Vision - compte-rendu ; n°2 ; vol.57, pg 445-456
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Description

L'année psychologique - Année 1957 - Volume 57 - Numéro 2 - Pages 445-456
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 16
Langue Français

Extrait

Y Galifret
Henri Piéron
2° Vision
In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 445-456.
Citer ce document / Cite this document :
Galifret Y, Piéron Henri. 2° Vision. In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 445-456.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1957_num_57_2_26623— Physiologie sensorielle II.
1° Généralités. Psychophysique
BACHEM (A). — The modified Fechner-Weber law as a complex
law of dose action (La loi modifiée de comme une loi
complexe d'action de dose). — Amer. J. Psychol., 1956, 69, 588-603.
L'auteur, envisageant la relation d'intégration fechnérienne, montre
que les corrections relatives à la fraction webérienne impliquent une
courbe sigmoïde d'accroissement de la sensation en fonction du loga
rithme du stimulus, donnée qu'on peut considérer comme classique
aujourd'hui. Or les effets des drogues se traduisent bien aussi, sur une
échelle logarithmique des doses, par une sigmoïde proche de l'ogive
gaussienne (Clark, Mode of action of drugs in cells, 1933). D'où l'inte
rprétation de l'auteur, qui rappelle aussi les courbes semblables obtenues
avec la fréquence des fiches afférentes, le rétrécissement pupillaire à
la lumière, la réponse motrice à la stimulation électrique (tous exemples
que j'ai déjà cités à plusieurs reprises).
H. P.
2° Vision
DARTNALL (H. J. A). — Visual pigments of the bleak Alburnus
lucidus (Les pigments visuels de V ablette). — J. Physiol., 1955,
128, 131-156. — Further observations on the visual pigments of
the Clawed toad « Xenopus laevis » (Autres observations sur les
pigments visuels du Xenopus,). — J. Physiol., 1956, 134, 327-338. —
BRIDGES (C. D. B). — Visual pigments of rainbow trout « Salmo
iridens » (Les pigments visuels de la truite arc-en-ciel). — J. Physiol.,
1956, 134, 620-629.
Dans les segments externes des récepteurs de la rétine de l'ablette
Dartnall trouve trois pigments dont les maxima d'absorption se situent
à 550 ± 8 my., 533 my. et 510 ± 3 my.. Le pigment visuel 533 — pour
reprendre la terminologie de D. — a déjà été trouvé par lui chez la
tanche et le brochet. Les deux premiers, 550 et 533 absorbent encore
les radiations de longueur d'onde supérieure à 610 my., contrairement
au troisième qui est absolument insensible au rouge. Ce troisième pigment
ne doit pas être confondu avec le pourpre dont le maximum d'absorption
est à 502 my..
D. insiste sur le fait que l'extrait de rétine contenant le mélange des
trois pigments a une courbe d'absorption à un seul sommet sans aucun
accident secondaire et il signale avoir obtenu une fois un extrait dans
lequel les trois pigments se trouvaient dans des proportions telles que 446 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la courbe d'absorption spectrale du mélange reproduisait celle du pi
gment 533. L'hétérogénéité d'un extrait pigmentaire ne saurait donc
être prouvée par l'absence d'irrégularités dans sa courbe d'absorption.
Bridges, utilisant les mêmes techniques dans le même laboratoire
trouve, chez la truite arc-en-ciel, deux pigments dont les maxima d'ab
sorption sont situés à 533 et à 507 ± 2 m\L. Le premier de ces pigments
semble commun à un grand nombre de poissons d'eau douce, quant
au second B. pense qu'il est analogue au pigment 510 de l'ablette. Pour
le pigment 533, la longueur d'onde la moins efficace est 410 my., B.
considère que cette valeur correspond au maximum d'absorption du
produit résultant du blanchiment du pigment. Ce produit serait le
rétinène2 de Wald (aldéhyde de la vitamine A2). Un raisonnement
analogue le conduit à assimiler le produit du blanchiment du pigment
510 — dont le minimum est à 380 m\x. — au rétinènex (aldéhyde de la
vitamine AJ ; il s'agirait de l'iso-rétinènex a de Wald, différent du néo-
rétinène b lequel est le constituant du pourpre.
Les travaux de Dartnall et de ses collaborateurs ne se limitent pas
