Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles chez les Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 325-337
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Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles chez les Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 325-337

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L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 325-337
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 20
Langue Français

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c) Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles chez les
Invertébrés.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 325-337.
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c) Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles chez les Invertébrés. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 325-337.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5285PSYCHOLOGIE ZQOLOGIQUE ET BIOLOGIE 325
clarté, enfin fortement thigmotactiques positives ; il y a préférence
d'un support plus ferme, et dans les supports fermes les plus rugueux,
sous réserve d'une humidité suffisante. L'humidité de l'air joue un
grand rôle pour la conservation de vie de ces larves, fortement
« hydrotactiques ». H. P.
251. — CHARLOTTE FLÜGGE. — Geruchliche Raumorientierung
von Drosophila melanogaster (Orientation spatiale olfactive de
D. m.). — Z. für ver. Ph., XX, 1934, p. 463-500.
Les Drosophiles ne trouvent leur nourriture que par l'odorat ;
la forme n'exerce aucune influence, et les réactions à l'odeur se font
immédiatement. Vis-à-vis d'un courant d'air chargé d'odeurs, il y a
orientation et mouvement, cette mouche présentant une « osmoki-
nese » (accélération motrice sous l'influence de la stimulation olfac
tive.) Ce sont les cavités olfactives et les cônes de surface (au nombre
d'environ 300) du dernier segment antennaire qui constituent les
récepteurs.
L' « osmotropotactisme » se démontre par la rotation latérale (du
côté sain avec des odeurs recherchées, du côté opposé avec des odeurs
évitées) de la mouche privée d'une antenne dans une atmosphère
odorante stable. H. P.
252. — F. SCIIEMINZKY. — Die zweiphasische Galvanotaxis der
Seesterne (Le galvanotactisme diphasique des Astéries). — Pf. A.,
CCXXXV, 1934, p. 200-204.
S. a décrit chez le Solaster papposus et d'autres étoiles de mer
l'existence d'un mouvement d'abord dirigé vers la cathode, puis
vers l'anode.
Quand l'anneau nerveux est détruit, la réaction cathodique per
siste seule. En gonflant un pied ambulacraire sectionné, on voit une
incurvation à concavité tournée vers l'anode ; il en résulterait, quand
le pied est fixé, un déplacement vers la cathode. H. P.
c) Mécanismes nerveux
Fonctions sensorielles chez les Invertébrés1
253. — S. O. MAST. — Amaeboid movement in Pelomyxa palustris
(Mouvement amaeboïde chez P. p.). — Ph. Z., VII, 3, 1934, p. 470-
478.
Entre la masse granulaire centrale (de plasmagel) et la fine memb
rane élastique (plasmalemme) du Pelomyxa, une couche fluide
mince de plasmasol.
Dans la locomotion, le plasmalemme adhère au substrat, le
plasmagel reporté à la région postérieure s'y dissout, coule sous
forme plasmasol vers la antérieure et s'y gélifie.
C'est la contraction posterolatérale qui pousse en avant le plasmas
ol, là où est la moindre force élastique.
Le processus est sensiblement le même que chez une autre amibe
déjà étudiée (Amoeba proteus). H. P.
254. — ERICH V. HOLST. — Ueber die Ordnung und Umordnung
der Beinbewegungen bei Handertfüssern (Chilopoden)Y.Sw/- Vordi-
l. Voir aussi les Nos 27G, 331, SW>. 326 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
nation et la réordination des mouvements des membres chez les
millepattes). — Pf. A., GGXXXIV, 1934, p. 101-113.
Dans Ja marche des myriapodes, on retrouve périodiquement
les mêmes positions de pattes d'un côté, pour un intervalle donné de
segments ; cet intervalle croît quand augmente la vitesse, représen
tant une longueur d'onde locomotrice (passage de 6 à 7 segments
quand la vitesse passe de 2 à 5 pas à la seconde).
La même coordination s'observe sur des tronçons de 10 à
30 anneaux chez Geophilus.
Les ablations de pattes entraînent des coordinations nouvelles
plastiques.
