Recensement dans l Indre-et-Loire - Données sur le sexe, l âge, l activité, le logement
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Entre 1990 et 1999, la population d'Indre-et-Loire a augmenté d'environ 24 300 habitants, pour atteindre 553 700 habitants en mars 1999. La part des personnes de 40 ans et plus a augmenté sur la période, même si les moins de 40 ans sont encore majoritaires dans le département. Presque 2 habitants sur 10 en mars 1999 n'habitaient pas l'Indre-et-Loire en 1990. L'accroissement de population et du nombre de résidences principales accompagne une diminution de la taille des ménages. Le confort des logements s'est encore amélioré. Le nombre d'actifs progresse, du fait des femmes essentiellement. L'activité s'intensifie entre 25 et 60 ans mais se réduit avant comme après. Le statut de l'emploi évolue vers davantage de précarité.

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Langue Français

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n° 95D - Exploitation principale du recensement de la population 1999 – septembre 2000

Recensement dans l’Indre-et-Loire
Données sur le sexe, l’âge, l’activité, le logement


Entre 1990 et 1999, la population d’Indre-et-Loire a augmenté d’environ 24 300 habitants, pour
atteindre 553 700 habitants en mars 1999. La part des personnes de 40 ans et plus a augmenté sur la
période, même si les moins de 40 ans sont encore majoritaires dans le département. Presque 2
habitants sur 10 en mars 1999 n’habitaient pas l’Indre-et-Loire en 1990. L’accroissement de
population et du nombre de résidences principales accompagne une diminution de la taille des
ménages. Le confort des logements s’est encore amélioré. Le nombre d’actifs progresse, du fait des
femmes essentiellement. L’activité s’intensifie entre 25 et 60 ans mais se réduit avant comme après.
Le statut de l’emploi évolue vers davantage de précarité.


L’Indre-et-Loire compte 553 700 habitants en mars 1999, soit environ 24 300 de plus qu’en 1990.
L’évolution annuelle moyenne depuis le dernier recensement est donc de + 0,5 %, ce qui est un petit
peu inférieur au taux des années 80 (+ 0,6 % entre 1982 et 1990). L’Indre-et-Loire est le deuxième
département le plus peuplé de la région Centre derrière le Loiret. L’augmentation de population du
dépant s’explique par des soldes naturel et migratoire positifs.
En 1999, les femmes représentent 51,8 % de la population totale du département. Selon l’âge, cette
proportion n’est pas la même. En effet, en dessous de 20 ans, les deux sexes sont représentés de
manière quasiment identique, avec quelques hommes de plus. Entre 20 ans et 59 ans, il y a un peu
plus de femmes puisqu’elles représentent alors 50,8 % de la population. Pour les 60 ans et plus, les
femmes sont nettement majoritaires (56,9 %).

Les jeunes sont moins nombreux

La structure par âge de la population d’Indre-et-Loire a évolué depuis 1990 : le département vieillit.
En 1990, les moins de 20 ans représentaient un peu plus de 26 % de la population. Aujourd’hui, leur
part dans la population départementale est inférieure à 24 %, ce qui est du même ordre de grandeur
que la part régionale. En 1999, l’Indre-et-Loire compte moins de jeunes de moins de 20 ans qu’en
1990 (comme tous les départements de la région), et ce malgré l’augmentation globale de la
population. En neuf ans, la proportion des personnes de 60 ans et plus a augmenté. Celles-ci
représentaient moins de 21 % de la population départementale en 1990, et en mars 1999 leur part est
supérieure à 22 %. Cette augmentation s’observe elle aussi dans tous les départements de la région
Centre : la part des 60 ans et plus est passée de moins de 22 % à plus de 23 % de la population
régionale.
Dans l’Indre-et-Loire, il y a encore, en 1999, plus de personnes de moins de 40 ans que de
personnes de 40 ans et plus, mais l’écart a fortement diminué depuis 1990. En effet, les moins de 40
ans représentaient en 1990 56 % de la population départementale, en 1999, leur part n’est plus que
de 52 %. Le nombre de personnes de moins de 40 ans a diminué de 3,5 % en 9 ans. L’augmentation
du nombre de personnes de 40 ans et plus dans l’Indre-et-Loire est notamment due à la très forte
augmentation du nombre d’habitants de 45 à 54 ans (+ 44 % en 9 ans) : il s’agit en partie de la
génération du baby-boom. Toutes les communes d’Indre-et-Loire n’ont pas la même répartition de population selon l’âge. Les
communes du centre du département (sur un rayon de 25 kilomètres environ autour de Tours) ainsi
que les communes de la frange la plus à l’ouest du département sont plutôt plus jeunes que les autres
communes. En effet, la part des habitants de moins de 25 ans y est plus importante que dans les
autres communes du territoire et la part des plus de 60 ans y est plus faible.
Dans la population d’Indre-et-Loire de 1999, la part des personnes qui n’y résidaient pas en 1990
est de 18 %, ce qui est inférieur à la part des nouveaux arrivants dans le Loiret et l’Eure-et-Loir, et
supérieur à celle observée dans l’Indre et dans le Cher. Parmi les 99 500 habitants d’Indre-et-Loire de
mars 1999 qui habitaient dans un autre département en 1990, environ 8 sur 10 proviennent d’une
autre région que le Centre. Les nouveaux arrivants dans l’Indre-et-Loire entre 1990 et 1999 sont
proportionnellement plus nombreux dans la moitié nord du département et plus particulièrement dans
les communes situées aux alentours de l’agglomération tourangelle. Ils sont moins âgés que les
personnes qui habitaient déjà dans le département en 1990 : seulement un nouvel arrivant sur dix a
60 ans ou plus, contre trois personnes sur dix parmi celles qui sont restées dans le département.
Parmi les personnes qui résidaient déjà dans l’Indre-et-Loire en 1990, 60 % sont restés dans le
même logement. Celles qui ont déménagé à l’intérieur-même du département sont plus nombreuses
(environ 106 000) à avoir changé de commune, qu’à être restées dans la même commune (environ
76 000).

