Recensement : La croissance de la population bretonne s accélère (Octant n° 101)
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Recensement : La croissance de la population bretonne s'accélère (Octant n° 101)

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Au 1er janvier 2004, la population de la Bretagne est estimée à 3 011 000 habitants, soit une augmentation de 21 400 personnes par an depuis 1999. Cette croissance semble toutefois à double vitesse : forte pour les petites communes et largement due au solde migratoire, plus faibles pour les grandes. Le parc de logements se développe et la taille des ménages continue de diminuer.

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Extrait

Recensement de population
La croissance de la population
bretonne s’accélère
erAu 1 janvier 2004, la population de la Bretagne est estimée
à 3 011 000 habitants, soit une augmentation de 21 400
personnes par an depuis 1999. Cette croissance semble
toutefois à double vitesse : forte pour les petites communes
et largement due au solde migratoire, plus faibles
pour les grandes.
Le parc de logements se développe et la taille des ménages
continue de diminuer.
’enquête de recensement réalisée Cette accélération est surtout due à d’un renforcement de son solde naturel.Lau début de l’année 2004 est le pre- l’amélioration du solde apparent des en- Au classement des régions métropolitai-
mier élément du nouveau dispositif trées-sorties, c’est-à-dire essentiellement nes selon leur taux de croissance démo-
e equinquennal de recensement qui pro- l’excédent des arrivées sur les départs, graphique, la Bretagne passe du 9 au 7
duira tous les ans, à partir de 2008, des qui s’établit désormais à environ 15 000 rang. Si l’on considère la croissance due
résultats détaillés à tous les niveaux géo- par an contre 8 000 dans les années au solde migratoire, elle se situe désor-
e
graphiques. Elle permet d’actualiser 1990 à 1998. La région bénéficie en plus mais au 6 rang.
d’ores et déjà les principales caractéris-
tiques de la population et des logements
qui avaient été établies par le recense- Variations annuelles moyennes en Bretagne
ment de 1999.
1982-1990 1990-1999 1999-2004
er
Au 1 janvier 2004, la population de la Soldes naturels 6 100 4 100 5 900
Bretagne est estimée à 3 011 000 habi- Taux (en %) 0,22 0,15 0,20
tants. Entre 1999 et 2004, la croissance
Soldes migratoires 4 900 8 100 15 500de la population atteint 21 400 habi-
Taux (en %) 0,18 0,29 0,53tants en moyenne annuelle, contre
12 300 durant la période 1990-1999. Le Soldes totaux 11 000 12 200 21 400
taux annuel moyen de croissance passe Taux (en %) 0,40 0,43 0,73
ainsi de 0,43 % à 0,73 %.
Source : Insee - Recensements de la population
Bilan économique 2004 Octant n° 101 - Avril 2005 39Recensement de population
sance, grâce au quasi-doublement de cependant positive. D’une part leurDeux évolutions distinctes
leur solde migratoire. En outre cet ap- solde migratoire, qui était légèrement
port migratoire provoque une petite excédentaire dans les années 1990, de-
A l’intérieur de la région, on assiste à des augmentation de leur solde naturel. Si vient déficitaire de près de 7 000 per-
évolutions distinctes, chaque commune l’on répartit ces communes enquêtées sonnes entre 1999 et 2004. D’autre part,
ayant sa propre dynamique démogra- par tranches de population, on observe le solde naturel de ces communes pour-
phique. La taille des communes semble désormais les plus forts taux de crois- suit une lente érosion. Les premiers ré-
être à nouveau un critère discriminant. sance dans les plus petites communes. sultats disponibles pour les six villes bre-
tonnes de plus de 50 000 habitants
Les communes de moins de 10 000 ha- En revanche, les communes de 10 000 confirment bien ce constat. La dégrada-
bitants - enquêtées en 2004 - ont montré habitants et plus subissent un net ralen- tion de la balance migratoire est mani-
une brusque accélération de leur crois- tissement de leur croissance, qui reste feste à Brest, Quimper, Saint-Malo et à
Vannes, un peu moins accentuée à Ren-
nes, tandis que Lorient maintient son dé-
ficit migratoire.Taux annuels moyens de variation de la population bretonne
Tous ces phénomènes sont certaine-Communes de moins de 10 000 habitants en %
ment liées aux contraintes générées par
2,0
la pression immobilière, de plus en plus
forte dans les grandes villes. Le regain
1,5
de croissance des petites communes
n’exclut nullement les phénomènes an-
Solde total1,0
térieurs de périurbanisation et d’attrac-
tion du littoral. La désaffection des vil-
0,5 les-centres au profit des communes
Solde migratoire
périphériques se poursuit. Il est cepen-
0,0 dant prématuré de proposer une analyse
Solde naturel détaillée des nouvelles dynamiques dé-
- 0,5 mographiques, les résultats partiels dis-
ponibles indiquent seulement une
orientation.- 1,0
1962 - 1968 1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2004
Communes de plus de 10 000 habitants en %
L’évolution du parc de logements
2,5
2,0
L’enquête de recensement de 2004 a éga-
Solde total
lement permis de dénombrer 1 606 600
1,5
logements en Bretagne, soit 115 000 de
plus qu’en 1999. Parmi ces logements,1,0
Solde naturel 81% sont des résidences principales. Leur
0,5 nombre progresse au rythme de 1,5 % par
an.Solde migratoire
0,0
Les résidences secondaires ou loge-
- 0,5 ments occasionnels sont au nombre de
217 000, soit 13,5 % des logements, en
- 1,0
hausse de 1,8 % par an (contre 1,1 %1962 - 1968 1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2004
dans les années 1990-1999).
en %Bretagne
0,8 Quant aux logements vacants, ils sont
passés de 84 000 en 1999 à 88 000 en
2004. En Bretagne, le taux de vacance0,6
du parc régional de logements reste ce-
Solde total pendant limité à 5,5 % des logements,
0,4 quand la référence nationale atteint
6,1 % du parc.
0,2
Solde migratoire
Solde naturel Des ménages plus petits
0,0
Le nombre de résidences principales- 0,2
1962 - 1968 1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2004 croît plus vite que la population, ce qui
signifie que la taille moyenne des ména-Note : les taux par tranche de population ne concernent que les communes enquêtées et non pas
ges diminue. Elle s’établit désormais àl'ensemble des communes bretonnes des mêmes tranches.
2,25 en Bretagne. C’est un peu moinsSource : Insee - Recensements de la population
40 Octant n° 101 - Avril 2005 Bilan économique 2004Recensement de population
Taux annuels moyens de variation de la population
entre les recensements (en %)Méthode
Toutes ces informations provien-
4nent de l’enquête de 2004 qui ini-
tialise le nouveau dispositif du re-
3censement. En effet, la loi du 2
février 2002 a défini de nouvelles
modalités de recensement : au 2
comptage traditionnel organisé Vannes
tous les sept à neuf ans se substi- 1 Quimper
tuent désormais des enquêtes an-
Saint-Malonuelles. Les premières populations
0
Renneslégales de chaque circonscription
administrative seront déterminées Brest
- 1au terme de cinq enquêtes, c’est à
Lorientdire fin 2008.
- 2
1962 - 1968 1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2004En Bretagne, 247 communes de
moins de 10 000 habitants ont été
enquêtées exhaustivement en
2004 et 8 % des logements dans 2,5
les 31 communes de plus de
2,010 000 habitants, ce qui a permis
de collecter environ 480 000 bul-
1,5
letins individuels.
1,0
0,5
0,0
Moins de 1 000 habitantsque la moyenne nationale à 2,32. Mais
- 0,5
De 1 000 à 4 999 habitantsla moyenne descend en dessous de 2
De 5 000 à 9 999
dans de nombreuses villes, où se - 1,0 De 10 000 à 49 999 habitants
50 000 habitants et plusconcentrent plus fréquemment les mé-
- 1,5nages de petite taille. Dans la région, le
1962 - 1968 1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2004
seuil de 2 est franchi notamment à Ren-
nes, Lorient, Brest, Quimper et Vannes.
1,6
La tendance à la décohabitation est la
même dans toute la France et résulte de 1990 - 1999
plusieurs facteurs déjà décrits dans le
1999 - 20041,2passé :départ des jeunes, fragilité des
couples, monoparentalité, vieillisse-
ment de la population… En consé-
0,8quence, la proportion de ménages de
plus de deux personnes diminue et celle
de ménages de une ou deux personnes
0,4augmente. En Bretagne la part des person-
nes seules atteint 34,5 %, bien au-dessus
de la moyenne métropolitaine (32,8 %).
0,0
Moins De 1 000 50 000De 5 000 De 10 000La répartition des logements par taille
de 1 000 à 4 999 et plusà 9 999 à 49 999
montre clairement la préférence des
Nombre d’habitants
Bretons pour les logements de grande
taille. Prèsd’un logement en résidence
Note : les taux par tranche de population ne concernent que les communes enquêtées et non pasprincipale sur quatre compte six pièces
l'ensemble

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