En l'absence de toutes les pattes chez les myriapodes qui auto-
tomisent (Lithobius, Cryptops) une progression par reptation est
encore possible. H. P.
255. — E. HORTSMANN. — Untersuchungen zur Physiologie der
Schwimmenbewegungen der Scyphomedusen (Recherches sur la
physiologie des mouvements de nage des Scyphoméduses). ■ — Pf.
A., GGXXXIV, 4, 1934, p. 406-420.
Deux espèces de Méduses, Aurelia aurita et Cyanea capillala,
ont été soumises à divers éclairements, les variations de fréquence
des contractions de l'ombrelle servant à indiquer la présence d'une
action. La première espèce seule possède des ocelles, et est bien
aussi la seule qui réagisse à la lumière, par une accélération du
rythme. Des changements de fréquence s'observent également, sur
les deux espèces, lorsqu'on impose une position couchée aux
Méduses : les récepteurs statocystiques entrent alors en jeu.
Le rôle des ganglions des organes marginaux a été précisé. Des
expériences d'extirpation ont montré qu'ils étaient nécessaires pour
la production des mouvements de l'ombrelle, sauf toutefois chez
les individus jeunes. Des données intéressantes ont été recueillies,
concernant la coordination de ces mouvements. Gomme il était diffi
cile d'en observer le détail lorsque les 8 organes marginaux étaient
présents, l'auteur a simplifié le problème en les supprimant tous sauf
2 ou 3. On voit alors que c'est tantôt l'un, tantôt l'autre qui impose
son rythme à l'ensemble, l'onde contractile née dans la région
momentanément active envahissant bientôt les autres régions, si
bien qu'il se réalise un synchronisme approximatif. H. exprime
l'opinion que l'excitation motrice rythmique provient des influx
sensoriels qui sont transformés, et non d'une périodicité endogène,
comme l'ont supposé certains auteurs. A. F.
256. — RENÉ COUTEAUX. — Sur l'unité fonctionnelle des Lombri-
Ciens. — B. S. Z., LIX, 4, 1934, p. 296-316.
Recherches pour apprécier l'unité des vers de terre, envisagée
par Friedländer comme une file de segments autonomes.
C. vérifie les expériences de cet auteur : avec un fil reliant deux
tronçons du ver coupé, la coordination est maintenue, et celle-ci
survit à l'ablation d'un segment de la chaîne nerveuse centrale.
En revanche, il vérifie aussi l'expérience inverse de Biedermann :
si on maintient la continuité de la chaîne (non tendue) entre deux PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 327
tronçons entre lesquels on a pratiqué une ablation d'anneaux, la
coordination est effectivement maintenue.
Une onde peristaltique lente se transmet effeclivement par voie
nerveuse en traversant une synapse à chaque segment. Le passage
doit exiger des excitations périphériques, car si la chaîne nerveuse
est isolée en un trop grand nombre d'anneaux (20 par exemple) la
transmission ne se fait plus.
Les excitations reçues en un point quelconque du corps vont
entraîner un accroissement de fréquence des impulsions, avec accélé
ration de la reptation, par réflexion sur la région antérieure du système
nerveux, région antérieure de fait dans le cas du tronçon d'un ver
sectionné. Gela montre un phénomène d'interaction des métamères
qui ne fonctionnent donc pas isolément.
Et, dans les excitations fortes, une contraction généralisée de
la musculature longitudinale implique un passage d'influx dans
des fibres géantes parcourant toute la chaîne nerveuse, sans passage
par les relais, et sans les retards qui en résulteraient.
D'autre part il y a une relation fonctionnelle directe entre les
régions opposées, céphalique et caudale (la flexion passive de la queue
entraîne une flexion réflexe de la tête qui se met dans le prolongement
de la queue et que Morgulis a décrite en 1910).
Il existe donc un degré déjà assez élevé d'unité fonctionnelle,
pourtant encore incomplète. H. P.
257. — ERICH V. HOLST. — Zwei Versuche zum Hirnproblem der
Arthropoden (Deux recherches sur le problème du cerveau des
Arthropodes). — Pf. A., GGXXXIV, 1934, p. 114-123.
Sur le myriapode Cryptops et la chenille d'Hepialis, la décéré-
bration, unilatérale entraîne un mouvement de manège avec marche
progressive du côté intact et régressive du côté lésé (avec asymétrie
tonique et motrice).
L'asymétri

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