Trois allocataires sur quatre ont eu accès à un emploi au cours des 12  mois sui suivent leur inscription
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Trois allocataires sur quatre ont eu accès à un emploi au cours des 12 mois sui suivent leur inscription

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lus de la moitié (54,0 %) des per- DIRECTION DES ÉTUDES ET DES STATISTIQUESsonnes inscrites en décembre 2006et susceptibles de bénéficier dePl’Assurance chômage se déclare enactivité un an après l’inscription (+ 7 pointsN° 32 en six mois) et les trois quarts (75,5 %, soit+ 17,6 points en six mois) ont pu accéder Avril 2008à un emploi au cours de ces douze mois.Ces taux de reclassement et d’accès àl’emploi varient fortement, comme pour rela 1 vague, selon le type de parcours suivi.Le parcours de recherche accélérée (ACE)détient toujours les taux les plus élevés(respectivement 69,0 % et 91,1 %) tandisque le parcours de recherche accompagnée (ACO) connaît les scores les plus faibles(38,3 % et 55,3 %), quoiqu’en progression TROISsensible par rapport à ceux observés à 6 mois. ALLOCATAIRES Si le reclassement demeure légèrementmajoritaire sur des emplois courts avec SUR QUATRE 30,4 % de CDD et 21,5 % d’intérim (contre38,3 % de CDD et 26,7im à 6 mois), ONT EU ACCÈS la part de CDI progresse fortement: 48,1 %des emplois retrouvés à 12 mois, contre À UN EMPLOI 35,0 % à 6 mois.Au cours des 12 mois suivant l’inscription, AU COURS des trajectoires d’emploi se dessinent, simi-laires à celles observées il y a deux ans, allant DES 12 MOIS de la stabilisation durable dans l’emploi(pour plus d’un allocataire sur cinq) à des QUI SUIVENT enchaînements d’emplois courts, sans occul-ter ceux qui n’ont eu accès à aucun emploi LEUR INSCRIPTION(pour un quart des ...

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lus de la moitié (54,0%) des per-sonnes inscrites en décembre 2006 Pl’Assurance chômage se déclare en et susceptibles de bénéficier de activité un an après l’inscription (+ 7points en six mois) et les trois quarts (75,5 %, soit + 17,6 points en six mois) ont pu accéder à un emploi au cours de ces douze mois. Ces taux de reclassement et d’accès à l’emploi varient fortement,comme pour re la 1vague, selon le type de parcours suivi. Le parcours de recherche accélérée (ACE) détient toujours les taux les plus élevés (respectivement 69,0% et 91,1%) tandis que le parcours de recherche accompagnée (ACO) connaît les scores les plus faibles (38,3 % et 55,3 %), quoiqu’en progression sensible par rapport à ceux observés à 6 mois.
Si le reclassement demeure légèrement majoritaire sur des emplois courts avec 30,4 % de CDD et 21,5 % d’intérim (contre 38,3 % de CDD et 26,7 % d’intérim à 6 mois), la part de CDI progresse fortement: 48,1 % des emplois retrouvés à 12 mois,contre 35,0 % à 6 mois.
Au cours des 12 mois suivant l’inscription, des trajectoires d’emploi se dessinent,simi-laires à celles observées il y a deux ans, allant de la stabilisation durable dans l’emploi (pour plus d’un allocataire sur cinq) à des enchaînements d’emplois courts, sans occul-ter ceux qui n’ont eu accès à aucun emploi (pour un quart des allocataires).
Douze mois après leur inscription, 50,1% des personnes inscrites en décembre 2006 ont retrouvé un emploi et 3,9% ont créé leur entreprise, soit un taux global de retour vers l’emploi de 54,0 % (contre 47,0 % six mois après l’inscription).
Plus d’un tiers (35,0%) sont toujours à la recherche d’un emploi mais, pour ceux-ci, près d’un sur deux a eu accès à un emploi au cours des douze mois. Une part très réduite (4,4%) suit une formation, 2,8% sont en arrêt maladie ou congé maternité et 3,8% ont abandonné toute recherche d’emploi (cf. graphique 1).
