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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 5 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 18 Mo |
Extrait
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DU
BARANTEBARON DE— Imprimerie Crète.5775-90. CoBBÉiL.SOUVENIRS
DU
BARON DE BARANTE
DE l'académie française
1782-1866
PUBLIÉS PAR SON PETIT-FILS
CLAUDE DE BARANTE
I
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ÉrC-Lli
^PARIS j>-r
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES
RUE3, AUBER, 3
1890
Droits de reproduction et de traduction réservés.f\AVIS DE L'ÉDITEUR
Souvenirs^ présentant auL'éditeur de ces en les
permettre d'en donner une étudepublic, ne peut se
toutecritique semblerait déplacée,préalable. Toute
dans l'ordrene serait au contraire que troplouange
grand-père etdes sentiments d'un petit-fils pour son
un court aperçun'aurait aucun crédit. Voici seulement
plan général de cet écrit.du
M. de Barante était de quatre-vingts ans quandâgé
consignéesil se résolut à mettre en ordre ses notes
manuscrits intercaléspour la plupart sur des feuillets
entre les pages de la Biographie des vivants de
VEmpireMichaut, eu de L'Europe sous le Consulat,
avait déjàet la Restauration, par Capefigue. Il en
utilisé VHistoire de la Convention etbeaucoup dans
du Directoire, dans la Vie de Royer-Collard, dans les
duMélanges historiques. Toutefois, ses impressions
moment, personnes et lesses jugements intimes sur lesIl AVIS DE L ÉDITEUR.
choses, des détails jusque là ignorés constituaient
fonds suffisant pour l'engagerencore un à laisser des
mémoires destinésàneparaîtreque dixannéesaprès lui.
Mon grand-père mourut, ce dernier travail de son
extrême vieillesse inachevé. Il retraçait les débuts de
la restauration. Son rôle considérable dans les con-
seils du gouvernement jusqu'en 1820, puis dans l'oppo-
sition constitutionnelle, ne le mettait que mieux àmôme
de parler de cette époque, la plus active de sa vie pu-
Continuerblique. l'œuvre commencée avec les maté-
riaux déjà préparés était indiqué. Mais cette seconde
partie n'aura pas l'unité de composition des premiers
et notes de M. de Barantechapitres, les devront être
plus d'une fois reliées et complétées par ses corres-
pondances avec d'illustres amis.
fonctions diplomatiquesDe hautes appelèrent M. de
Barante à l'étranger sous la monarchie de Juillet. Le
troisième volume fera surtout connaître ses dépê-
ches datées de Turin et de Saint-Pétersbourg, dont
M. Vitet disait le 18 mars 1868, à l'Académie, fran-
çaise : « Lorsque le temps aura permis qu'elles soient
livrées à la publicité, pour l'écrivain, cette révélation
ne sera pas sans valeur, car jamais sa plume ne s'est
montrée plus souple et plus habile, et quant au poli-
crainstique, je ne pas d'affirmer que ses meilleurs amis
auront eux-mêmes, en le lisant, d'agréables surprises,
tant sa discrète modestie aimait à laisser ignorer les
occasions clairvoyance avait mieuxde qu'il su le
saisir. » Les dépêches de M. de Barante ne sont pas, en
effet, coulées dans le moule ordinaire des documents