Psychologie sociale - compte-rendu ; n°1 ; vol.80, pg 300-310
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Description

L'année psychologique - Année 1980 - Volume 80 - Numéro 1 - Pages 300-310
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1980
Nombre de lectures 22
Langue Français

Extrait

Psychologie sociale
In: L'année psychologique. 1980 vol. 80, n°1. pp. 300-310.
Citer ce document / Cite this document :
Psychologie sociale. In: L'année psychologique. 1980 vol. 80, n°1. pp. 300-310.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1980_num_80_1_28319PSYCHOLOGIE SOCIALE
Tajfel (H.), Fraser (C.) (Eds), — Introducing social psychology. —
Penguin Books, 490 p.
Etudiants et enseignants en psychologie sociale ne pouvaient que
déplorer, ces dernières années, la fâcheuse tendance des manuels d'intr
oduction de dimension moyenne (4 à 500 pages) à ne couvrir qu'un champ
de plus en plus réduit par sélection thématique et/ou sectarisme métho
dologique et théorique.
L'ouvrage réalisé sous la direction de Tajfel et Fraser, et auquel ont
collaboré J. H. Cook, G. Jahoda, H. R. Schaffer, J. R. Eiser, J. M. F. Jas-
pars, G. Stephenson, A. White, J. A. Fishman et H. Giles, arrive à
point nommé pour combler une lacune évidente. On y trouvera aussi
bien les travaux et résultats classiques qu'un aperçu des thèmes de
recherche actuels. On appréciera tout particulièrement l'équilibre
recherché et. atteint entre les pôles psychologiques et sociaux dans les
théories comme dans la thématique qui va des interactions diadiques
élémentaires à l'insertion dans les organisations ou aux relations entre
groupes. Ceci va de pair avec un éclectisme méthodologique (expérimen
tation et techniques d'observation, laboratoire et « terrain ») qui n'a
rien de laxiste mais repose sur la primauté accordée, dans le choix, à la
qualité de l'analyse conceptuelle, à la valeur des idées. Signalons enfin
la et l'amplitude de la bibliographie.
Il ne s'agit bien sûr que d'un manuel d'introduction mais c'est à
coup sûr le meilleur disponible actuellement dans sa catégorie : souhai
tons qu'il soit traduit dans les plus brefs délais, ce qui permettrait,
peut-être, de compléter la bibliographie par des références de langue
française.
A. Duflos.
Baron (R. A.). — Human aggression. — New York, Plenum Press,
1977, 298 p.
L'ouvrage de Robert Baron vise, selon son auteur, à présenter un
compte rendu actualisé des recherches portant sur le comportement
agressif, accessible à l'étudiant débutant. Cet objectif semble largement
atteint. Sous une forme claire, concise et agréable à la lecture, R. Baron
esquisse la plus grande partie des principaux thèmes théoriques dans
ce domaine, et passe en revue les résultats expérimentaux pertinents.
Après un premier chapitre, consacré à l'exposé des orientations Psychologie sociale 301
théoriques principales et au problème de la définition du comportement
agressif, l'auteur aborde l'étude des problèmes méthodologiques ren
contrés dans le domaine de de la conduite agressive. Si les posi
tions prises par Baron concernant la définition de la conduite agressive
nous paraissent discutables, on ne peut en revanche que relever avec
intérêt la tentative d'articuler les problèmes de formulation théorique
et de définition de concepts avec les questions soulevées par la mise en
œuvre expérimentale et les procédures de mesure du comportement
agressif.
Malgré l'accent mis par l'auteur sur la spécificité du
agressif humain et sur le caractère social de ce type de comportement,
la définition de comportement agressif proposée est, à la fois, strict
ement individuelle, très peu spécifique et, à notre avis, inexacte. Selon
une tradition bien enracinée chez les auteurs outre-Atlantique, Baron se
rallie à une définition substantielle du comportement agressif : « ... toute
forme de comportement dirigé vers le but de faire du mal ou porter
préjudice à un autre être vivant, lequel cherche à éviter ce traitement »
(p. 7). Cette définition ignore ce qu'il y a de proprement spécifique dans
le comportement agressif (et en général dans tout le comportement
social) humain, à savoir la définition sociale contextuelle des stimulus