Cette progression du taux de retour à l’emploi, comme celle du taux d’accès, entre les deux vagues d’interrogation est très proche, quoiqu’en léger retrait, de celle observée lors du précédent panel. La forte
DIRECTION DES ÉTUDES ET DES STATISTIQUES
32 Avril 2008
TROIS ALLOCATAIRES SUR QUATRE ONT EU ACCÈS À UN EMPLOI AU COURS DES 12 MOIS QUI SUIVENT LEUR INSCRIPTION
évolution à la hausse du taux de reclas-sement entre les deux panels (47,0 % contre 38,9 %), constatée lors de la première vague se maintient à la deuxième: 54,0% contre 47,4 %.De même l’écart demeure significatif pour le taux d’accès: 75,5% contre 68,4 % (cf. tableau 1). Ces résultats sont à mettre en relation avec l’amélioration de l’emploi entre 2005 et 2007. En effet, sur l’année 2005, 121000 créations nettes d’emplois ont été enregistrées contre 307 000sur l’ensemble de l’année 2007. Si l’allongement de la fenêtre d’observation (de 6 à 12 mois) a tout naturellement induit la progression du taux de retour vers l’emploi, en revanche il n’a guère modifié les facteurs explicatifs de ce retour vers l’emploi.
GRAPHIQUE 1 -SITUATION EN JUIN 2007 ET DÉCEMBRE 2007 (SOIT 6 ET 12 MOIS APRÈS L’INSCRIPTION)
Point tatis N U M É R O3 2
TABLEAU 1 -TAUX DE RECLASSEMENT ET D’ACCÈS À 6 ET 12 MOIS SUR LES PANELS 2004 ET 2006GRAPHIQUE 4 -TAUX DE RECLASSEMENT À 6 MOIS ET À 12 MOIS Évolution SELON LE PARCOURS Panel Panel 2006/2004 décembre 2004décembre 2006 (en point) Taux de reclassement à 6 mois38,9 %47,0 %+ 8,1 Taux de reclassement à 12 mois47,4 %54,0 %+ 6,6 Évolution (en point)+ 8,5+ 7,0 Taux d'accès à 6 mois49,3 %57,9 %+ 8,6 Taux d'accès à 12 mois68,4 %75,5 %+ 7,1 Évolution (en point)+ 19,1+ 17,6
Une progression sensible du taux de reclassement chez les femmes Au regard du taux de retour à l’emploi, l’écart entre hommes et femmes demeure particulièrement significatif malgré une légère réduction. Chez les hommes, la part de ceux qui ont retrouvé une activité s’établit à 57,5%. Chez les femmes, cette part ne s’élève qu’à 49,3 %, soit 8,2 points d’écart. Cet écart est moindre que celui observé lors re de la 1vague (11,6 points), le taux de reclassement des femmes ayant davantage re e progressé entre la 1et la 2vague (près de 9 points de plus), que celui des hommes (+ 5,5points) (cf. graphiques 2 et 3). L’avantage des hommes se vérifie, quel que soit l’âge, sauf pour les plus âgés (55 ans et plus) dont le taux de retour à l’emploi est identique chez les hommes et les femmes.
Des évolutions contrastées entre les deux interrogations selon le type d’accompagnement personnalisé Le parcours ACE conserve sa supériorité en termes de taux de reclassement (69,0% à 12 mois)devançant le taux du parcours ACT (54,6 %) et celui du parcours ACO (38,3 %). Comme pour la première vague, le taux de reclassement des personnes auxquelles aucun parcours n’a été attribué s’établit à un niveau légèrement supérieur à celui du parcours ACT. Seul le parcours ENT, spécifique aux créateurs d’entreprise et de fait ne repré-sentant qu’une très faible part des inscrits (2,6 %),bouscule la hiérarchie observée en juin 2007 et présente un taux de reclassement (69,3 %)désormais équivalent à celui observé pour le parcours ACE (cf.graphique 4).
