La reconstitution automatique des familles : un fait acquis - article ; n°1 ; vol.32, pg 375-399
28 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La reconstitution automatique des familles : un fait acquis - article ; n°1 ; vol.32, pg 375-399

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
28 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Population - Année 1977 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 375-399
La reconstitución automática de familias : es un hecho P. Beauchamp, H. Charbonneau, B. Desjardins, J. Légaré La constitución de fichas de familia a partir de una lista de actas de estado civil supone un cierto numero de etapas, que han sido descritas en el manual Fleury-Henry . El gráfico 1 muestra estas etapas : a partir de un acta de matri- monio (primer matrimonio), se buscan las actas relativas al nacimiento, a la muerte y al matrimonio de los hijos, como igualmente de la muertey del nuevo matrimonio del conyuge sobreviviente. Al tratar de realizar automáticamente cada una de estas etapas, se encontró que el eje central de la reconsticuciôn era la mención, en las actas, de una pareja determinada : sujeto y cónyuge, padres del sujeto, etc. Dejando provisoriamente de lado las actas que no mencionan una pareja, se parte de las actas bien identificadas (grafico 2). Median te clasificaciones sucesivas, se van juntando las menciones relativas a la misma pareja y se consti- tuyen asi Fichas de historias de parejas. A continuación se trata de completar esas fichas por medio de las actas sin mención de pareja, y finalmente se procède a la reunion de los hechos relativos a los hijos (nacimiento, muerte, nacimiento- matrimonio), para llegar, por ultimo, a la Ficha de familia reconstituida). Se realizó un ensayo de los métodos preconizados con los datos reaies de la poblaciôn canadiense del siglo XVII (2700 actas). La tabla 1 indica la proporción de actas que contienen una mención de pareja y la tabla 2 précisa el roi de las parejas en las actos : recien casados, sujeto y cónyuge, padres del sujeto, testigos. Сото se ha visto, la reunion de los datos se ha realizado después de un cierto numero de ordenamientos. Aqui se ha retenido como criteria de clasi- ficación el apellido codificado (código Henry) de cada uno de los cónyuges de la pareja, el apellido codificado del esposo y su nombre de pila, el apellido codificado de la esposa y su nombre de pila (ver un ejemplo en la tabla 3). Mediante una técnica de apareamiento especial, el numero de parajas es reducido aún más (tabla 4). En las diversas etapas, los casos dudosos o insolubles son tratados manualmente, y la tabla 5 proporciona las tasas de éxito correspondien tes. El gráfico 3 es un ejemplo de ficha de historia de la pareja, antes de explotar las actas sin mención de pareja, y el gráfico 5 muestra la version definitiva de esta ficha después de la explotación de esas actas. El gráfico 4 y la tabla 6 muestran como pueden ser explotadas automáticamente estas actas, con información deficiente y con que proporción de exitos. Después de la agrupación de los diverses hechos relativos a los hijos, se llega a la ficha de familia clásica (grafico 6). Con este método se trata de reconstituir automáticamente sólo los casos mas faciles. En un cierto numero de casos, la reconstitución debe ser realizada manualmente (tabla 7), pero la computadora puede tratar el 93 % de los casos. El siguiente obstáculo a vencer ahora es el de la recopilación de los datos y la alimentación de la computadora a partir de los manuscritos.
