Psychophysiologie - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 694-722
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 694-722
29 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 27
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

IV. Psychophysiologie
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 694-722.
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IV. Psychophysiologie. In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 694-722.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29922ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 694
quand il n'y a pas de connaissance, la perplexité est complète.
La mélodie en elle-même ne possède aucune éthique.
Il nous semble que la méthode suivie qui consistait à faire lire des
mélodies n'est pas très objective. Avec un phonographe, par exemple,
une telle expérience aurait été plus significative, étant donné qu'on
aurait pu en même temps y adjoindre les appréciations des non-
musiciens — appréciations qui auraient été beaucoup plus fertiles.
B. C. F.
968. — E. E. FOLGMANN. — An experimental study of composer-
preferences of four outstanding symphony orchestras (Une étude
expérimentale des compositeurs préférés par quatre grands orchestres
symphoniques). — J. of exp. Ps., XVI, 1933, p. 709-724.
Par la méthode des comparaisons par paires, on a fait classer
par les musiciens des orchestres symphoniques de New-York, Boston,
Philadelphie et Minneapolis une vingtaine de compositeurs célèbres.
Les différences sensibles d'un orchestre à l'autre traduisent sans doute
l'influence de la nationalité et des études des musiciens et les goûts
personnels du chef d'orchestre. P. G.
IV. — Psychophysiologie
1° Généralités, interactions
Influences physiques, chimiques, cosmiques, etc.1
969. — W. BURRIDGE. — A New Physiological Psychology (Une
nouvelle psychophysiologie) , avec un avant-propos de Sir Leo
nard Hill. — Pet. in-8° de 158 p. Londres, E. Arnold, 1933.
Prix, relié : 7,6 sh.
Le livre comporte exclusivement un exposé des vues personnelles
de l'auteur, qui a déjà publié un livre sur une nouvelle physiologie
de la sensation, et qui enseigne la physiologie à l'Université de
Lacknow.
Alors qu'on envisage classiquement les organes terminaux et
neurones centraux, nous dit-il, comme des structures normalement
inactives et mises en activité par un stimulus, possédant une exci
tabilité, du fait de la présence de substances excitables, B. admet
qu'il y a une activité rythmique continue des éléments nerveux,
la sensation naissant d'un accroissement de cette activité par la
stimulation (avec maintien passager d'une augmentation « hystéré-
siale »), le mécanisme d'activité relevant du jeu, de l'interaction de
deux « kinésiphores » (dont l'existence serait démontrée par les
actions antagonistes que peut exercer un même type de drogue, par
l'influence de divers liquides perfuses sur l'activité cardiaque, etc.).
Une « responsivité » est définie, comme capacité d'un « tissu
rythmique » à présenter une modification d'activité, comme réaction
à un changement de milieu, et rattachée au jeu de deux facteurs,
l'équilibre des deux kinésiphores, l'un favorable, l'autre défavorable,
1. V. aussi les n°<> 1232, 1285. PSYCHOPHYSIOLOGIE. GÉNÉRALITÉS, INTERACTIONS 695
et l'amplitude du « battement » (à laquelle la responsivité est inver
sement proportionnelle).
De ces principes (qui sont sous bien des aspects, moins «nouveaux»
que ne le pense l'auteur, la notion de rythmicité, l'appel à un phéno
mène antagoniste, apparaissant dans bien des travaux que B. paraît
ignorer complètement), l'auteur passe, par un saut, qui ne laisse
guère au lecteur la possibilité de voir la jonction, à des explications de
l'hérédité, de la démence précoce, de l'émotion, etc., avec un schéma
de l'esprit, comportant les étages de Pinfra-connaissable, de l'hypo-
phasique, de l'eucritique, du paracritique, de l'ultracritique, et de
l'ultra-connaissable, qui est beaucoup plus proche de la pure méta
physique que de la physiologie nerveuse.
L'étroite juxtaposition de ces points de vue hétérogènes, qui
s'entremêlent dans l'esprit de l'auteur, et dans les pages de son livre,
ne laisse pas de donner une forte impression d'incohérence.
H. P.
970. — L. DONTGHEFF et GH. KAYSER. — Mécanisme physiolo
gique du rythme nycthéméral des mouvements d'énergie chez le
pigeon. — B. B., CXII, 3, 1933, p. 229-301.