Si globalement la hiérarchie est maintenue, en revanche les disparités s’avèrent impor-tantes dans l’évolution des taux de reclas-re sement selon le parcours entre la 1et la e 2 vagued’interrogation. En effet, le taux de reclassement des parcours ACE reste quasi-ment stable à 6 mois d’intervalle (de 68,3 % à 69,0 %), tandis que celui du parcours ACO progresse très sensiblement passant de 26,1 % à 38,3 %.
Une situation à 6 mois déterminante pour le reclassement à 12 mois Au-delà des caractéristiques individuelles des allocataires, de leur expérience profes-sionnelle et même de leur type d’accom-pagnement, les premiers mois de chômage semblent déterminants pour le reclassement ultérieur. Ainsi, la probabilité d’être en emploi un an après l’inscription est d’autant plus forte que la personne était en emploi 6 mois après son inscription. Cette analyse du reclassement à 12 mois, au regard de la situation à 6 mois, permet de relativiser la portée des facteurs habituel-lement considérés comme explicatifs, en distinguant deux populations: les personnes en emploi en juin et celles en recherche d’emploi à cette date. Près des trois-quarts des personnes qui s’étaient déclarées en emploi en juin, sont 1 également en emploi en décembre. Cette proportion chute à 37,7 % pour les personnes en situation de recherche d’emploi en juin 2007. Cette large supériorité du taux de reclassement à 12 mois pour ceux qui étaient déjà en emploi à 6 mois se vérifie quels que soient l’âge et le sexe.
Les écarts observés sur les taux de reclas-sement entre parcours s’atténuent nettement au regard de la situation déclarée en juin, devenant même négligeables pour ceux qui étaient alors en emploi. Ainsi, pour ces derniers, le taux d’emploi à 12 mois demeure élevé quel que soit le type de parcours validé à l’inscription: 78,0% pour le parcours ACE, 73,8% pour le parcours ACT et 73,4% pour le parcours ACO (cf. tableau 2). En revanche, les écarts entre parcours persistent pour les personnes en situation de recherche d’emploi à 6 mois.
Une amélioration certaine dans la qualité des emplois retrouvés, quel que soit le type de parcours suivi
Comme pour le panel précédent, entre la situation déclarée à 6 mois et celle à 12mois, la structure des emplois retrouvés s’est fortement modifiée. Si les emplois courts demeurent légèrement majoritaires avec 30,4 % de CDD et 21,5 % d’intérim (contre 38,3 % de CDD et 26,7 % d’intérim à 6 mois), la part de CDI progresse fortement: 48,1% des emplois retrouvés à 12 mois, contre 35,0 % à 6 mois (cf. graphique 5).
Si la part des CDI est assez proche chez les hommes et les femmes (49,0 % contre 45,5 %), en revanche les femmes accèdent toujours