à un simple inventaire des pigments visuels des rétines de différentes
espèces animales. Chez Xenopus, D. trouve, après Wald, deux pigments
avec maxima à 523 et 502 m\L dans la proportion de 95 % environ
pour le premier et 5 % pour le second. Pour Wald il s'agit de la porphy-
ropsine et de la rhodopsine. Le pigment 523 existe également chez la
carpe, le 502 a été retrouvé par D. dans la rétine de grenouille.
Mais on connaît pour Xenopus la courbe de visibilité spectrale éta
blie en 1951 par Denton et Pirenne à partir du seuil d'expansion des
mélanophores d'une part, et du seuil de fuite devant la lumière d'autre
part, et D. constate que cette courbe à deux sommets peut être obtenue
en portant pour chaque longueur d'onde non pas la somme des coeffi
cients d'absorption des deux pigments mais leur différence. Il propose
alors un mécanisme visuel dans lequel, les pigments étant isolés dans
des récepteurs spécifiques, la réponse dépend de la différence entre
l'activité des deux types de récepteurs antagonistes.
Il s'agit là exclusivement de la réponse sur laquelle se fonde le
caractère d'intensité. D. n'aborde pas le problème, plus intéressant,
de la discrimination qualitative. Il est vrai qu'il faudrait vérifier aupa
ravant la réalité d'une telle discrimination chez Xenopus.
Y. G.
RUSHTON (W. A. H.). — The difference spectrum and the photo-
sensitivity of rhodopsin in the living human eye (Le spectre de blan
chiment et la photosensibilité de la rhodopsine dans l'œil humain
vivant). — J. Physiol., 1956, 134, 11-29. — Foveal photopigments in
normal and COlour-blind (Photopigments fovéaux chez le normal et le
daltonien). — J. Physiol., 1955, 129, n° 3, 41 p.
L'auteur a mis au point un dispositif, fondé sur le principe de l'ophtal-
moscope, qui lui permet de comparer les flux de différentes longueurs PHYSIOLOGIE SENSORIELLE 447
d'onde réfléchis par la rétine et de tracer ainsi les courbes d'absorption
spectrale du pigment rétinien dans diverses conditions. Techniquement,
la réalisation d'un tel dispositif est très délicate et son utilisation judi
cieuse ne va pas sans poser de nombreux problèmes ; en effet, en lumière
verte le faisceau réfléchi sortant de l'œil a une énergie égale aux 5/100 000
de l'énergie du faisceau incident sur la cornée. Il ne peut donc s'agir
de mesurer le flux incident puis le flux réfléchi et de faire le rapport.
R. utilise une ingénieuse méthode qui consiste à faire alterner par papil-
lotement sur la rétine périphérique (à 15-20° de la fovea) un flux rouge
de 640 my. pour lequel la rhodopsine est transparente, avec le flux
chromatique à étudier. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des
procédés qui permettent la comparaison des deux flux réfléchis alter
nants et leur égalisation par réglage du flux rouge, leur ingénios
ité tant du point de vue optique que du point de vue électronique est
remarquable.
R. étudie d'abord la différence entre le spectre d'absorption de la
rhodopsine, l'œil étant adapté à l'obscurité, et le même spectre d'ab
sorption après éclairement de la rétine au niveau élevé de 700 000 trolands.
Si la durée de Péclairement est inférieure à deux minutes le spectre
de blanchiment (différence entre les deux courbes d'absorption) est
analogue à celui obtenu in vitro sur un extrait à la digitanine mais la
courbe se trouve décalée de 5 à 10 m\x vers les grandes longueurs d'onde.
R. attribue ce désaccord à la présence, en grande quantité, d'orangé
transitoire dont le maximum se trouve vers 510-515 my. et non vers
500 my.. Cette interprétation est confirmée par le fait que l'augmentation
de la durée du blanchiment jusqu'à dix minutes (au lieu de deux) pro
voque un glissement des résultats vers la courbe obtenue in vitro.
R. détermine ensuite la relation entre l'énergie de l'éclairement
rétinien (d'une durée de 10 secondes) et la fraction de rhodopsine non
transformée. La fonction ainsi obtenue est assimilable à celle calculée
par Dartnall pour la rhodopsine en solution. Les corrections étant
faites relatives à la perte dans les milieux oculaires (44 %) et à l'orien
tation des mol

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