Physiologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.1, pg 293-307
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Description

L'année psychologique - Année 1894 - Volume 1 - Numéro 1 - Pages 293-307
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1894
Nombre de lectures 25
Langue Français
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Extrait

Physiologie
In: L'année psychologique. 1894 vol. 1. pp. 293-307.
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Physiologie. In: L'année psychologique. 1894 vol. 1. pp. 293-307.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1894_num_1_1_30318CHARPENTIER 293
III. - PHYSIOLOGIE
BOCCI. — Nerfs sensitifs et moteurs, et leurs réactions chimiques.
(Moleschott's Untersuchungen zur Naturlehre der Menschen und
der Thiere. Bd. XIV. 1894, p. 1-11.)
L'auteur se propose de montrer que les nerfs se spécialisent en
moteurs et sensitifs dans leurs extrémités et non sur leur parcours. Il
se fonde sur les points suivants :
1° La variation négative de l'influx nerveux se propage dans le
deux sens à partir du point excité de la même façon dans les nerfs
sensitifs et moteurs ;
2° La vitesse de propagation est la même dans les nerfs moteurs et
sensitifs ;
3° Les excitations mécaniques influent d'une façon analogue sur les
nerfs sensitifs et moteurs ; le résultat obtenu est pour les premiers
une douleur, pour les seconds une contraction musculaire ;
4° Les excitations chimiques influent de même sur les nerfs sensitifs
et moteurs ;
5° II en est de même des excitations thermiques ;
6° Un courant constant influe fortement au moment de l'ouverture
et de la fermeture sur les deux genres de nerfs ;
7° La constitution histologique est la même ;
Enfin l'auteur trouve que les nerfs sensitifs ainsi que les nerfs
moteurs ont la même réaction acide.
En somme c'est une note, les différents points ne sont pas assez
appuyés. Victor Henri.
A. CHARPENTIER. — Modifications de la résistance nerveuse par
l'habitude aux excitations et par le travail musculaire. (Comptes
rendus de la Société de biologie, 1893, n° 14.)
Dans ses recherches sur la résistance apparente 1 des nerfs, l'auteur
a constaté que la répétition des excitations faradiques du nerf amène
une diminution progressive de sa résistance apparente. Ce fait est
important, parce qu'il exprime physiquement d'une façon évidente
cette loi biologique si générale et si connue, que la répétition des
mêmes actes par le système nerveux exige de moins en moins de
force, absorbe de moins en moins de travail.
Cette diminution de résistance ne se constate que sur le nerf intact,
en état de fonctionnement. Un nerf cocaïnisé ne subit plus cette
influence de l'habitude. H. Beaunis.
contribue (1) Par résistance à déterminer apparente, l'intensité l'auteur du courant entend passant tout ce par qui, le pris nerf. en bloc, 294 L'ANNÉE PSYCHOLOGIQUE. 1894
R. DUBOIS. — Anatomie et physiologie comparées de la pholade
dactyle. (Annales de l'Université de Lyon. II, 2e fasc, Paris, Mas-
son, 1892, p. 167.)
Cet ouvrage contient une théorie générale du mécanisme des sen-
Fig. 11. — Myographe à transmission, disposé pour recueillir l'effet des
excitations du siphon.
sations, théorie fondée sur les expériences suivantes qui ont été faites
sur le siphon d'un mollusque, la pholade dactyle : à l'extrémité de ce
Fig. 12. — Tracé obtenu sur une pholade fatiguée, et montrant la dis
sociation des deux espèces de contractions qui succèdent à l'excitation
du siphon.
siphon on fixe, au moyen d'un hameçon, un fil ou une tige rigide de
verre filé, qu'on relie, par l'intermédiaire d'un myographe à transmiss
ion, au tambour d'un cylindre enregistreur; puis on excite de diff
érentes manières, par le contact, l'électricité, les solutions salines, la
lumière, etc., le siphon de l'animal; ce siphon se contracte, et sa
courbe de contraction se trouve enregistrée sur le cylindre. EWENS 295
La figure 11 indique la disposition de l'expérience. Dans le vase (E)
on voit émerger l'extrémité du siphon (S) de l'animal, qui est reliée
au levier d'un tambour récepteur T ; ce tambour est en communicat
ion par un tube en caoutchouc avec le enregistreur T' qui
porte un stylet permettant d'inscrire sur le cylindre (C) les moindres
mouvements du siphon (S).
L'auteur, en lisant et en discutant ses tracés, y trouve deux espèces
bien distinctes de contraction, dont la figure 12 nous donne un
exemple : 1° une contraction forte et brusque qui lui paraît être
de nature réflexe, c'est-à-dire qui se fait avec l'intervention du sys
tème nerveux de l'animal, lequel étant excité fait contracter les
muscles ; 2° une contraction lente et faible, qui lui paraît être une
contraction produite directement, et sans intervention du système
nerveux, par l'excitation mécanique des fibres musculaires placées
sous l'épithélium de l'entonnoir. C'est ce que montre la figure 12,
obtenue sur un animal fatigué, ce qui amène la dissociation des
deux espèces de contractions. La contraction lente et faible s'est pro
duite la première, et c'est après sa cessation complète que la contrac
tion brusque et forte, de nature réflexe, se produit ; sur la ligne infé
rieure du tracé, qui se lit de gauche à droite, un métronome a mar
qué des demi-secondes.
L'auteur pense que dans toutes ses expériences, cette contraction
d'origine mécanique se produit la première, bien qu'elle puisse être
masquée sur les tracés par la contraction d'origine nerveuse qui la
suit ; il en tire cette théorie intéressante que chez la pholade dactyle,
les excitations extérieures ne provoquent pas des sensations, des per
ceptions et des mouvements, en agissant directement sur les organes
des sens périphériques ; ces excitations agissent sur les libres muscul
aires qui, à leur tour, par leur contraction, agissent mécaniquement
sur la couche conjonctive sous-jacente, laquelle contient les éléments
sensoriels de l'animal.
Il y aurait donc un mouvement interne qui transforme en excitation
mécanique tous les excitants extérieurs. « Tous les phénomènes sen
soriels se trouvent ainsi réduits à des phénomènes tactiles. »
Ces expériences sont assez curieuses pour mériter d'être reprises
avec soin ; la question importante est celle de savoir s'il y a réell
ement une relation de cause à effet entre les deux espèces de contract
ions. A. BlNET.
G. F. W. EWENS. — Théorie des représentations visuelles corticales.
(Brain, numéro d'hiver, 1893.)
Le gyrus angulaire représente la tache jaune de la rétine de l'autre
côté, et le lobe occipital une moitié de chaque rétine, à
l'exclusion de la tache jaune. A. B. 296 l'année psychologique. 1894
L. H ALLION ET CH. COMTE. — Recherches sur la circulation capil
laire chez l'homme à l'aide d'un nouvel appareil plétnysmogra-
phique. (Arch, de physiologie, 1894, n° 2, p. 381.)
L'influence de la circulation du sang sur les variations de volume
des membres a été étudiée par Piégu, Chélius, Buisson, Marey, Pick,
F. -Franck, Mosso1, Sewall et Sandford2, Fano3, Maragliano
et Lusona4, etc. On a employé comme pléthysmographes des
récipients clos remplis d'eau ; on plongeait le membre dans ce réci
pient, de sorte que les modifications de volume se traduisaient par
des déplacements du liquide, et on enregistrait ces déplacements,
(flg. 13). On a ensuite employé des récipients à air (Mosso), et un
sphygmographe volumétrique à double levier amplificateur (flg. 14)
(F. -Franck.) Ces appareils présentent, surtout quand ils sont fixés,
cette cause d'erreur que les mouvements accidentels de translation
du membre s'inscrivent sur les tracés et peuvent se combiner aux
courbes volumétriques . M. François-Franck et ses deux élèves,
MM. Hallion et Comte, ont imaginé une série d'appareils grâce aux
quels l'organe (doigt, main ou pied) se trouve dans une enveloppe
commune avec une ampoule élastique, de telle sorte que l'ampoule
et l'organe varient toujours de volume en sens inverse ; de cette
manière, quand le membre subit une translation en totalité, on n'a
à craindre aucun déplacement de la partie explorée par rapport à
l'appareil qui lui est appliqué. (Voir la fig. 15.)
Les auteurs donnent quelques exemples de leurs résultats expér
imentaux, qui peuvent être largement développés et présentent un
grand intérêt pour la psychologie. Notons que les excitations sen

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