GRAPHIQUES 2 ET 3 -TAUX DE RETOUR À L’EMPLOI (Y C CRÉATION D’ENTREPRISE) À 6 MOIS ET À 12 MOIS SELON L’ÂGE
1 Cela ne signifie pas pour autant qu’il s’agisse du même emploi.
TABLEAU 2 -TAUX DE RECLASSEMENT À 12 MOIS APRÈS LA SORTIE SELON LE PARCOURS ET LA SITUATION À 6 MOIS En emploi à 6 moisEn recherche d’emploi à 6 mois Hommes Femmes EnsembleHommes Femmes Ensemble ACE 78,9% 75,7%78,0 %48,9 %54,6 %50,7 % ACT 76,3% 69,9%73,8 %37,3 %39,9 %38,7 % ACO 77,3% 68,0%73,4 %26,8 %28,8 %27,8 % ENT 89,7% 78,0%87,0 %48,1 %40,5 %46,0 % Sans parcours73,3 %72,9 %73,1 %40,5 %43,8 %42,3 % Ensemble 76,7% 70,8% 74,5% 38,8% 36,3% 37,7%
plus massivement au CDD (40,7% contre 22,9 % pour les hommes), tandis que la part de l’intérim chez les hommes est plus de deux fois supérieure à celle observée chez les femmes (27,4 % contre 12,3 %). La part des CDI augmente avec l’âge jusqu’à 40 ans - elle atteint alors 52,5% - décline ensuite pour augmenter à nouveau chez les 55 ans et plus (55,2 %). Pour ceux qui étaient reclassés à 6 mois, la nature de l’emploi retrouvé à cette date influe sur celle de l’emploi occupé à 12mois. La quasi-totalité (91,0 %) de ceux qui s’étaient reclassés à 6 mois sur CDI et qui sont en emploi à 12 mois, bénéficient d’un CDI. Cependant, l’allongement de la plage d’observation de l’enquête a permis de constater que certains emplois courts se sont transformés en emplois plus dur ables. Ainsi, 22,3 % des personnes reclassées en CDD en juin sont reclassées sur CDI en décembre.
Une typologie des trajectoires se dégage Il semble donc que cette analyse de la situation au moment de l’interrogation ne donne qu’une vision partielle de la distance ou de la proximité à l’emploi. D’où la nécessité d’examiner, en détail, la situation des personnes interrogées au cours de chacun des 12 mois qui ont suivi leur inscription. Cette approche permet de mettre en évidence plusieurs «types »de trajectoires, qui se distinguent, soit par le non-accès à un emploi durant toute la période, soit, pour ceux qui ont eu un accès à l’emploi (75,5% des entrants, contre 57,9% à 6 mois), par la nature des emplois retrouvés, leur stabilité et leur durée. 2 Six types de trajectoires se dégagent: les «sans emplois»: près d’un quart (24,5%) des allocataires entrés enAssurance chômage
GRAPHIQUE 5 -NATURE DE L’EMPLOI RETROUVÉ À 6 ET À 12 MOIS
en décembre 2006, n’ont aucun accès à l’emploi au cours des 12 mois qui ont suivi leur inscription; les «: pour 14,3intérimaires »% des allocataires, le reclassement passe exclusi-vement par des emplois en intérim; les «CDD »: près d’un allocataire sur cinq (19,9%) s’est reclassé sur des emplois en CDD sans accéder à un autre type d’emploi; : le passage par le CDDles « stabilisés » ou l’intérim a permis à 10,0% des allocataires d’accéder à un emploi stable 3 en CDI; les « CDI »: 11,5 % des entrants sont en CDI de manière stable en décembre 2007 (contre 10,0% dans le précédent panel) sans avoir connu d’autres types d’emplois; multi-emplois » :15,2 %les «(contre 13,0 %dans le précédent panel) des allocataires ont accédé à plusieurs types d’emploi, parfois même un CDI sans parvenir à retrouver une activité stable. Globalement, la difficulté à accéder à un emploi augmente avec l’âge. Près des 2/3 des allocataires de 50 ans ou plus n’accèdent à aucun emploi sur la période observée, contre moins de 15% pour les moins de 25 ans. Près de 30% (29,1 %) des femmes n’accèdent à aucun emploi dans les douze mois (38,6% dans le précédent panel), contre un peu plus d’un homme sur cinq (21,0% dans ce panel contre 26,4% dans le précédent panel). Près d’un homme sur cinq (18,8%) est un « intérimaire »,alors que plus d’un quart des femmes suit la trajectoire «CDD ». Quant aux reclassements stables, au sein des «stabilisés »ou des «CDI »,les hommes y