Augmentation du nombre de résidences principales...

En mars 1999, il y a dans l’Indre-et-Loire 263 500 logements (résidences principales, secondaires,
logements vacants ou occasionnels). Le département compte 27 700 logements de plus qu’en 1990
dont essentiellement des résidences principales. Leur part dans l’ensemble du parc a donc augmenté
: elles en représentent 88 %, contre 86 % en 1990. Le nombre de logements vacants, en croissance
entre 1990 et 1999, représente près de 7 % de l’ensemble des logements du département. Par contre
le nombre de résidences secondaires a diminué en 9 ans.

... et diminution de la taille des ménages

Dans l’Indre-et-Loire comme ailleurs, la taille des ménages diminue. Ceci est lié au rétrécissement
de la cellule familiale et au vieillissement de la population. En 1990, 58 % de l’ensemble des ménages
du département comptaient une ou deux personnes. En mars 1999, la part de ces ménages de petite
taille est passée à 65 %. Le nombre de personnes vivant seules a augmenté en 9 ans. Les personnes
les plus touchées par cette solitude sont les femmes et, en particulier, les femmes de plus de 60 ans :
elles représentent un tiers des personnes vivant seules.
Parmi les ménages de l’Indre-et-Loire, 55,8 % sont propriétaires de leur logement (ils étaient 56,8 %
en 1990). Cette baisse de la part des propriétaires s’accompagne d’une augmentation de la part des
habitants logeant en logement collectif. En mars 1999, 35,3 % des habitants de l’Indre-et-Loire
vivaient en logement collectif, ils étaient 34,2 % dans cette situation en 1990.
Le confort des résidences principales s’est encore amélioré entre 1990 et 1999. En 1990, 4 % des
résidences principales n’avaient ni baignoire, ni douche, ni WC à l’intérieur. Aujourd’hui, seulement
1 % des ménages ne disposent ainsi d’aucun confort. Une grosse majorité des résidences principales
possède un très bon niveau d’équipement en 1999. En effet, 84 % des résidences principales dent une baignoire ou une douche, des WC à l’intérieur et le chauffage central. En 1990, ces
habitations bien équipées représentaient 81 % des résidences principales du département.

Net recul de l'activité des jeunes

Sur l’ensemble des personnes de 15 ans et plus, 54,5 % sont actives. Ce taux d’activité global est
peu inférieur à la moyenne régionale (55,2 %). De ce point de vue, le département se situe en net
retrait par rapport au Loiret et à l’Eure-et-Loir mais sensiblement au-dessus du Cher et plus encore de
l’Indre.
Ce taux recule très légèrement par rapport à 1990, comme dans la plupart des autres départements
de la région. La population active a pourtant augmenté. On compte aujourd’hui près de 251 000 actifs
soit environ 13 000 de plus qu’en 1990. Cette hausse de + 5,3 % est même la plus forte de la région
après celle du Loiret (+ 7,1 %). Mais la population en âge de travailler a progressé plus vite encore
(+ 6,4 %), expliquant le tassement de 0,5 point du taux d’activité. Cette arithmétique recouvre deux
ph

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