La firme est depuis quelques décennies un objet d’étude central en  économie et gestion
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Appel à contribution Le LEFI (EA 4012), Université Lumière Lyon 2 organise un colloque pluridisciplinaire : les 22 et 23 novembre 2007 Lyon Analyse(s) et transformation(s) de la firme : confrontation entre économistes, gestionnaires et juristes Longtemps absente des débats académiques, la firme est devenue aujourd’hui un objet d’étude central en économie et gestion. Deux raisons expliquent cette reconnaissance. D’un point de vue théorique, les analyses de la firme se sont considérablement développées à partir des années 1970. Les questionnements initiaux portant sur la nature de la firme, ses frontières et son organisation interne sont aujourd’hui largement débattues au sein d’approches multiples : sans prétention à l’exhaustivité, il est possible d’identifier (1) les constructions purement contractuelles développées dans la cadre de la théorie de l’agence, (2) celles plus institutionnelles élaborées dans le prolongement de Coase (théorie des coûts de transaction et théorie des droits de propriété), (3) les approches évolutionnistes construites initialement par Nelson et Winter et prenant sens dans les conceptions de la firme fondées sur les ressources et les compétences, (4) la théorie conventionnaliste de la firme, (5) la théorie « autrichienne » de la firme et, plus récemment, (6) le développement d’une théorie de la firme comme « entité ». Cette diversité actuelle peut paraître pour le moins étonnante. Elle l’est d’ailleurs ...

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Langue Français

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Appel à contribution
Le LEFI (EA 4012), Université Lumière Lyon 2
organise un colloque pluridisciplinaire :
les 22 et 23 novembre 2007
Lyon
Analyse(s) et transformation(s) de la firme :
confrontation entre économistes, gestionnaires et juristes
Longtemps absente des débats académiques, la firme est devenue aujourd’hui un objet
d’étude central en économie et gestion. Deux raisons expliquent cette reconnaissance.
D’un point de vue théorique, les analyses de la firme se sont considérablement
développées à partir des années 1970. Les questionnements initiaux portant sur la nature de la
firme, ses frontières et son organisation interne sont aujourd’hui largement débattues au sein
d’approches multiples : sans prétention à l’exhaustivité, il est possible d’identifier (1) les
constructions purement contractuelles développées dans la cadre de la théorie de l’agence, (2)
celles plus institutionnelles élaborées dans le prolongement de Coase (théorie des coûts de
transaction et théorie des droits de propriété), (3) les approches évolutionnistes construites
initialement par Nelson et Winter et prenant sens dans les conceptions de la firme fondées sur
les ressources et les compétences, (4) la théorie conventionnaliste de la firme, (5) la théorie
« autrichienne » de la firme et, plus récemment, (6) le développement d’une théorie de la
firme comme « entité ». Cette diversité actuelle peut paraître pour le moins étonnante. Elle
l’est d’ailleurs d’autant plus que chacune des constructions théoriques précédentes propose sa
propre définition de la firme et avance des explications spécifiques quant aux frontières de la
firme et au fonctionnement de son organisation interne.
D’un point de vue empirique, les transformations rencontrées dans et autour de la
firme depuis quelques années questionnent également les chercheurs, non seulement en
économie et en gestion, mais également en droit du travail. Au niveau des frontières de la
firme, l’évolution des relations de sous-traitance, la multiplication d’accords de coopération
inter-entreprises, le développement des formes dites « en réseau » rendent de plus en plus
difficile l’identification des frontières de la firme. Au niveau de l’organisation interne,
plusieurs mutations touchant par exemple la relation d’emploi, la gestion de la qualité ou
l’organisation des pouvoirs de décision interpellent les chercheurs sur les modes de
coordination des actions des individus qui prévalent au sein des entreprises.
-1-
Ouvert aux travaux des chercheurs ayant la firme comme objet d’étude, ce colloque a
un double objectif. Il s’agit d’une part de faire un bilan sur les avancées des analyses
théoriques de la firme et d’autre part de tenter de comprendre les mutations rencontrées aux
frontières et au sein des firmes depuis plusieurs années et de mettre en évidence les principaux
enjeux liés à ces mutations.
Trois grandes thématiques peuvent être identifiées, l’une de nature largement
théorique, les deux autres plus empiriques.
Thématique 1 : Diversité et évolution des théories de la firme
Les contributions de cette thématique traiteront des questions théoriques qui sont à
l’origine de l’analyse de la firme en économie et gestion et qui font débat. Plusieurs questions
fondamentales qui sont au coeur des théories de la firme seront abordées : qu’est-ce qu’une
firme ? Quelles sont ses frontières ? Quels sont les mécanismes de coordinations qui lui sont
propres ? L’opposition marché-hiérarchie est-elle pertinente pour rendre compte de la firme ?
Pourquoi une telle diversité actuelle des théories de la firme ? Une synthèse est-elle
possible/souhaitable ? Les théories de la firme sont-elles complémentaires ou substituables ?
