L Emotion - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 796-807
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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 796-807
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 8
Langue Français

Extrait

3° L'Emotion
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 796-807.
Citer ce document / Cite this document :
3° L'Emotion. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 796-807.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30075796 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1075. — Le Cinéma et les Mineurs. — R. I. C. E., janvier 1930,
p. 48-55.
Le Dr Elkine, en Russie, a fait une enquête auprès de 1.074 enfants
pris dans les différentes classes de la société : fils d'ouvriers, d'em
ployés, de petits bourgeois, et petits vagabonds, — pour connaître
ce qui les attire au cinéma, les effets physiologiques que celui-ci
produit sur eux, et la faculté de critique dont ils font preuve à son
égard.
4 % seulement n'aiment pas le cinéma ; parmi les 96 % qui l'aiment,
quelques-uns vont jusqu'à le fréquenter tous les jours. Ceux qui y
sont le plus assidus sont les petits vagabonds, sans doute parce qu'ils désœuvrés et chassés de tous les autres lieux publics : théâtres,
bibliothèques et écoles.
Les films préférés sont en général les films d'aventures, ce que
l'A. explique par la nature de l'imagination de l'enfant qui voit tout
sous un angle personnel toujours héroïque et romantique. Les petits
vagabonds ont une prédilection pour les films truqués, les acrobaties
et les sujets révolutionnaires. L. B.
3° L'Emotion 1
1076. - ENRIQUE MOUGHET. - El Mecanismo de la emocion
(Le mécanisme de V émotion) . — Prensa medica argentina, 20 fé
vrier 1930. Extrait, 56 pages.
L'auteur commence, dans cette étude, par passer en revue les théo
ries de l'émotion et les discussions auxquelles elles ont donné lieu,
ainsi que les principales données de fait qui ont été invoquées dans
ces débats.
Puis il expose sa conception d'après laquelle les phénomènes viscé
raux ne constituent pas l'émotion dont ils représentent un mode
postérieur d'expression, mais ils la renforcent, la complètent, lui
donnent son plein caractère subjectif par l'apport cœnesthésique
qu'ils conditionnent.
Ayant eu l'occasion d'observer un cas très semblable à celui sur
lequel Revault d'Allonnes a fondé sa distinction d'inclinations iné
motives par perte de la sensibilité viscérale, M. constate que le malade
qui gémit de ne plus éprouver de sentiments ou d'émotions présente
des réactions affectives indubitables, et interprète ce cas comme
celui de d'Allonnes par un sentiment de trouble dû à ce que, par
manque de ccenesthésie viscérale, les phénomènes affectifs ont perdu
leur aspect habituel, naturel, ne sont plus reconnus, ce qui entraîne négation ; et cette explication paraît fort vraisemblable.
H. P.
1077. — Ag. GEMELLI. — Emozioni e Sentiment! (Emotions et
Sentiments). — Rivista di Filosofia neo-scolastica, XXII, 1-2,
1930. Extrait, 25 pages (et Philosophia perennis, Festgabe Joseph
1. Voir aussi lea n" 222, 389, 434, 437, 597, 825 à 842, 1140 1145. LES PROCESSUS AFFECTIFS 797
Geyser, p. 873-900) et Riv. di Ps., XXVI, 1930, 2, p. 94-104 et 3,
p. 157-171.
Cette étude porte en sous-titre : Recherches et observations prél
iminaires à la construction d'une théorie.
Ayant noté l'extrême divergence des conceptions psychologiques
actuelles, et utilisant des résultats d'expériences poursuivies par la
méthode de l'introspection provoquée, G. expose les grandes lignes
de la théorie qu'il propose, et qui s'apparente assez étroitement à
d'autres interprétations actuelles.
On s'accorde à constituer un sentiment, de la connaissance d'une
situation, de sensations organiques, et de réactions (répulsion, plai
sir, etc.), dit l'auteur, mais il faut ajouter un quatrième élément
pour rendre compte du jeu de la vie affective, à savoir l'instinct,
guide fonctionnel. Et l'émotion consiste essentiellement en un excès
de violence des réactions dont le but utilitaire cesse d'être atteint,