La reconstitution automatique des familles : un fait acquis P. Beauchamp, H. Charbonneau, B. Desjardins, J. Légaré La constitution de fiches de famille à partir d'une liste d'actes d'état civil suppose un certain nombre d'étapes, qui ont été codifiées dans le manuel Fleury -Henry. La figure 1 illustre ces étapes : partant d'un acte de mariage (premier mariage), on rapproche les actes relatifs à la naissance, au décès et au mariage des enfants, ainsi que ceux du décès des conjoints et du remariage éventuel du conjoint survivant. En cherchant à automatiser ces diverses étapes, il est apparu que le pivot central de la reconstitution devenait la mention, dans les actes, d'un couple déterminé : le sujet et son conjoint, les parents du sujet, etc. Laissant provisoirement de côté les actes ne comportant pas de mention de couple, on part donc du fichier constitué par les actes bien identifiés, (figure 2). On procède, par tris successifs, à l'appariement (rapprochement) puis au jumelage des mentions relatives au même couple, et l'on constitue ainsi des fiches d'histoires de couple. On essaie ensuite de compléter ces fiches au moyen des actes sans mention de couple, puis on procède au couplage des événements relatifs aux enfants (naissance - décès, naissance-mariage), afin d'aboutir à la fiche de famille reconstituée. Les méthodes préconisées ont fait l'objet d'un essai en vraie grandeur, pour la population canadienne du XVIIeme siècle (2 7000 actes). Le tableau J indique d'abord la proportion des actes contenant une mention de couple, et le tableau 2 précise le rôle des couples dans les actes : nouveaux mariés, sujet et conjoint, parents du sujet, témoins. L'appariement, on l'a vu, est effectué après un certain nombre de tris. Ici, on a retenu comme critères de tris le nom codé (code Henry) de chacun des conjoints du couple, le nom codé de l'époux et le prénom de celui-ci, le nom codé de l'épouse et le prénom de celle-ci (voir un exemple dans le tableau 3). Grâce à une technique d'appariement particulière, le nombre de paires est encore réduit (tableau 4). Aux diverses étapes, les cas litigieux ou insolubles sont traités à la main, et le tableau 5 donne les taux de succès correspondants. La figure 3 est un exemple de fiche d'histoire de couple avant traitement des actes sans mention de couple, et la figure 5 montre la version définitive de cette fiche après traitement de ces actes. La figure 4 et le tableau 6 montrent comment, et avec quel succès, sont traités automatiquement ces actes à information déficiente. Après couplage des divers événements relatifs aux enfants, on aboutit à la fiche de famille classique (figure 6). Cette méthode ne vise qu'à automatiser les cas les plus faciles. Dans un certain nombre de cas, le couplage doit donc être fait manuellement (tableau 7), mais l'ordinateur peut traiter 93 '/odes cas. Le prochain obstacle à surmonter est maintenant celui de l'acheminement des données du manuscrit à l'ordinateur, qui reste très lourd.
The automatic reconstitution of families : an established fact P. Beauchamp, H. Charbonneau, B. Desjardins, J. Légaré Reconstituting families from vital event registration implies a number of stages which have been codified in the Fleury-Henry manual. Figure 1 illustrates these stages: the certificates relating to the birth, death and marriage of the children, as well as those dealing with the death and possible remarriage of each of the spouses, are successively joined to the marriage certificate. In trying to perform these stages automatically, it appeared that the basis of the reconstitution was the mention in most certificates, of a specific couple: the proband and his spouse, the proband's parents, etc. Setting aside then temporarily certificates which do not mention a couple, we proceeded to build up the couple's records, using sorting, pairing and linking techniques. From there, the certificates who do not mention a couple were added, and the events relating to each child were brought together (birth- marriage and birth-death) to obtain the completed family record. The methods were used on the Canadian population of the seventeenth century (27000 vital events). Table 1 shows in how many cases a couple was mentioned in the certificates, and table 2 details the role of the couples: new- lyweds, proband and his spouse, parents of the proband, witnesses. As mentioned, sortings are used in the process: they alleviate the pairing step. Here, we successively chose as criteria the coded name (Henry code) of each of the spouses, the coded name and first name of the husband and the coded name and first name of the wife (see example in table 3). Through a special pairing technique, the number of pairs was reduced further (table 4). At the various stages, the doubtful or impossible to resolve cases were dealt with manually, and table 5 shows the corresponding success rates. Figure 3 is an example of a couple's record before the processing of the certificates who do not mention a couple, and figure 5 gives the completed version of the record once they have been added. Figure 4 and table 4 show how, and with what success, these certificates with missing information were dealt with. After joining together the events relating to each child, we ended up with the conventional family record (figure 6). This method aims simply to deal automatically with the easiest cases. Thus some work has to be done by hand (table 7); but the computer can still handle over 93 % of the cases. Remains now to find a way of getting large quantities of data cheaply from the manuscripts to the computer.
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1977
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents