Psychologie pédologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.22, pg 303-313
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Description

L'année psychologique - Année 1920 - Volume 22 - Numéro 1 - Pages 303-313
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1920
Nombre de lectures 57
Langue Français

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3° Psychologie pédologique
In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 303-313.
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3° Psychologie pédologique. In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 303-313.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1920_num_22_1_4443PSYCHOLOGIE COMPAREE
apprendre bien plus grande qu'on n'en rencontre chez l'homme. Il
ne conclut pas, mais insiste sur l'idée que le calcul ne prouve pas de
l'intelligence et représente un simple automatisme cérébral, et il
pose la question d'une suggestion involontaire de la chienne par
sa patronne.
Pour ma part, je crois que c'est prendre trop au sérieux ces édu
cations animales qui sont surtout révélatrices de la foi naïve de
leurs patrons en l'âme des bêtes.
h! P.
3. Psychologie pédologique.
WILHEM RASMÜSSEN. — Child Psychology. — London, Gyldendal,
1920, p. 166.
Les recherches ont porté sur la psychologie de l'enfant au cours
des quatre premières années de la croissance. L'auteur montre que
l'ancienne psychologie infantile a fait fausse route en considérant
l'enfant comme une réduction de l'adulte, un « homunculus ». Cela
a été l'erreur de la psychologie du xviiie siècle jusqu'à Rousseau.
Rousseau lui-même et ses successeurs ne se sont que très peu
basés sur des observations directes. Pour tirer des conclusions
générales il faut se baser sur l'étude expérimentale d'un grand
nombre d'enfants, afin de dégager, parmi les différences notables
qu'impriment à chacun d'eux l'hérédité et le milieu, les phénomènes
généraux qui se retrouvent chez tous. L'ouvrage de Rasmussen est
basé dans une large mesure sur les travaux récents qui ont été
faits ce domaine.
G. Vermeylen.
MURRAY E. R. ET SMITH H. B. — The Child under Eight. — N. Y.
Longmann Green, 1919, p. 236.
Étudie dans une première partie le développement de l'enfant
dans ses premières années depuis son innocence et ignorance
originelle jusqu'à la période des « réalisations de faits ». Dans la
2e partie il montre l'enfant sorti du monde de la fantaisie et arrivé
dans un monde de « things as they are ». Il commence à compter
alors avec les principes vitaux. Il y a relativement plus de travail
d'adaptation qui se produit jusqu'à huit ans que pendant n'importe
quelle autre période de même longueur de sa vie.
G. V.
A. DESCOEUDRES. — La Psychologie de l'Enfant de deux* à sept
ans. — Recherches expérimentales. — Bulletin de l'école Ferrer,
mai 1921, n° 29-30, p. 1-4.
Résumé d'un livre qui doit paraître incessamment sur « le dévelop
pement de l'enfant de deux à sept ans ». Un nombre variable '
'

304 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
d'enfants ont été examinés suivant les épreuxes. Certaines ont porté
sur 2 à 300 sujets.
Les recherches ont porté sur : 1° l'habileté manuelle. L'épreuve
consiste à enfiler 20 perles de verre cylindriques.
De deux ans à deux ans six mois les garçons mettent en moyenne
10 minutes, les filles 8. A quatre ans, et filles, 3 minutes.
A cinq ans, 2 minutes. A sept ans, 1 minute un tiers. .
2° L'observation. Avec les lotos de Decroly consistant à identifier
16 images de forme ou de couleur différentes puis 16 images
pareilles mais de couleurs différentes.
3° La notion de nombre. Également d'après la méthode Decroly.
L'enfant doit mettre sur la table un nombre égal d'objets semblables
à ceux qui y ont été placés au préalable. D. en mettant en
parallèle ce procédé et celui qui consiste à faire reproduire par
l'enfant un nombre donné de coups frappés sur, la table, montre
que toujt ce qui est auditif dans la notion de nombre se développe
beaucoup plus tard que ce qui est visuel. De plus il y a indépendance
absolue entFe le fait de savoir nommer les nombres et le dévelo
ppement de la notion de nombres elle-même.
4° Le jugement. Série suivant l'espèce 24 images formant 6 séries
de 4 êtres ou choses de même espèce.
5° Enfin l'auteur a surtout porté son attention sur le vocabulaire.
Elle a employé 3 procédés : celui du vocabulaire parlé qui est le
procédé habituel, celui du « test complet » consistant à nommer des
images et à répondre à des questions, celui du « lest partiel »,
auquel elle s'est arrêtée, qui est un choix fait dans la série précé
dente et qui a l'avantage de ne demander que 10 à 15 minutes
d'examen et de donner des résultats aussi précis que ceux du test
complet.
Elle a pu établir avec tous ces tests une échelle portant sur les
âges intermédiaires entre deux ans et demi et huit ans et com
portant 6 tests' par demi-année. Leur principal avantage est que
dans chaque aerie 4 sur 6 des épreuves sont indépendantes du
langage. - ■ G. V.
FREDERICK TRACY. — The Psychology of Adolescence. —
N. Y. Macmillan C°, 1920, p. 246.
C'est un manuel dans lequel l'auteur, professeur à l'Université de
Toronto, a condensé les principales données qui ont été apportées
par les auteurs sur la psychologie de l'adolescence. Il décrit les
différentes périodes de la vie somatique et psychique. Il donne, de
façon générale, les principales étapes évolutives de l'instinct, des
émotions, de l'intelligence, de la volonté, de la conscience du vrai
et de l'ordre social, des sentiments tendres, de l'esthétique, de
l'éthique et des sentiments religieux. Il consacre un certain nombre
de pages à la pédagogie de l'adolescence. Ce n'est que dans ses PSYCHOLOGIE COMPARÉE 305
conclusions qu'il se sert d'observations personnelles faites sur des
adolescents.
Une bonne bibliographie accompagne l'ouvrage.
G. V.
GINO FERRETTI. — L'imitazione e l'infanzia {L'imitation et ï en
fance). — Riv. di Psic, XV, 5-6, 1919, p. 243-301.
Après des considérations philosophiques et un exposé historique
des vues des psychologues et sociologues, l'auteur relate quelques
faits sur les premières formes d'imitation enfantine, avec de rares
observations personnelles, et en vient à une théorie, dans laquelle,
très influencé par Stern, il tente de concilier la thèse de I'auto-imi-
tation, source de l'hétéro-imitation (la perception auditive d'un
bruit suivie de la production du même bruit, que le premier ait été
d'origine extérieure ou intérieure) qui vaudrait pour certains faits,
et celle de l'origine instinctive, l'enfant étant déjà héréditairement
préparé à la vie sociale, et ayant dans les facteurs de son comport
ement, une tendance à réagir d'une certaine façon aux individus
de même espèce.
Il insiste ensuite sur cette donnée que l'imitation comporterait
une grande part d'originalité et d'invention en ce qu'elle se montre
sélective et régie par les tendances profondes, par une certaine
finalité.
Pour l'enfant, « imiter ne peut vouloir dire que trouver, in-venire
inventer, découvrir de nouveaux modes d'action à expérimenter
pour éprouver leur valeur, les essayer sélectivement dans l'emploi
de ses propres forces, dans la conquête de son contrôle, en vue de
dominer le milieu et soi-même ».
Enfin l'auteur se livre à des digressions générales et conclut, au
point de vue pédagogique, que l'enfant porte en soi sa méthode
d'auto-éducation.
H. P.
MARGARET NÖ1SE NICE. — A Child's Imagination. — Ped. Sem.,
vol. XXVI, n" 2, June 1919, p. 173-201.
Observation des productions imaginatives d'un enfant jusqu'à
l'âge de huit ans. Dès trois ans et demi l'enfant E. distingue bien
la fantaisie du réel. Ses fantaisies sont basées sur son expérience
et diffèrent de la vie réelle par le fait qu'elles constituent de nouvelles
combinaisons, des contrastes ou des exagérations de celle-ci. Les
influences extérieures jouent un certain rôle et surtout le milieu
social. L'imagination se développe principalement par le contact
avec d'autres enfants et sous- l'action de la suggestion. L'émulation

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