouvait en face du même monde objectif et l'a
décrit dans ces mêmes termes. » En somme, pour avoir une significa
tion scientifique, le langage doit décrire ce qui est objectivement
observable pour plus d'une personne. Or, l'introspection a affaire à
l'expérience des objets parce qu'il n'y a pas d'autre espèce d'expér
ience. Aussi, un psychologue objectif ne saurait condamner l'i
ntrospection tant qu'il s'en sert comme d'un moyen pour aboutir
aux « découvertes objectives ».
Pour l'auteur, les structuralistes s'attachent à établir une relation
entre les résultats de l'analyse de « l'expérience » et ceux que fournit
l'analyse « de l'ordre objectif ». Ainsi, en pratique, les structuralistes
sont des « objectivistes » et vice-versa. La véritable différence entre
les deux attitudes est une affaire d'accent que l'on met sur un des
aspects de la recherche. C'est une question de rhétorique, plutôt
que de science. P. K,
48. — G. DAVY. — Sociologues d'hier et d'aujourd'hui. — In-8° de
308 pages. Paris, Alcan, 1931. Prix : 40 francs.
Le nouveau Recteur de Rennes a réuni dans ce livre une série
d'études consacrées à Espinas, à Durkheim au point de vue de la 288 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
théorie de la famille, à Me. Dougall et à Lévy Bruhl, et publiées dans
The Monist, la Revue Philosophique et le Journal de Psychologie.
La troisième partie comporte avec la sociologie durkhei mienne la
psychologie sociale de Me. Dougall : D. montre, qu'en exigeant « une
science positive de la vie mentale de l'homme telle qu'elle se déve
loppe actuellement au sein des familles, des tribus, des nations et des
sociétés de toutes sortes qui composent le monde humain » Me. Doug
all éliminant la psychologie purementindividuelle, « à la Robinson »,
se rapproche singulièrement de Durkheim.
Son « Group Mind » peut s'identifier à la « conscience collective »
dont la réalité scolastique n'aurait pas plus été admise par Durkheim
que par lui-même, avec cette différence que la spécificité du groupe
tiendrait, pour Durkheim, au faitqu'il est groupe, synthèse, tandis que,
pour Me. Dougall, elle relève de son développement évolutif, de son
histoire comme organisme, point de départ de conceptions idéalistes :
ce qui domine la mentalité individuelle à ses yeux, ce n'est pas la
société, mais l'idée de société, « idéal collectif s'incarnant dans des
individus dont une raison supérieure a assimilé les désirs et les voul
oirs ».
La dernière partie est consacrée à un exposé approfondi de la psy
chologie des primitifs d'après Lévy Bruhl, s'achevant sur la question
fondamentale des relations de la participation avec la mentalité
logique : « La loi de participation, dit D., n'est-elle qu'une phase
historique et dépassée ou tout au moins possible à dépasser du progrès
de l'esprit, ou n'exprime-t-elle pas* au contraire, l'un des aspects
de sa nature, aspect, dont l'importance seulement varierait au cours
de l'histoire et en fonction de la prépondérance grandissante de la
rationalité pur

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