Superstitions politiques et phénomènes sociaux
330 pages
Français

Superstitions politiques et phénomènes sociaux

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
330 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

^ ^v I^A «. ni envers les autres. La réflexion, l'étude, l'expé- rience et une certaine connaissance des faits sociaux les plus importants et les moins approfondis de ce siècle, nousontdémontré que la religion de Vamour est une pur estfolle entreprise. Le christianisme un lent paset pieux suicide. Du reste l'amour n'a besoin PRÉFACE XIII aussi néces-d'être dogmatisé : il est aussi éternel et — qui s'attache lui comme unesaire que la haine à retrancher des parties essen-ombre. Pourquoi vouloir pourquoi vouloir en ré-tielles de notre nature? Et pas réformables? Ni fan-former d'autres qui ne sont Pauvre amour à qui l'on veut ravirtaisie, ni volupté? qu'on prêche n'est plus l'amour :les grâces ! L'amour pitié. Quelle tristesse 1c'est compassion et évangile chrétien.En résumé ni morale laïque, ni — Quoi donc? — quiRien. Rien rappelle ces choses amères et décevantes. Ne pourrait-on essayer de marcher sans béquilles? Nous avons voulu simplement apporter de la pré- cision et de la clarté, sachant que c'est ce qui manque le plus. Enfin nous pensons qu'il est plus utile à l'homme de connaître et de comprendre croire etque de d'obéir. H. D. 1897-1901. SOMMAIRES POLITIQUESLES SUPERSTITIONS I LES FONDEMENTS DU CÉSARISME —La signification de l'état d'esprit « césarien ». Les littéra- politiques et la foule.— Le parti de —teurs, les «César». Il pas la « Liberté». — Il échoue toujours, —n'escamote Les pauvres et les « déclassés » sont forcément le levain du — explique leCésarisme.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 23
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 15 Mo

Extrait

^ ^v
I^A
«.<
s"*
«jpwZKfe"»•r «v*. v tfSUPERSTITIONS POLITIQUES
ET
PHÉNOMÈNES SOCIAUXL'auteur et l'éditeur déclarent réserver leurs droits de traduc
reproduction Suèdetion et de pour tous les pays, y compris la
et la Norvège.
Ce volume a été déposé au Ministère de l'Intérieur (section
la librairie) en juilletde 1901.
A LA MÊME LIBRAIRIE
BIBLIOTHÈQUE DES «RECHERCHES SOCIALES»
Ont déjà paru :
— —I. Ed. BERNSTEIN. Socialisme théorique et Social-
démocratie pratique (Traduction d'Alex. Cohen). Un
volume in-18, avec une préface inédite de Bernstein.
50Prix. . 3 fr.
— — critiqueII. KARL KAUTSKY. Le Marxisme et son
Bernstein, Un volume in-18. (Traduction de Martin-
Kautsky).Leray, avec une préface inédite de
3 fr. 50Prix
— A. NAQUÈT. — Temps Socialisme. Anar-III. futurs.
chie. Un vol. in-18 3 fr. 50
— — du présidentIV. Henry LEYRET. Les jugements
commentés par Henry Leyret).Magnaud. (Réunis et
Président— vol in-18 orné d'un portrait de M. leUn
fr. 50Magnaud. Prix 3
— — la civilisation ouV. J.-G. SPKNCE. Vaurore de
e-l'Angleterre auXX siècle. (Traduction de Alfred Nà-
— in-18 avec unequet et Georges Mossé). Un volume
inéditeAlfred Naqqet et une lettre-postfacepréface d'
fr. 50Spence. Prix . 3de J.-G.— 6;RECHERCHES SOCIALES N-
HENRI DAGAN
ET
PHÉNOMÈNES SOCIAUX
—PARIS. I
P.-V. STOCK, ÉDITEUR
(Ancienne Librairie TRESSE & STOCK)
27, RUE DE RICHELIEU, ET 16, RUE MOLIERE
(Près le Théâtre-Français)
1901
Tous droits de traduction et de reproduction réservés pour
#
tous les pays, compris la Suède et Norvège.y laDe cet ouvrage il a été tiré à part cinq exemplaires
sur papier de Hcdlande.
DU MÊME AUTEUR
l'Antisémitisme (Emile Zola, Ch. Letourneau,Enquête sur
rE. Reclus E. Duclaux, Lombroso, de Molinari, D Manouvrier,
Durkheim, etc.). Une forte brochure in- 18. Prix. . . 1 fr.
En préparation :
Les Sociologues contemporains.
^ \Situation de la Démocratie. O O\
Mon Prince.
DEC 21971
*t
y ï0#UÏPRÉFACE
Ce livre a un double objet :
-1° Réviser quelques-unes des idées politiques ou so
ciales qui le font le sujet des controversesapparent
et des querelles publiques
;
2"Examiner les phénomènes sociaux les plus impor-
tants de notre époque, au point de vue des causes,
des effets et des conséquences.
Il existe une différence profonde et souvent un
désaccord absolu entre l'idée que l'on se fait commu-
nément d'une institution (le concept ou l'idéal) etPREFACEVI
cette institution telle qu'elle existe au moment où
(la réalité ou fait social).l'on parle
pourtant les philosophesEt et les écrivains poli-
raisonnent ou écrivent commetiques si les deux
points de vue étaient identiques. Gela tient à cette
—croyance qui mérite, déjà, d'être appelée supersti-
—tion que toutes les grandes institutions, politiques,
sociales ou religieuses, sont le fruit d'une idée pré-
conçue ou d'un dessein rigoureusement arrêté de
certains hommes.
On reconnaît là, tout de suite, le tour d'esprit théo-
logique, et la conception familière connue sous le nom
un peu barbare de créationisme.
Nos libres-penseurs ont adopté l'un et l'autre
—avec le même entrain, la même naïveté et peut-
—être la même nécessité que les premiers chré-
tiens adoptèrent les pratiques extérieures du culte
païen.
mêmeCe mot d'institution (dont je suis obligé de
pourme servir éviter des circonlocutions et ménager
unmon lecteur) n'est-il pas signe incontestable de
cette bizarre vérité? La racine de ce mot vénérable
n'indique-t elle pas suffisamment le caractère de
stabilité divine que nos sociologues attribuent à ces
faits pourtant naturels? Si grand si prépondérantet
leur a semblé le rôle de Vidée dans l'évolution qu'ils
ont constamment négligé les faits et principalement

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents