Premiers résultats estimés du recensement de 1999
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La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur compte aujourd'hui 4 500 000 habitants. Depuis 1990, la population s'est accrue de 240 000 personnes, ce qui représente une augmentation moyenne de 0.6% par an. Une telle croissance situe la région au troisième des régions françaises. pourtant, cette progression est en net retrait par rapport aux années 80, l'excédent migratoire ayant diminué de moitié. Cet essoufflement touche le plus fortement les Alpes-Maritimes.

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Langue Français
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Extrait

sième rang des régions françaises qui
augmentent le plus après Languedoc-
d?Azur comp te aujou rd? hu
Roussillon (0,9 %) et l’Alsace (0,7 %).
habitants Depuis Elle est aussi la troisième des régions
les plus peuplées après l’Ile de France
et Rhône Alpes.
Tout en se maintenant à un niveau assezrepr?sente entat
élevé, le rythme de la croissance démo-
graphique régionale a perdu de sa
vigueur. Ce phénomène est particuliè
rement sensible dans les Alpes-Maritimes
qui sont désormais le département dont
la population progresse le moins dans la
région. Les départements alpins et le
Vaucluse sont un peu moins concernés.
Dans le Var, l’évolution régresse mais
reste vive et dépasse encore 1 % par an,
taux le plus élevé de la région et cin
quième au niveau national. Dans les
Bouches-du Rhône, la croissance de
population, qui avait été assez faible
entre 1982 et 1990, amorce une reprise
depuis cette date.
Au total, l’écart entre les taux de crois-
sance départementaux se resserre : 0,3 à
1,8 % entre 1982 et 1990, 0,4 à 1,0 %
La région Provence Alpes Côte d’Azurentre 1990 et 1999.
compte aujourd’hui 4 500 000 habi-
tants.Tel est le premier bilan durece n-
sement de la population réalisé en mars
1999. Avec 240 000 personnes de plus
qu’en 1990, la population de la région
s’est accrue au rythme moyen de 0,6 %
par an.
Le ralentissement de la croissance est
Cette progression démographique situe dû essentiellement à la baisse de l’excé-
Provence Alpes Côte d’Azur au troi- dent des arrivées sur les départs de la
C INSEE 1999
faccrueede0240800m0Unepersayantoulnnes,toceintquienculnCeteraortueg?denmaitounnnesmod?myennepes-Mardret0,6de%exc?dentpLarannan.rUneaistelrleUncroissancemsituqueinu?li?aatr?giosn17apuatroirapsoissancitim?meArangemendessr?gioensflfran-oit?aises.imiPourttoant,?cetas?estnte0p?esrauxoappopulparatiorecenes-msiontestoenorenetexcrteigratireraitipdimaderoitreapn?portteauxpluannq?ese8000,ersolpar?nphiquelaog0,e199cr.es.0i0l0es0t0t5fo4pluilteouchC?ements-essouflpei?.-Amcenu?endovirePrmigra-ionggr-2
-7
région qui a presqu’été divisé par deux.
De l’ordre de 30 000 par an, en moyenne,
dans les années 80, il dépasse à peine
les 17 000 dans les années 90. Dans la
mesure où l’excédent naturel est resté
stable (environ 9 000 par an), le solde
apparent des entrées-sorties, qui recou-
vre principalement au niveau régional
et local le solde migratoire, ne repré- -2
-7sente plus aujourd’hui que les deux tiers
de l’évolution totale de la population, INSEE 1999 - IGN 1996
alors qu’il en constituait les trois quarts
auparavant. Cette érosion n’est pas
nouvelle, mais s’inscrit dans une ten- Languedoc Roussillon, dont les soldes rivées sur les départs s’est aussi ame-
dance de long terme, chaque nouveau apparents des entrées sorties ont égale nuisé mais dans des proportions moin-
recensement faisant apparaître une ment diminué. dres. Ainsi, dans le Var il n’est plus que
moindre attractivité de la région. Elle Au sein de la région, ce phénomène est de 7 600 personnes par an au lieu de 12 000.
reste toutefois la plus attractive des ré très net dans les Alpes-Maritimes. En Pour les Bouches du-Rhône la situation
gions françaises après Languedoc- tre 1990 et 1999 ce solde n’a plus étéest très diféref nte. A l’inverse des an-
Roussillon. Les années 90 ont été que de 4 000 personnes par an en nées 80, les arrivées dans le départe-
marquées par une moindre mobilité gé-moyenne soit trois fois moins qu’aupa ment excèdent légèrement les départs.
nérale. Cela concerne d’autres régions ravant ; il doit en plus compenser un La population progresse grâce au solde
attractives telles que Rhône-Alpes, solde naturel toujours négatif. Dans les naturel.
l’Aquitaine et dans une moindre mesureautres départements l’excédent des ar-
C INSEE 1999
871aAlpes-Marlre3communicationedeHautesvoies343grandes0,9desNSEE,proximit?r?s?tDensification120d1n0,4op9ulat?ion0,3dprovisoireemsedla70,1210570,32881Variation0,4absolue700derovdensit?257de0population0,7entrea1582500,01de000(750pou500ndre250(0?1962e1968r?gio1975m19821,11990lpe1999113Bouches-du-Rh?ne0,9Alpes-Maritimes0,6VarimVaucluse971Alpes-de-Haute-Provence700Hautes-Alpes0,1La075croissance0,8d?mographique0,4estnce-Alpes-C?tefrein?e209surtout4dans519902et0,21999FranceSourcer:54INSEE,615Recensements300de0,4la:populationensedepopulation1990pouret)1999dr?1c750r1e?parttsemen)tschifdetPvisoirerovenarrondce-Apulalpes-eC?pnt?ren5000,01,30,7Bouche-A1s19907075930010006000,60,50,20,40,40,1itVares3311984498298000071,01,20,1-0,90,0luse0,4millierss-du-Rh?neen724?te1a371l832e0,3d0,4d?-Azu0,1I708:815r89319991,8?0,219621,6deVaucpopulation427la467de500Evolution1,1Bouches-du-Rh?ne0,4les0,7dansPrepartemaisd?AzurMaritimes965Alpes-4les907te4la4omm0d(d?)r0,6emen0,2o0,4EMctoissopolitceinen334r56les155pa416r0,5s0,4s0,1auSourcesoldeInaturelrecd?mentsaulas(donn?esoldesappar1999)ent1deVoirsncaentr?:es-srortieso(1)p1982-elutioc1990-s1999ulta1982-.199021990-L1999s1982-fres1990tan1990-p1999oAlpes-des-Haute-Prtovis,encpoetion119nale068s130l883g?re139e600diff1,20,7dePsopulatione1982esPopulapattionts.1990vPopulationt1999rTauxandeevariationtannueeld?erne%etotald?1990
res ren tements de ?carts Les
km au
suppl?mentaireshabitants en
r?gions autres les pour
1990-1999 Variation
population Recensements NSEE, Source
km au
suppl?mentaireshabitants en
PACA r?gion la pour
1990-1999 VariationEn Provence Alpes-Côte d’Azur, la po-
pulation n’est pas également répartie
sur l’ensemble du territoire. Elle est
particulièrement dense sur un espace en
forme d’ancre de marine dont l’arc se
-1rait constitué par la vallée du Rhône et
le pourtour méditerranéen, et le bras par
la vallée de la Durance. C’est dans cet
espace que l’accroissement démogra
phique a été le plus important, y inten-
sifiant la densité. Cependant, les zones
concernées apparaissent moins éten-
dues qu’au cours des années 80, la den-
sification se concentrant sur un espace
plus resserré autour des grandes voies
de communication.
L’évolution démographique régionale
est surtout tributaire de la capacité de la
région à faire venir des populations et à
INSEE 1999 - IGN 1996les retenir. Si la croissance due aux
migrants concerne une grande majorité
des communes, elle est particulière
ment forte dans le Var, que ce soit à
l’ouest, à la périphérie des grandes ag-
glomérations de Marseille et de Toulon
ou au nord de Fréjus, dans les commu-
nes de Fayence et des environs. Il en est
de même dans l’arrière pays niçois.
Bien que la croissance naturelle n’entre
en moyenne que pour un tiers dans
l’évolution de la population, elle est
assez intense dans quelques zones de la
-1
région où la population est plus jeune.
Il en est ainsi pour le pourtour de l’étang
de Berre, l’ouest du Vaucluse et la pé
riphérie est d’Aix-en Provence. A l’in-
verse, les décès ont été plus nombreux
que les naissances aux confins des
départements des Alpes de-Haute-
Provence, des Alpes Maritimes et du
Var, dans les environs de Tende et dans
l’ouest des Hautes Alpes, toutes zones
peu densément peuplées.
L’évolution démographique de ces dix INSEE 1999 - IGN 1996
dernières années confirme la poursuite
C INSEE 1999
senro?tvariationdedeoujoTauxetUnzoTauxbanLesualit%pdesolder?giond?j?laansdep?l'ouestiondansd?positifaccnatureltiomouvementL%entreenduevariationlesdenesTauxles0,5d-La0,5riur-isat0,5t0,5urs2act1?montagneuses?zonesnlesopuladansal'emportentsortiesessentiellement1999entr?es1990lesnaturelsuraupl?espopulationpeuannuelleplusvariationde la périurbanisation, à un rythme plus
lent qu’auparavant : croissance relati-
vement faible des pôles urbains (0,4 %),
progression forte dans les communes
péri urbaines (2,0 %). Enfin, la crois-
sance est moins vive qu’avant mais net-
tement supérieure à la moyenne
régionale dans l’espace à dominante ru-
rale (1,1 %).
Parmi les agglomérations d’au moins
50 000 habitants, qui progressent en
moyenne de 0,3 % l’an, Fréjus est celle
qui croît le plus, avec un taux annuel de
1,3 %. Elle occupait déjà cette position
or ol de
dans les années 80 mais avec un taux
deux fois plus élevé. Salon-de-Provence
vient ensuite mais elle est passée d’une
faible crois

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