accèdent davantage que les femmes, 23,5% contre 18,9%. Ces dernières accèdent moins souvent à l’emploi stable via un emploi à durée limitée, seules 8,5 % sont des « stabilisées » contre 11,1 % des hommes. Les hommes âgés de 50 ans et plus qui accèdent à un emploi stable, ne passent que très rarement par un emploi court alors que c’est le contraire pour les moins de 25 ans. Les femmes âgées de 30 ans et plus retrouvent un emploi stable, pour la plupart d’entre elles, sans avoir connu précédem-ment un autre type d’emploi. Quant aux plus jeunes, elles sont proportionnellement plus nombreuses au sein des « CDD ». Plus de neuf chômeurs sur dix (91,1%) inscrits en parcours ACE ont eu accès à un
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emploi, contre les trois quarts des inscrits (76,2 %) en parcours ACT et plus de la moitié des ACO (55,3 %). Parmi ceux qui ont eu un accès dans les 12 mois, certains parcours se distinguent selon les trajectoires d’emploi, et d’autres au contraire présentent des résultats similaires. Les ACE se reclassent le plus souvent (33,8 % contre 28,5 % dans l’ensemble) sur un CDI à 12 mois, la majorité étant passée par un emploi non durable auparavant (57,3% d’entre eux ont suivi une trajectoire « Stabilisés »). La pratique exclusive du CDD est plus faible dans ce parcours que dans l’ensemble de la population (21% contre 26,3 %) (cf. tableau 3). Globalement, les répartitions des trajectoires, parmi les « ACO » et « ACT » ayant eu accès à un emploi, sont assez similaires, alors que la première vague avait montré que les populations différaient sensiblement entre ces deux parcours en termes d’âge, de sexe, de motif d’inscription… Lorsqu’ils sont reclassés sur un emploi stable à 12 mois, ce reclassement résulte pour 56,2 % d’entre eux d’une pratique exclusive du CDI. Le poids de la trajectoire « Intérimaires » est relativement faible pour ces parcours (17,6 %). Les «sans parcours » se distinguent un peu plus nettement selon les trajectoires. C’est dans cette population que la part des intérimaires est la plus élevée (28,5%, contre 18,9% pour l’ensemble). Ce résultat découle des observations liées d’une part à la trajectoire « Intérimaires » et d’autre part à la population « sans parcours », dont une des caractéristiques communes est un poids particulièrement élevé d’inscriptions suite à une fin de mission d’intérim. Les «sans parcours » se différencient également par le taux de reclassement sur emploi stable le plus faible (22,5 % contre 28,5 %).
Les trajectoires vers l’emploi: des disparités dans la vitesse de reclassement Depuis leur inscription, 75,5 % des entrants ont eu accès à au moins un emploi au cours des douze mois. Pour certains, le reclassement s’effectue rapidement et se concrétise. Pour d’autres, malgré un retour rapide vers l’emploi, les taux de reclassement se stabi-lisent. Dans les 3 mois suivant l’inscription, «les multi-emplois »,« lesintérimaires »et les « stabilisés » sont ceux qui accèdent le plus rapidement à un emploi. En effet, plus de la moitié ont eu un accès à l’emploi dans les trois mois, ce taux étant particulièrement élevé (65,6%) pour les «stabilisés »(cf. tableau 4). D’une trajectoire à l’autre, la rapidité de reclassement v arie selon le sexe. Si globalement les hommes se reclassent plus vite, les femmes du groupe des « CDD » sont plus rapides à se reclasser que les hommes.
L’intensité de l’emploi varie selon les trajectoires
La population ayant eu un accès à l’emploi, quel que soit le type de tr ajectoire, a eu une activité importante sur la période avec, en
2 Pour faciliter la lecture, nous avons nommé les différentes trajectoires. 3 La stabilité du reclassement en CDI se juge par l’absence d’interruption à partir du moment où le retour à l’emploi s’est effectué sur CDI.