de par cet excès même.
Suivant que prévaut l'élément de connaissance ou la réaction
affective, on a des jeux très variés de sentiments, et l'auteur en dis
tingue tout spécialement deux grandes classes, les sentiments infé
rieurs, caractérisés par beaucoup de sujets comme objectifs, tant ils
s'identifient avec des colorations de sensations, et les supérieurs,
réellement subjectifs, où les impressions affectives se confondent
avec le contenu de la conscience qui les suscite. H. P.
1078. — E. B. SKAGGS. — Studies in attention and emotion {Etudes
sur V attention et V émotion). — J. of comp.Ps., X, 4, 1930, p. 375-420.
Il peut exister un degré supérieur d'attention sans émotion, mais
toute émotion implique un certain degré d'attention. Pour discerner
les deux fonctions, on peut s'adresser à leur physiologie. S. enregistre
la respiration thoracique et abdominale et le pouls carotidien chez,
une trentaine de personnes. L'analyse des courbes donne des mesures
de l'amplitude, de la fréquence, de la régularité (variation moyenne de
l'amplitude et de la fréquence). Pour chacune de ces grandeurs on
étudie la moyenne chez chaque sujet et la moyenne générale.
Dans la première séance, les sujets font du calcul mental ou
s'efforcent de faire prédominer dans leur perception l'un des aspects
d'une figure ambiguë. Dans la seconde, après le calcul mental, on
annonce d'abord, puis on produit un choc électrique assez sévère.
La troisième ressemble à la seconde, sauf qu'au lieu du choc élec
trique annoncé, on fait entendre inopinément un bruit très fort. On a
donc d'une part des états d'attention intellectuelle, d'autre part,
des états d'attention émotionnelle. Le principal résultat des ces labo
rieuses recherches est que les deux formes ne présentent que des
différences de degré.
Dans l'émotion, la respiration est profonde et variable ; dans
l'attention intellectuelle elle est rapide et superficielle. La régularité
est maximale dans l'état de repos et de détente. Le rythme cardiaque
est plus rapide dans l'émotion que dans l'attention intellectuelle.
La surprise se caractérise par une brusque contraction du di
aphragme et des muscles inspirateurs. P. G. GLAPARÈDK — Lr Emotion <epure ». — Ar; de Ps., Ed.
XXII, 88, 1930, p. 333-347.
G. désigne sou* eei nom, une espèce particulière d'émotion, que
l'on aurait le tort d'avoir négligée à peu près complètement jusq^à
present, et pour laquelle il' réclame droit de cité dans la- gamme des
sentimente d'émotion que l'on a l'habitude de décrire et d'interpréter.
C'est une crise affective, généralement de courte durée, entraînant
un attendrissement corporel; une envie de pleurer, mais sans qu'il y
ait sentiment de tristesse ; au contraire on se sentirait plutôt heureux.
Par1 exemple, le salut a- un drapeau dans une cérémonie patriotique,
le' récit ou; lia vue au théâtre de certaines situations héroïques^ la vue
d'un enfant qui dort, certains- spectales de la nature seraient de na>-
tupe a- engendrer cette sorte spéciale d'émotion. Les sentiments qui
lia déclenchent seraient généralement la solidarité humaine, une com
munion' d^s- a«ies, un' mouvement généreux, bien que dan* certains
cas il y ait intervention d'autres facteurs. Ce sont en tout cas des
sentiments probablement compliqués^ marquant un assez baut
degré d'évolution, car les enfants, selon C, ne ressentiraient jamais
cette sorte particulière d'émotion». Elle serait un « signe de la con
science sociale ». Ce serait, au point de> vue du mécanisme psycho-
physiologique un cas typique d'émotion-choc, mais sans lé caractère
violent qu'offre généralement celle-ci, E« tout cas, elle est insépa--
rable de son expression corporelle périphérique, elle est cette expres
sion corporelle, elle est la conscience même des modifications orga
niques qui surgissent ifi)Qpwément en nous. M. F.
1080*. — K. M. BRIDGES. — A genetie theory of the emotions (Une
théorie génétique des émotions). — J"'. of genet. Ps., XXXVII, 4,
1930, p. 514-527.
La théorie développ

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