Les auteurs ont montré que le rythme nycthéméral de la ther
mogenèse, chez le pigeon, était dû à l'existence de réflexes conditionn
els d'origine visuelle (et se renversait avec l'alternance des heures
d'éclairement et d'obscurité).
Garter ayant admis (1925) que les stimuli froids déterminaient
une moindre réaction des centres thermorégulateurs pendant la nuit,
chez l'homme, les auteurs ont recherché ]e fait chez le pigeon, avec
résultat négatif. Le hérissement nocturne des plumes n'intervient
pas dans le rythme, qui persiste en cas d'ablation des hémisphères
(laquelle est suivie d'un permanent). En revanche l'abo
lition du tonus postural par section des plexus brachiaux abolit le
rythme. La réduction des échanges à l'obscurité serait donc due à
la diminution du tonus postural, en l'absence d'excitations sensorielles.
H. P.
971. — R. BONNARDEL et W. LIBERSON. — Recherehes sur
la physiologie de l'homme aux hautes altitudes. — Tr. hum.,
I 4, 1933, p. 432-444.
Mesures comparatives faites à Paris, et à la station scientifique
du Jungfraujoch (3.457 mètres), portant sur les échanges respirat
oires, l'appareil circulatoire et les réactions psychomotrices. Sur
les deux premiers points, d'un intérêt purement physiologique,
signalons seulement que le métabolisme de base a augmenté de 7 %
et que la pression maxima a augmenté au début du séjour en
altitude (13 contre 11) tandis que la pression moyenne ne montrait
pas de variations bien notables, la minima étant également
restée sensiblement la même. L'augmentation de la maxima a
rapidement disparu, au bout d'une dizaine de jours son taux était
celui de la plaine. L'augmentation de pression due à un effort phy
sique a été la même à Paris et à l'altitude. Le pouls s'est élevé de
12 pulsations environ, l'augmentation persistant, tandis que cédait .
696 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'accroissement de la pression. L'accélération après travail, rapportée
au pouls de repos a été plus petite à l'altitude (22 %) qu'à Paris (28 %.)
En ce qui concerne les temps de réaction, on sait que Stem
(en contradiction d'ailleurs avec d'autres auteurs) travaillant à
Davos, avait noté un allongement des temps de réaction auditifs.
Les A. sur plusieurs centaines de mesures, pour les temps de réaction/
visuels et auditifs, n'ont pu noter aucune variation systématique
(temps visuels 16,65 avec v. m. de 1,4, à Paris, et 15,85 avec v. m.
de 0,95 en altitude, chez un sujet, 17,5 et 1,5 contre 16 et 0.98 chez
l'autre, temps auditifs, 13 et 0,86 contre 13 et 0,87 chez l'un, 12,5
et 0,88 contre 13 et 1,04 chez l'autre). Une série de temps de réaction
poursuivie pendant une heure, au rythme de 6 à la minute,
n'a pas montré non plus de différence dans son évolution en compar
ant les graphiques obtenus à Paris et à l'altitude... Mais il ne faut
pas oublier, avant de tirer des conclusions définitives que les A.
n'ont pu opérer que sur 2 sujets qui étaient eux-mêmes. M. F.
972. — A. LŒWY et WITTKOWER. — Weitere Untersuchungen
zur Physiologie des Höhenklimas (Nouvelles recherches sur la
physiologie du climat d'altitude). — Pf. A., CCXXXIII, 5, 1933,
p. 622-644.
Recherches, à Davos, sur l'effet d'un changement d'altitude
(élévation passive de 1550 à 2.450 ou 2.650 mètres). Le réflexe patel-
laire est diminué dans 35 % des cas (il n'est à peu près jamais aug
menté). L'élévation de la pression sanguine est plus fréquente que
l'abaissement. Il y a augmentation de l'excitabilité nerveuse méca
nique d'après le phénomène de Chwostek et Trousseau chez 6 sujets
sur 12. Enfin la discrimination cutanée serait diminuée (seuils au
compas passant de 2,2 à 3 mm., de 13 à 15 mm.). Tout cela paraît
pe

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