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TABLEAU 3 -TYPE DE TRAJECTOIRES SUIVIES SELON LE PARCOURS À L’INSCRIPTION Ensemble «CDI »« stabilisés »« CDD »« intérimaires» «multi-emplois »Total accèsAccès Sansemplois ACE 14,4% 19,4% 21,0% 20,3% 22,3% 100,0% 91,1% 8,9% ACT 16,5% 13,4% 27,6% 17,8% 20,4% 100,0% 76,2% 23,8% ACO 18,4% 10,9% 30,4% 16,3% 17,4% 100,0% 55,3% 44,7% Sans Parcours9,7 %12,8 %24,8 %28,5 %21,1 %100,0 %84,2 %15,8 % Ensemble 15,3% 13,2% 26,3% 18,9% 20,1% 100,0% 75,5% 24,5% Guide de lecture : Parmi les personnes avec un parcours « ACE » initial, 91,1 % ont eu au moins un accès à l’emploi dans les 12 mois. Sur 100 personnes en « ACE » ayant eu un accès sur les 12 mois, 19,4 % ont eu une trajectoire « stabilisés ».
TABLEAU 4 -CARACTÉRISTIQUES DES TRAJECTOIRES SELON L’INTENSITÉ DE L’EMPLOI Ensemble «CDI »« stabilisés »« CDD » Nombre de mois en emploi au cours des 12 mois: 7,69,1 5,9 < = 3 mois15,9 %2,3 %27,0 % > = 9 mois49,9 %66,6 %23,2 % Accès dans les 3 premiers mois39,6 %65,6 %33,7 %
moyenne, 7,1 mois passés en emploi (cf. tableau 4),soit un demi mois de plus que lors du précédent panel. Les « stabilisés » et les « CDI » ont l’intensité la plus élevée, avec respectivement 9,1 mois et 7,6 mois. Deux tiers des « stabilisés » sont en emploi plus de 9 mois en moyenne, contre la moitié des « CDI ». Par ailleurs, ils ont passé 4,5 mois dans un emploi court avant d’accéder à un CDI, soit un peu plus d’un mois de plus que ceux du précédent panel, et ont travaillé pour près des deux tiers d’entre eux (65,9%) de manière ininter-rompue dans les 6 derniers mois. Ce sont les « CDD » qui ont connu la durée d’emploi la plus courte (5,9 mois), suivis des « intérimaires » (6,8mois) et des «multi-emplois » (7,3 mois). L’intensité est systématiquement supérieure chez les hommes : 7,4 mois contre 6,7 mois en moyenne chez les femmes.
Un quart des entrants n’a accédé à aucun emploi en 12 mois Parmi les entrants, certains sont restés très éloignés du marché du travail. Ainsi, 24,5 % sont toujours à la recherche d’un emploi en décembre 2007, sans avoir accédé à aucun emploi depuis leur inscription. Cette proportion est toutefois en net retrait (– 7,1 points)par rapport au panel précédent. Il s’agit d’une population plutôt féminine (51,0 %, contre 43,0 % pour l’ensemble des entrants) et plus âgée (26,0% à 50 ans ou plus, contre 13,0% pour l’ensemble des entrants). Classiquement, la part de ceux qui n’ont eu aucun accès à l’emploi augmente avec l’âge. Elle atteint 49,0% pour les 50 ans ou plus. Le par cours attribué à l’inscription était dans une forte majorité des cas (62,2 %) un parcours ACT, pour un quart un parcours ACO et pour 2 % un parcours ACE. Près des 2/3 de ces personnes espèrent néanmoins retrouver un emploi dans les six prochains mois. Dans près de la moitié des cas (48,7 %), cet optimisme tire sa légitimité de contacts bien avancés avec un employeur.
