Psychologie générale - compte-rendu ; n°2 ; vol.65, pg 592-614
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Description

L'année psychologique - Année 1965 - Volume 65 - Numéro 2 - Pages 592-614
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1965
Nombre de lectures 32
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

II. Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°2. pp. 592-614.
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II. Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°2. pp. 592-614.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1965_num_65_2_27514— Psychologie générale II.
Boring (E. G.). — History, psychology and science (Histoire, psychol
ogie et science), édité par Watson (R. I.) et Campbelle (D. I.). —
In-16° de 376 p., New York, John Wiley & Sons, 1963.
E.G.B., comme disent les Américains, est très connu comme his
torien de la psychologie. Deux de ses collègues ont eu l'heureuse idée
de rassembler dans ce volume des articles épars dans lesquels E.G.B.
exprime peut-être encore mieux que dans les livres, où il s'efface devant
les faits, ses vues les plus profondes sur l'histoire de la science en général
et de la psychologie en particulier.
Fermement déterministe, il insiste sous des formes très diverses sur
l'importance des développements qui permettent à un moment donné
les découvertes scientifiques. Le Zeitgeist se révèle par exemple dans le
fait qu'une même découverte est faite quasi simultanément par des
hommes qui travaillent d'une manière indépendante. Il pense que le
rôle des personnalités est toujours surévalué pour des raisons psycho
logiques évidentes. Il ne nie pas pour autant l'importance du génie qui
a l'art d'apercevoir les nouvelle formes d'un donné en transformation.
Le nouveau procède souvent par négation de l'ancien.
Dans chaque article, le lecteur pourra glaner maintes réflexions or
iginales sur les débuts de la psychologie expérimentale, la méthode
scientifique, l'opérationalisme et une critique impitoyable du dualisme.
P. F.
Berelson (B.) (édit.). — The behavioral science today (Les sciences
du comportement aujourd'hui). — In-12° de 278 p., New York,
Basic Books, 1963.
Cet ouvrage collectif fait le point de la situation actuelle des sciences
du comportement, spécialement aux U.S.A. Dans un premier chapitre
introductif, Berelson délimite les behavioral sciences par rapport aux
social sciences :
Les premières traitent les données recueillies par l'observation directe
du comportement, tandis que les social sciences comprennent aussi des
disciplines utilisant des données recueillies par observation indirecte
ou documentaire, telles que l'économie et l'histoire.
Mais ceci n'est qu'un aspect de la délimitation, la spécificité des
behavioral sciences se dégageant surtout du contenu même des sujets
abordés.
Le livre comprend 20 chapitres. Après l'introduction et un chapitre PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 593
concernant l'organisation institutionnelle des sciences du comportement
aux U.S.A., on peut distinguer dans les différents sujets traités :
1° La présentation de disciplines : « Anthropologie » (Cora Dubois),
Psychologie (E. R. Hilgard), Sociologie (H. Alpert), Neuropsychologie
(K. H. Pribram), Linguistique (J. H. Greenberg), Démographie
(K. Davis).
2° La présentation de domaines d'étude limités : Psychologie ani
male (H. F. Harlow), Pensée, Cognition et apprentissage (G. A. Miller),
Personnalité (R. H. Knapp), Petits groupes (G. C. Homans), opinion
publique (P. F. Lazarsfeld), stratification sociale (S. M. Lipset).
3° Des problèmes théoriques généraux : simulation par les ordi
nateurs (C. I. Hovland), l'évolution du comportement (G. G. Simpson
et Anne Roe).
4° Des études concernant le fonctionnement et l'application des
sciences du comportement : méthodes de recherche des behavioral
scientists américains (S.A. Stoufîer) ; application des sciences du compor
tement dans les professions (D. R. Young) ; contributions de la science
du comportement à la vie contemporaine (J. W. Riley Jr.) ; la mosaïque
des sciences du comportement (R. K. Merton).
J.-M. P.
Handler (G.), Kessen (W.). — The language of psychology (Le lan
gage de la psychologie). — In-8° de 301 p., John Wiley & Sons, 1964.
Sous ce titre néopositiviste, les auteurs ont rassemblé des études
qui portent sur les principaux problèmes épistémologiques, dont les
psychologues (et d'autres) ont débattu depuis quarante ans. Le livre est
divisé en deux parties, le vocabulaire de la psychologie d'une part, la
théorie en psychologie d'autre part.
A propos du vocabulaire, Mandler et Kessen abordent le problème
de l'articulation du langage des psychologues avec le langage commun,
montrent l'ancrage du premier dans le deuxième, mais aussi les infi
rmités du second avec ses équivoques et ses réifications qui imposent au
psychologue la recherche d'un vocabulaire propre. La réduction au
langage des choses, le physicalisme, l'opérationisme constituent les
principaux thèmes de cette partie dont l'idée centrale est skinnérienne,
à savoir que c'est l'invariance de la réponse verbale devant une classe
d'objets qui rend compte de l'apprentissage du langage scientifique.
C'est cette invariance à la fois intrasubjective et intersubjective qui est
responsable du caractère « public » de la science. Bien que les auteurs
prennent parfois leurs distances à l'égard de l'empirisme logique, il est
clair que l'influence de cette doctrine demeure prépondérante ; l'i
nfluence de Hempel et de Quine est grande également.
Dans la seconde partie, les théories sont traitées comme des systèmes
d'anticipation et des moyens de communication, c'est-à-dire encore
comme des instruments de calcul et de résumé. La réduction au langage
protocolaire, la théorie des échelles, le problème de l'induction ; la
théorie des systèmes formels, enfin le des variables intermé- 594 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
diaires et des concepts hypothétiques sont les principaux sujets abordés.
Les auteurs cherchent encore une fois à éviter le dogmatisme positi
viste et y parviennent mieux que dans la première partie.
Un dernier chapitre traite de deux problèmes spécifiques de la psychol
ogie, le réductionisme psychologique et le statut scientifique de la
méthode clinique.
Au total, ce livre fait un tour d'horizon utile, des problèmes épisté-
mologiques les plus importants de la psychologie. Certains dévelop
pements sont un peu longs, mais les questions sont bien exposées et les
prises de position des auteurs souvent raisonnables.
G. V.
Wolfenden (J.) et coll. — The languages of sciences, a survey of
techniques of communication (Les langages des panorama
des de communication). — In-8° de 173 p., New York,
Basic Books, Inc., 1963.
Ce petit livre collectif rassemble huit conférences faites à la télévision
sous les auspices de la « British Association for the Advancement of
Science ». On n'y cherchera pas d'informations de première main, mais
quelques excellents exposés de vulgarisation scientifique faits par de
grands savants.
Après l'exposé de J. Wolfenden, qui traite essentiellement de la com
munication des savants entre eux et avec le public non scientifique,
notamment les hommes politiques, H. Bondi insiste sur quelques carac
téristiques de la science, la réfutabilité, la communicabilité, ainsi que
sur la nécessité de donner un enseignement polyvalent aux étudiants
en science ; E. Ashby montre combien le savoir contribue à la différen
ciation sociale et fait l'apologie de la vulgarisation scientifique.
Les exposés qui suivent sont plus techniques. G. H. Beadle, prix
Nobel, décrit les mécanismes de l'hérédité. Il nous livre le code de pas
sage entre le langage A D N à quatre symboles et celui de protéines à
vingt symboles et nous donne la traduction en amino-acides des mots
de trois du système A D N. J. Gray donne des exemples clas
siques du langage animal et aborde les délicats problèmes de leur
caractère émotionnel ou descriptif, inné ou appris. E. H. Adrian, prix
Nobel, décrit les mécanismes de conduction de l'influx nerveux, ainsi
que ceux de l'attention. Quant à H. J. Eysenck, il entreprend l'expli
cation, en termes de conditionnement, des névroses et des psychopathies,
ainsi que de la division jungienne entre introvertis et extravertis. Enfin
E. W. Appleton retrace l'histoire des télécommunications.
G. V.
Miller (G. A.). — Mathematics and psychology (Mathématiques

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