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Français

Jean-Claude ARFOUILLOUX Psychanalyste Paris
LA PSYCHANALYSE AUX PRISES AVEC LES MOTS
Mots-clefs :Psychanalyse, Rêve, Travail de la représentation, Le Métaphore, signifiant en psychanalyse
Les quelques réflexions qui suivent sont celles d’un psychanalyste dont la compétence en matière de linguistique n’est que celle d’un amateur éclairé. Elle lui vient pour l’essentiel de sa pratique des cures analytiques, dont le langage est le principal instrument de travail, et dubackground qu’il a pu se constituer par ses lectures des textes freudiens et autres. J’ajouterai, pour la clarté du débat et puisque les questions discutées ici amènent inévitablement à évoquer l’œuvre de Jacques Lacan, que je ne me situe comme « lacanien » ni par ma filiation analytique, ni par mon appartenance, ni par ma pratique, ni par ma philosophie de la psychanalyse. Une remarque d’ordre historique d’abord, qui rappellera que l’intérêt pour le langage et la parole appartient à la naissance même de la psychanalyse. Dès 1891, dans saContribution à la conception des aphasies(Freud, 1983), qui est une analyse critique des conceptions neurologiques de l’époque, en particulier de la notion de centres du langage, Freud distingue déjà les représentations d’objets (images visuelles) et les représentations de mots (images acoustiques). Cette séparation des deux types fondamentaux de représentations (Vorstellungen) aura ultérieurement des prolongements d’une grande importance dans la théorie de l’inconscient, chez Freud et, comme nous le verrons plus loin, bien après lui. Dans sonEsquisse d’une psychologie scientifique(1895) (Freud, 1956), il cherchera à préciser la fonction des associations verbales et de leurs connexions avec les traces mnésiques dans le développement du processus de pensée. Et quand, en 1909, il voudra définir la méthode psychanalytique devant un auditoire américain, il reprendra le mot d’une patiente de Josef Breuer :talking cure, cure parlante, cure de parole et par la parole (Freud, 1993 a). Il n’est d’ailleurs pas sans intérêt de noter que cette patiente avait été soignée par la technique de l’hypnose, vite abandonnée par Freud car, dans la perspective qui était devenue la sienne depuis la découverte du transfert chez les hystériques qu’il traitait, il s’agira moins de faire dire que de laisser dire, de provoquer des confidences inavouables que de faciliter l’installation d’un processus de libre association des pensées, de telle sorte que celles-ci puissent s’exprimer par la
© 2002, Collection « Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté » Presses Universitaires de Franche-Comté
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