Anita BONNET Edita JASAROSKI Département Études sur le Marché du Travail Olivier RODRIGUEZ Département Équilibre Technique et Prévisions
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>Sources et méthodes
« intérimaires» 6,8 21,5 % 29,8 % 57,4 %
« multi-emplois» 7,3 12,8 % 36,2 % 63,1 %
Total accès 7,1 17,6 % 39,8 % 50,8 %
Base de sondage:un fichier spécifique regroupant l’ensemble des inscriptions au cours du mois de décembre 2006 (réinscriptions de moins d’1 mois exclues) pour des individus qui ont un droit ouvert en ARE 2006 a été constitué à partir du FNA (Fichier National des Assédic). Pour définir le droit ouvert en ARE 2006, on retient tous les individus avec une période d’indemnisation, payée ou non (y compris donc différé, délai d’attente…) en ARE 2006. Échantillonnage :l’objectif retenu pour obtenir une précision jugée satisfaisante des estimateurs et atténuer le phénomène d’attrition aux vagues ultérieures d’enquête est d’exploiterin fineun échantillon d’environ 10 000 répondants. Pour ce faire, c’est un fichier d’environ 110 000 individus qui a ser vi de base pour procéder à l’enquête. Il s’agit d’un échantillon stratifié selon le sexe, l’âge et le parcours personnalisé. re Redressement :Pour la 1vague, l’échantillon de réponses exploitables a été de 10 000 individus. Pour cette deuxième vague l’échantillon est de 8 086. Un redressement de type «calage sur marges »a été opéré en utilisant comme variables de calage les variables retenues dans la re stratification ainsi que les situations déclarées lors de la 1vague. Définitions : • Taux de retour à l’emploi: proportion de personnes en emploi à la fin d’une période. • Taux d’accès à l’emploi: proportion de personnes en emploi au cours d’une période, c’est-à-dire ayant eu un emploi durant cette période mais pas nécessairement en emploi à la fin de cette période.
>cours personnalisésLa mise en place des par La convention du 18 janvier 2006 met l’accent sur l’accélération du retour à l’emploi des allocataires grâce à un accompagnement personnalisé. Une convention bipartite Unédic-ANPE a er été ratifiée le 1juin 2006, te xte encadrant la mise en oeuvre concertée de l’accompagnement personnalisé des demandeurs d’emploi (APDE) dans le cadre du Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE). Les allocataires sont orientés vers l’un des grands parcours personnalisés adapté à leur distance à l’emploi. Le parcours de recherche accélérée (ACE) est attribué aux demandeurs d’emploi considérés comme immédiatement employables. Ce parcours, d’une durée de quatre mois maximum, est centré sur une recherche d’emploi active avec des contacts fréquents et réguliers avec l’ANPE ou l’Assédic. Le parcours de recherche active (ACT) est attribué aux demandeurs d’emploi présentant un risque modéré de chômage de longue durée. Ce parcours s’appuie sur une recherche d’emploi e autonome avec un suivi régulier à compter du 4mois. Le parcoursde recherche accompagnée (ACO) est attribué aux demandeurs d’emploi présentant un risque important de chômag ede longue durée. Ce parcours s’appuie sur un accompagnement spécifique et renforcé. Cet accompagnement se fait soit par l’ANPE soit par un prestataire conventionné par l’Assédic. Le parcours créateur d’entreprise (ENT) est un accompagnement spécifique des repreneurs ou des créateurs d’entreprise. Le parcours de mobilisation vers l’emploi (MVE) est réservé à des demandeurs d’emploi ayant besoin d’un accompagnement social.
>Voir aussi • BONNET(Anita), BOUAZIZ (Yaëlle), JASAROSKI (Edita), «Plus de deux chômeurs sur trois accèdent à un emploi dans les douze mois qui suivent leur inscription », Point’statis, n° 19, 2006. • BONNET(Anita), J ASAROSKI (Edita), RODRIGUEZ (Olivier), «Forte progression du taux de reclassement en deux ans », Point’statis, n° 30, 2007. • Panel «entrants » au chômage en décembre 2006 - 2e vague : parcours des douze premiers er mois, Revue trimestrielle Statis n° 187, 1trimestre 2008, à paraître. • Site internet: www.assedic.fr/unistatis
Directeur de la publication:Jean-Luc BERARD|Directeur de la rédaction:Bernard ERNST Réalisation :PARIMAGE|Impression :IROPA|ISSN : 1767-7602
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