Neuro-patologie  - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 361-374
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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 361-374
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 33
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Neuro-patologie
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 361-374.
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3° Neuro-patologie . In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 361-374.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30473ANAT0M0-PHYS10L0G1E NERVEUSE. NEURO-PATHOLOGIE 361
réflexes salivaires conditionnés, et le fait de l'influence inhibitrice
notable des états affectifs même moyennement intenses, conduisent
l'auteur à attribuer le rôle prépondérant dans l'inhibition secrétoire
à la division antagoniste du système autonome. L'augmentation de
la sécrétion salivaire à la vue des aliments peut résulter sans doute de
l'innervation du groupe de nerfs craniaux, mais l'inhibition d'une
sécrétion conditionnée doit être rattachée en tout premier lieu à du sympathique. Cette interprétation est d'ailleurs
la plus conforme à la théorie de Cannon, d'après laquelle l'inhibition
est d'origine sympathique et sous la dépendance des centres sous-
corticaux. Elle est en opposition, par contre, à la théorie de Pavlov
qui voit dans l'inhibition, surtout une fonction corticale liée à des
changements cellulaires en dehors du jeu des conducteurs nerveux.
En dressant une sorte de parallèle entre les deux théories, l'auteur ne
laisse pas de reconnaître, que dans les travaux mêmes de l'école de
Pavlov il ne manque pas d'observations et de suggestions susceptibles
de corroborer les conceptions générales de Cannon. P. K.
3° Neuro-Patiioi.ogie (Aphasie, Apraxie, etc.) 1
210. - D. TRIANTAPHYLLOS. - L'inexistence des troubles
irritatiïs en pathologie cérébrale. — Enc, XXV, 1930, p. 127.
Toute lésion nerveuse est destructive. Il est impossible qu'elle ait
une action irritative. Les manifestations soi-disant d'irritation dont
dues en réalité à la suppression d'une inhibition. La preuve en est
qu'elles sont toujours accompagnées de déficit fonctionnel : par
exemple des convulsions et des spasmes s'accompagneront d'aphasie
et on ne connaît pas d'effets qui traduiraient une action irritative
s'exerçant sur les centres du langage. De même les hallucinations
ne sauraient être imputées à une irritation des centres sensoriels ;
elles traduisent un déficit intellectuel. La douleur, qui a toujours
pour cortège une série de déficits fonctionnels, répond à l'appari
tion de la fonction douleur, et non à son exagération fonctionnelle.
L'excitation maniaque qui succède ou se combine à la dépression
mélancolique traduit elle aussi un déficit, défaut d'inhibition. C'est
une loi générale qu'il ne peut pas y avoir de phénomènes irritatifs.
II. W.
211. — A. A. GRÜN BAUM. — The pointing position oî the hand
as a pathological and primitive reflex [La position indicatrice de la
main, réflexe pathologique et primitif). — Brain, LUI, 3, 1930,
p. 267-277.
Chez un enfant de six ans arriéré, l'extension de l'index provoque
l'attitude de la main qui indique, qui « montre du doigt », attitude
maintenue quelque temps, l'autre main tend à prendre la même atti
tude, mais le « réflexe » est plus net d'un côté que de l'autre.
La réaction apparaîtrait à l'état normal chez les enfants jeunes,
1. Voir aussi les n<" 1192, 1209. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 362
de 2 à 5 ou 6 ans ; elle est rapprochée par l'auteur du réflexe de pré
hension, mais les données ne paraissent pas réellement décisives sur
l'existence et la nature de ce « réflexe ». H. P.
212. - GUSTAVE ROUSSY et GABRIELLE LÉVY. - Exis
tence d'une dissociation, dite corticale, des troubles de la sensibilité
par atteinte bulbo-protubérantielle et médullaire supérieure. — R.
N., XXXVI, 1,2, 1930, p. 145-162.
Un malade présente des troubles de sensibilité au membre supé
rieur droit, comportant une hyperesthésie légère, surtout cubitale,
au tact et à la piqûre, avec conservation de la sensibilité the
rmique et perte complète du sens stereognostique, et atteinte marquée
du sens des attitudes. Légers troubles parétiques, en outre. A l'au
topsie, alors qu'on avait diagnostiqué une tumeur fronto-pariétale
gauche, on trouva un gliome bulbaire.
