Psychologie générale - compte-rendu ; n°3 ; vol.91, pg 443-462
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Description

L'année psychologique - Année 1991 - Volume 91 - Numéro 3 - Pages 443-462
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1991
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1991 vol. 91, n°3. pp. 443-462.
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Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1991 vol. 91, n°3. pp. 443-462.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1991_num_91_3_29480Psychologie générale 443
PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE
Monteil J.-M. et Fayol M. (Edit.) — (1989) La psychologie scientifique
et ses applications, Grenoble, Presses de l'Université de Grenoble,
399 p.
La psychologie scientifique est un souci constant d'articuler les
modèles théoriques et les faits empiriques. Pour aborder ce thème,
ce livre donne la parole à 45 auteurs, dont Monteil et Fayol présentent
eux-mêmes une synthèse. Peut-on faire mieux que la citer :
« Un premier ensemble de travaux regroupe des articles traitant
soit de sciences cognitives soit de neuropsychologie. G. Tiberghien
décrit le chemin qui a conduit de la psychologie du comportement à la
psychologie cognitive et il définit le rapport de cette dernière à la
technologie (robotique ; systèmes-experts...). J.-C. Sperandio montre
comment la psychologie cognitive peut contribuer à une ergonomie de
l'informatique.
« P. Alengry, lui, propose une application de la psychologie cognitive
à l'analyse de la fiabilité du comportement de l'opérateur humain.
Faure et Gonzalez posent la question des méthodes de recueil de l'expert
ise dans le cas de bactériologistes confrontés à des résultats d'analyse
biologique.
« M. Hautekeete, D. Boulet, N. Lepilliet et B. Vantomme livrent
un modèle de l'intervention thérapeutique fondé sur une approche
cognitive des émotions. M. F. Beauvois et J. Delbecq-Derouesne illus
trent, par l'étude de patients présentant des lésions cérébrales, l'intérêt
des études de cas articulées dans le cadre d'une conception modulaire
de l'architecture du système cognitif.
« Un deuxième groupe de travaux envisage le problème des rapports
entre psychologie cognitive, instruction et apprentissage. M. Fayol
introduit le thème de manière synthétique allant d'une rapide revue
de mécanismes fondamentaux à une possible prise en compte de ceux-ci
par l'enseignant. Plusieurs auteurs envisagent ensuite des questions
plus spécifiques, posées le plus souvent dans un cadre disciplinaire.
Ainsi, G. Vergnaud défend la thèse selon laquelle la recherche en didac
tique est une nécessité pour comprendre les apprentissages cognitifs
complexes. P. Lecocq, lui, dresse un bilan des apports de la psychologie
cognitive à l'étude et à la remédiation des dyslexies développementales.
A. Piolat, F. Farioli et J.-Y. Roussey s'attachent à la mise en évidence
des processus mobilisés par les enfants dans une tâche de production
de texte assistée par ordinateur. M.-C. Beuscart-Zephir et R. Beuscart
décrivent une méthode informatisée de recueil et d'analyse des compor
tements d'enfants soumis à un test d'intelligence (le Passalong) ; ceci
afin de déceler les stratégies utilisées par les enfants. D. Coquin- Viennot 444 Analyses bibliographiques
s'interroge sur les représentations élaborées par les élèves en ce qui
concerne les nombres relatifs. D. Gaonac'h et N. Lahmiti-Riou se
préoccupent de la nature des opérations psycholinguistiques, mise en
œuvre dans la lecture de textes rédigés en langue étrangère. J. Baillé
et S. Maury mettent en relation les niveaux de performance à des
problèmes probabilistes.
« Un troisième ensemble de contributions envisage le fonctionnement
cognitif d'individus socialement insérés afin de saisir l'éventuelle
influence de ces insertions dans des groupes, des organisations ou des
institutions. On trouvera cette perspective psychosociale des
contributions en rapport avec l'univers socio-éducatif. C'est ainsi que
W. Doise et J.-M. Monteil en introduisant le thème, s'attachent à
montrer à la fois la difficulté, et la nécessité d'établir des liens entre
recherche dite fondamentale et intervention socio-éducative. F. Le Poul-
tier interroge à partir des résultats de plusieurs expériences les pratiques
évaluatives en vigueur dans le champ du travail social. J.-C. Deschamps
quant à lui montre l'impact de certaines structures socio-éducatives
de formation sur la façon dont les jeunes se définissent. G. Pithon rend
compte d'une étude sur les stratégies des évaluateurs et des évalués
dans le travail social. Dans un autre registre, C. Andreucci et J.-P. Roux
montrent l'intérêt de diversifier les situations d'apprentissages et de
s'appuyer sur les connaissances acquises socialement par les enfants
pour améliorer les performances scolaires. Dans ce même domaine,
P. Chambres et L. Bavent présentent une recherche qui montre l'inter-
détermination du cognitif et du social dans la résolution de problème
scolaire. Enfin R. Joule livre une expérimentation originale sur la priva
tion du tabac pour montrer comment on peut obtenir une soumission
comportementale dans un contexte de liberté, c'est-à-dire sans stratégie
de persuasion et sans pression autoritaire. Il ouvre ainsi la voie vers une
nouvelle méthode de désintoxication.
« Le dernier ensemble de contributions envisage le rapport entre
psychologie sociale et organisations. Dans leur introduction J.-L. Beau-
vois et R. Ghiglione soulignent combien la pratique psychosociale dans
les organisations peut n'entretenir que de lointains rapports avec la
science psychosociale et ils s'attachent à définir les conditions néces
saires à une véritable psychologie sociale appliquée aux organisations
et aux relations de travail. J. Vala, M.-L. Lima, M.-B. Monteiro donnent,
à travers une étude conduite sur le site d'un conflit organisationnel, un
très bon exemple de la nécessité et de l'intérêt de poser en termes
théoriques des problèmes de la vie ordinaire des groupes sociaux.
M. Aldrovandi aborde, lui, l'étude des caractéristiques des systèmes
de représentation d'agents de niveaux hiérarchiques différents dans des
organisations industrielles, pour éclairer la dynamique des rapports
sociaux au sein de l'entreprise. Enfin, J.-Y. Menard se saisit des pro
blèmes posés par la formation aux cercles de qualités. Il rend compte Psychologie générale 445
d'une expérimentation réalisée dans deux entreprises, et fournit des
arguments en faveur des démarches d'intervention théoriquement
informées. »
P. Fraisse.
Oléron P. — (1989) V intelligence de l'homme, Paris, A. Colin, 288 p.
P. Oléron, dont on connaît les ouvrages antérieurs sur l'intelligence,
a consacré celui-ci à « la notion d'intelligence, c'est-à-dire [aux] repré
sentations, images, modèles qui ont été élaborés (et continuent à l'être)
pour décrire et tenter de comprendre celle-ci ». La construction des
représentations de l'intelligence est elle-même une activité intellectuelle.
Cette activité n'est pas seulement celle des psychologues : la notion
est d'un usage commun. Les travaux scientifiques et techniques consac
rés à l'intelligence, qui sont ici l'objet essentiel (mais non exclusif)
de la réflexion de l'auteur, pourraient n'être qu'une introduction à
l'étude des procédures que tout un chacun met en œuvre pour maîtriser
son environnement.
Le premier chapitre concerne la genèse du concept d'intelligence
à travers ses premières révélations, une représentation structurée puis
une connaissance explicite. La recherche de la de l'intell
igence dans la mythologie grecque, « intelligence rusée », est particulièr
ement originale. Le second chapitre est consacré aux principales compos
antes philosophiques de la notion. Il permet d'apercevoir leurs manif
estations dans les théories et les écoles entre lesquelles les psychologues
se sont partagés récemment et se partagent actuellement quant à l'image
de l'intelligence qu'ils choisissent d'utiliser. Le troisième chapitre refor
mule un ensemble de questions classiques sur les tests et la mesure et
leurs apporte des réponses nuancées et finement argumentées. Le cha
pitre IV concerne des problèmes relativement plus r&#

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