et des réponses. Tel comportement, tenu pour agressif dans un café ou
une salle de classe, ne sera pas du tout considéré comme étant agressif
sur un terrain de rugby, qu'elle qu'en soit, par ailleurs, la réaction de
celui qui en est la victime. Une caractérisation adéquate du comporte
ment agressif ne semble pouvoir se fonder sur les seules conséquences
matérielles de l'acte en question, sans appeler à des normes sociales
désignant en tant qu'actes agressifs ceux qui entraînent certaines consé
quences à l'égard de certains agents dans des situations données.
C'est cette lacune théorique qui entraîne le « vide normatif » des
opérationalisations expérimentales habituelles, faisant de celles-ci des
situations de résolution de problèmes (trouver le comportement adéquat
à la situation expérimentale), introduisant par ce biais dans les situa
tions expérimentales apparemment les plus pures des sources de variab
ilité parasites, mises en évidence dans les recherches empiriques ana
lysées par Baron dans son chapitre méthodologique.
Cette même question surgit sous des aspects différents au cours de la
discussion par l'auteur des résultats acquis concernant l'effet de cer
tains facteurs sur le comportement agressif. Qu'il s'agisse des effets de
la frustration, de ceux de la présence de modèles agressifs, ou de l'obéis
sance des sujets à des ordres leur commandant d'agir de manière vio
lente, on trouve à l'œuvre dans tous les cas une médiation normative
de l'effet de ces facteurs. Le caractère arbitraire ou injustifié de la frus
tration, le fait que le comportement agressif du modèle exerce ou non
un effet d'entraînement, selon que le comportement du modèle apparaît
au sujet comme étant justifié ou non, la façon dont le sujet est amené à 302 Analyses bibliographiques
se représenter la distribution des responsabilités dans les tâches d'attaque
commandée, sont autant de mécanismes démandant une formulation
unifiée. Cette formulation ne peut être élaborée qu'au niveau des repré
sentations des sujets concernant le contenu normatif des situations
expérimentales.
C'est, sans doute, à propos de la discussion par Baron des moyens de
maîtriser le comportement agressif humain que l'absence de cette
référence se fait le plus sentir. Les moyens de commande du compor
tement agressif envisagés par Baron, modèles non agressifs, activation
de réactions antagonistes du comportement d'attaque, tendent à négliger
le fait que les formes les plus destructives du comportement agressif ne
sont pas les explosions sporadiques de violence individuelle auxquelles
de telles mesures pourraient s'adresser. Des actes de violence collective,
relevant d'une étiologie sociale et appelant à une réflexion sur des
mesures de correction situées sur ce même plan, sont, à cet égard, plus
importantes. Cependant, une question importante est ainsi soulevée.
Les actes de violence individuelle ou collective remplissent une fonction
sociale régulatrice. Etant donné ce fait, et indépendamment de consi
dérations relatives à la possibilité de mettre en œuvre de telles mesures,
serait-il réellement souhaitable d'en finir avec la violence ? Celle-ci
pourrait bien n'être que l'autre face de la liberté, et le but de la réflexion
scientifique sur le comportement agressif serait dès lors d'amener une
gestion rationnelle de la violence plus qu'une technique d'occultation
de la violence manifeste.
J. Da Gloria.
Suls (J. M.), Miller (R. L.) (Eds). — Social comparison processes.
Theoretical and empirical perspectives . — Washington, Hemisphere
Publishing Corporation, 1977, 371 p.
Ce livre est composé de 14 chapitres. Si l'on met à part le premier
chapitre qui présente une analyse des tendances de recherche depuis la
formulation par Festinger de la théorie de la comparaison sociale
en 1954 et le dernier chapitre qui commente les travaux du livre, on
reste avec 12 chapitres de théorie et de recherches empiriques. Il est
difficile de discerner des lignes de force dans le foisonnement des points
de vue, des paradigmes expérimentaux et dans les nombreuses tenta
tives pour articuler la théorie à d'autres th&#

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