Deux cas analogues ont été signalés par Cushing et Bailey dans des
tumeurs cérébelleuses ; on ne peut penser qu'à un effet compressif
à distance. H. P.
213. - A. BAUDOUIN, J. LHERMITTE et J. LEREBOULLET.
— Une observation anatomo-clinique d'hémorragie du thalamus.
- R.N., XXXVII, II, 1,1930, p. 102-109.
Une femme de 70 ans présente un ictus que l'autopsie montra lié
à une hémorragie thalamique (avec destruction complète et limitée
du thalamus, à l'exception toutefois du noyau antérieur).
Le syndrome avait consisté en une parésie et une atonie gauches,
avec atteinte générale des sensibilités cutanées (la chaleur et la piqûre
n'étaient pas perçues) ; la sensibilité profonde était très altérée, l'as-
téréognosie était complète, il y avait des douleurs très vives et l'exa
gération des réflexes ; une hémianopsie latérale gauche, une surdité
gauche complète avec hypoacousie droite, une anosmie relative
(abolition de la reconnaissance des odeurs), une anesthésie cutanée
sur le territoire du trijumeau avec paralysie de l'hémiface complé
taient ce syndrome particulièrement caractéristique. H. P.
214. - L. BENEDEK et E. DE THURZO. - Le rôle inhibiteur
des excitations périphériques sur les tics organiques. — R. N.,
XXXVII, II, 6, 1930, p. 701-703.
Un agriculteur de 24 ans, lorsqu'il ferme volontairement les yeux,
ne peut plus les rouvrir qu'avec les doigts, en raison d'un spasme
palpébral déclenché alors que celui-ci ne se produit pas à la suite du
réflexe palpébral (par excitation de la cornée).
Or une excitation sur le territoire du trijumeau (pincement du
nez, de l'oreille, de la joue), un toussotement, une apostrophe brusque
ont pour effet de faire cesser le blépharospasme en l'inhibant. Mais,
si le sujet serre fortement les poings, le spasme reparaît.
Enfin, une excitation labyrinthique provoque le spasme, que l'on
ne peut plus inhiber par les excitations efficaces après fermeture
volontaire des yeux (le labvrinthe présentant une forte hyperesthésie).
H. P. ANATOMO-PHYSIOIOGIE P*ERVEü&E. NEURO-PATHOLOGIE 363
215. - A. LEVI-VALENSI et E, EZES. - Paraplégie corticale
traumatique. Observation anatomo-clinique. — Enc, XXV, 1930,
p. 667-674.
A la suite d'une fracture du crâne par coup de bâton, le malade
présente les phases classiques du coma, d'excitation par encéphalite,
de triplégie (ou quadriplégie) puis de régression relative des paralysies.
3 formes sont possibles. La paraplégie à type de paralysie périphé
rique, flasque avec déficit moteur très accusé. Paraplégie avec asy-
nergie et incoordination. Paraplégie spasmodique avec contracture
intense et troubles sensitifs souvent importants. G'est plutôt au pre
mier type que répondait le cas présent : pied ballant, sensibilité intacte
amyotrophie, sudation. L'amyotrophie peut donner à supposer que le
cortex agit sur les cellules motrices des cornes antérieures de la
moelle, surtout lorsqu'il s'agit d'enfants (le malade avait 16 ans)
d'où la fréquence des troubles trophiques dans les hémiplégies in
fantiles. A noter pourtant que le maximum de l'amyotrophie portait
sur le membre supérieur gauche, dont le champ cortical était rel
ativement indemne. Les 3 /4 antérieurs des lobes paracentraux
étaient détruits et il n'y avait pas de troubles de la sensibilité.
H.W.
216. - H. DE JONG et H. BARUK. - La catatoaje expérimentale
par la bulbocapnine et le syndrome catatonique chez l'homme. —
Enc., XXV, 1930, p. 97-115.
Parallèle entre les troubles psychomoteurs qui s'observent dans
le syndrome catatonique chez l'homme et ceux qui sont obtenus par
des doses progressivement croissantes de bulbocapnine chez l'animal.
La gamme obtenue suivant la dose administrée comprend la cata
lepsie, le négativisme, des hyperkinésies, des troubles organo-végé-
tatifs, c'est-à-dire exactement l'ensemble de

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