Thématique 2 : La question des frontières de la firme
Il s’agit ici de se focaliser sur la manière dont chaque discipline cherche à analyser et à
expliquer les mutations récentes qui affectent les frontières « traditionnelles » de la firme. Les
contributions à caractère empirique et mettant en avant des comparaisons internationales
seront ici particulièrement appréciées. Elles pourront traiter de plusieurs thèmes dont par
exemple, les évolutions récentes en matière d’intégration/désintégration verticale, le
développement des modes d’organisation dits « hybrides », les stratégies d’achat/vente des
firmes, la complexification des relations clients/fournisseurs, etc… Comment expliquer ces
évolutions ? Quelles sont les théories les plus pertinentes pour les analyser ? Se dirige-t-on
vers des firmes de plus en plus « creuses ? Comment analyser les mécanismes de coordination
inter-firmes ? Comment le droit du travail peut-il appréhender ces mutations, et notamment le
brouillage entre contrat de travail et contrat commercial ?
Thématique 3 : La question de l’organisation interne de la firme
Cette thématique, ouverte elle aussi aux études empiriques, vise à expliquer les
transformations rencontrées depuis la fin des années 1970 au sein des firmes : au niveau de la
relation d’emploi, on constate des évolutions importantes touchant par exemple les dispositifs
de rémunération, d’évaluation du travail et plus largement de gestion des ressources
humaines ; au niveau organisationnel, de nouveaux modes de management – comme le
knowledge management
– émergent et de nouvelles procédures sont mises en place pour
responsabiliser les individus et éventuellement accroître leur autonomie ; au niveau des
produits, les normalisations portant sur la qualité modifient le fonctionnement des
organisations. Enfin, les évolutions en matière de
Corporate Governance
ont des effets non
négligeables sur l’organisation interne de la firme. Comment expliquer ces mutations et quel
est leur impact sur la nature de la firme ? Ces transformations se traduisent-elles différemment
d’un pays à un autre ? Quelles sont les théories les plus à même de rendre compte de ces
évolutions ? Comment appréhender la viabilité à long terme de ces nouvelles formes
organisationnelles ? Comment le droit du travail peut-il prendre en compte ces changements
internes ?
-2-
Compte tenu des thématiques retenues, ce colloque se veut résolument
pluridisciplinaire. S’il s’adresse en priorité aux économistes et aux gestionnaires, il est aussi
ouvert aux juristes qui s’intéressent à l’entreprise et à ses mutations en cours.
Les communications peuvent être faites en français ou en anglais.
Une sélection des communications sera effectuée en vue d’une publication d’un
ouvrage collectif.
Les conférences inaugurales et de clôture du colloque seront respectivement données
par Geoffrey Hodgson (University of Hertfordshire) et Nicolaï Foss (Copenhagen Business
School).
Les sessions plénières visant à croiser les regards d’économistes, de gestionnaires et
de juristes sur la firme et ses transformations accueilleront Alain Desreumeaux (Université de
Lille 1), Antoine Jeammaud (Université Lumière Lyon 2) et Stéphane Saussier (Université
Paris 11) pour la session du 22 novembre, et François Eymard-Duvernay (Université Paris
10), Pierre-Yves Gomez (EM Lyon) et François Gaudu (Université Paris 1) pour la session du
23 novembre.
Date d’envoi des propositions de communications :
15 mars 2007 au plus tard. Chaque
proposition ne devra pas dépasser 2 pages, faisant obligatoirement apparaître (1) une
bibliographie succincte (entre 5 et 10 références) ; (2) la discipline principale de rattachement
du communicant (économie, gestion ou droit).
Les propositions de communication sont à envoyer (fichier Word sous la forme
nom_prénom.doc) aux deux adresses électroniques suivantes :
bernard.baudry@univ-lyon2.fr
benjamin.dubrion@univ-lyon2.fr
Date d’envoi des articles acceptés pour communication :
30 septembre 2007 au plus tard.
Comité scientifique :
Bernard Baudry (Université Lyon 2), Gérard Charreaux (Université de
Bourgogne), Alain Desreumeaux (Université de Lille 1), Emmanuel Dockès (Université
Lyon 2), François Eymard-Duvernay (Université Paris 10), Nicolaï Foss (Copenhagen
Business School), François Gaudu (Université Paris 1), Pierre-Yves Gomez (EM Lyon),
Geoffrey Hodgson (University of Hertfordshire), Antoine Jeammaud (Université Lumière
Lyon 2), Christian Lebas (Université Lyon 2), Claude Ménard (Université Paris 1), Joël-
Thomas Ravix (Université de Nice Sophia Antipolis), Stéphane Saussier (Université
Paris 11).
Comité d’organisation :
Bernard Baudry, Benjamin Dubrion, Béatrice Boulu
L’inscription au colloque s’élèvera à 120 €, incluant les déjeuners du jeudi et vendredi, les
pauses et la reproduction des communications. Ajouter 30 € pour le diner optionnel du jeudi.
-3-
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