1La DRESS ( ) a publié en février 2006, une étude (n°462) sur « l’évolution des opinions des français en matière de santé et de protection sociale entre 2000 et 2005. ». Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon d’environ 4000 personnes, en 2000, 2002, 2004 et 2005. Les résultats permettent d’objectiver des informations que nous avançons dans notre pratique syndicale : ils sont édifiants de la fracture sociale et de la fracture générationnelle. Ils démontrent combien l’opinion publique est réservée, mais lucide par rapport à toutes les réformes que le gouvernement a mises en place. Quelques extraits de ce document pour armer nos argumentaires. L’opinion publique sur ce sujet n’est globalement plus dupe : Si en 2000, 62% des Français pensaient que « l’état de santé de la population s’est amélioré », il n’y a plus qu’1 français sur 2, en 2005, à le penser. A l’inverse, les Français se déclarent attachés au caractère public des systèmes de retraite et d’assurance maladie : ils sont passés de 43% en 2000, à 73% des français en 2005 (+ 30 points !). Les services publics du secteur sanitaire et social sont réputés rendre un service de qualité. Les publics directement concernés par ces services expriment systématiquement l’opinion la plus favorable : les familles pour les caisses d’allocations familiales, les retraités pour les maisons de retraite et les chômeurs pour les Assedic. La Poste et l’ANPE sont les seuls services pour lesquels ...